Calabre & Basilicate partie 2, début de la Campanie -🇮🇹
Du 03 février 2021 – 08 février 2021
Nous vous avions quittés alors que nous reprenions la route vers la Calabre. Nous la traversons par l’intérieur des terres cette fois-ci, pour rejoindre le littoral côté mer Tyrrhénienne ce qui nous amène à découvrir Cosenza, l’une des villes les plus importantes de la région.
Notre premier spot juste avant d’atteindre la côte sera près d’une vielle tour, avec une vue sublime sur le Stromboli. Entre la tour, sa grotte, les arènes juste en face … C’est un terrain de jeu superbe pour Jules. Heureusement qu’il a besoin de manger sinon, nous ne le verrions jamais … 😉
Le lendemain sera une journée magnifique : un temps printanier et un paysage à couper le souffle … Nous avions lu que cette côte était jolie ; effectivement, elle est même spectaculaire ! Les couleurs sont dingues, les fleurs commencent déjà à éclore, nous sommes toujours aussi … tranquilles. Un vrai grand coup de cœur pour des endroits comme Capo vaticano ou Tropea et son Eglise Santa Maria dell’Isola.
Toute la côte est bordée de villages adorables, il ne nous est pas possible de s’arrêter à tous mais nous prendrons beaucoup de plaisir à déambuler dans certains, à prendre le temps, profiter d’une météo clémente et d’une vue hypnotisante.
Notre route nous amène à traverser à nouveau un tout petit bout du Basilicate : nous découvrons Maratea, sans pour autant grimper jusqu’au Christ rédempteur tourné vers les montagnes et non vers la mer pour une fois. En effet, la côte est très escarpée, trouver un bivouac n’est pas simple et il est toujours plus facile de s’installer de jour. Ce dernier bivouac en Basilicate nous offrira, une fois encore, une plage privée, un réveil en douceur et une belle randonnée matinale pour Jules, Michel et Fauve …
Le 05 février, nous arrivons dans la région de la Campanie, la région de Naples, du Vésuve, de Pompéi … Il fait encore très beau mais cela ne va pas durer. L’allègement des mesures sanitaires en Italie a permis la ré-ouverture de certains musées et sites touristiques mais pas le week-end. Donc nous décidons de profiter d’une fenêtre météo clémente pour aller rendre visite au Vésuve puis de rester dans la région, mais un peu à l’abri pour ensuite découvrir Pompéi (fermé le week-end) et Naples.
Naïvement, nous pensons être les seuls à avoir l’idée de grimper sur le volcan pendant le week-end, lors d’une journée quasi estivale … Et bien non ! Le parking est plein, majoritairement des italiens mais aussi quelques touristes. Après coup, nous nous rendons compte que même « plein », cela n’a absolument rien à voir avec le taux de fréquentation habituel mais cela nous surprend tout de même. Une fois Tiny garée, arrivés à l’entrée du Parc avec la navette, nous apprenons qu’il n’est pas possible de prendre les billets sur place : il faut les acheter sur internet et …. Il n’y a pas de réseau … Les carabinieri ont été appelés car des touristes italiens sont quelque peu furieux de l’organisation en place. Tout le monde se retrouve devant l’entrée, le regard fixé sur son téléphone, a tenté de trouver un minimum de réseau pour commander ses billets. Et nous faisons comme tout le monde, utilisant nos 3 téléphones, faisant un pas à gauche, 2 à droite, un en arrière… Ah là ça passe un peu … en fait non. On recommence encore et encore … il nous faudra bien 45 minutes pour récupérer nos billets mais nous y arriverons ! Hourra ! Le gardien à l’entrée nous souhaitera la bienvenue (en français) et manifestera sa joie de voir les touristes « étrangers » revenir sur le site. La balade se fait sans souci. Rien à voir avec l’Etna. Le sentier est balisé, le Vésuve n’est pas bien haut, 1280 mètres et comme nous avons pris la navette depuis le parking qui doit être à 1000m, il ne reste que quelques dizaines de mètres à monter. C’est une journée calme pour le Vésuve, juste quelques fumeroles visibles en haut du cratère. Le paysage est lunaire, les pierres de lave d’une couleur beaucoup plus rouge que vers l’Etna. La vue sur le golfe de Naples est magnifique d’autant que le ciel est totalement dégagé. Un guide nous expliquera dans un français … un peu approximatif, la vie du volcan et ses spécificités. Nous apprécions la promenade mais pour être honnêtes, notre expérience « etnaesque » nous a tellement marquée que nous sommes sans doute un peu plus difficiles … il nous manque le côté sauvage, méritant, vivant, même si nous avons pleinement conscience qu’il pourrait, à tout moment, se réveiller et se révéler particulièrement dangereux pour tous les habitants des alentours
Le lendemain, le temps commence à se gâter. Nous profitons de quelques heures de répit avant l’arrivée prévue de très fortes pluies et de vent pour découvrir la côte amalfitaine. La veille au soir, en cherchant notre bivouac, nous avions été surpris par les kilomètres de bouchons (nous étions en sens inverse heureusement) sur l’unique route qui longe le littoral. Nous nous rendons compte en plus que la route est coupée après Amalfi et ne nous permet donc pas de longer toute la côte comme nous le souhaitions. Donc toutes les voitures vues la veille revenaient des 2-3 villages avant la fin de route … Qu’est-ce que cela doit être en été … Effectivement, la côte est magnifique. Nous avons peu de photos car le ciel n’aurait pas permis de restituer correctement la beauté de l’endroit mais nous en prenons plein les yeux. En revanche, nous n’imaginons pas l’endroit en plein été. Et 15 euros pour 3 cornets de glace …. Nous sommes loin des tarifs habituels ! Clairement ce glacier ne figurera pas dans notre page gourmande … 😉
Le soir, nous nous posons pour 3 nuits en chambre d’hôtes à la fois pour se mettre un peu l’abri de la météo et également pour abriter Tiny le temps de notre découverte de Naples.
Buona giornata