Archives de
Auteur/autrice : La cordée

Nos 2 années au Costa Rica

Nos 2 années au Costa Rica

Mars 2022 – Mars 2024

En mars 2022, nous prenions la décision de suspendre notre voyage pour se poser au Costa Rica.

2 ans plus tard, quasiment jour pour jour, nous reprenons la route !

Comment résumer ces 2 années, passées majoritairement au Costa Rica mais également entrecoupées de retours en France et d’incursions au Nicaragua notamment ?

Alors il y a les amis… et puis l’école … les chambres d’hôtes bien sûr … et ce pays extraordinaire d’un point de vue flore et faune, connu pour sa « Pura Vida » qui a ses bons et ses moins bons côtés … 😉

Les Amis

Les amis d’abord … C’est en partie grâce à eux que nous allons prendre la décision de nous poser au Costa Rica, et spécifiquement dans la région de Tamarindo … Pour ceux qui ont suivi nos aventures, nous avions rencontré une petite famille française dans un camping à Rome suite aux soucis mécaniques de Tiny. Et bien, nous les retrouverons ici, sur San José, quelques semaines avant que Marie-Anne n’accouche de son deuxième garçon. Ils veulent s’installer à Tamarindo, nous vantent la région et attisent notre curiosité. Quelques visites immobilières plus tard, nous découvrons le Rancho Matambu : véritable coup de cœur, nous allons franchir le pas. Le compromis de vente sera même signé directement depuis la plage de Brasilito, pendant un de nos bivouacs sauvages, en maillot de bain, sur un coin de table de camping …. Pura Vida nous voici ! Avec Marie-Anne, Alexandre, Paul et Noé, nous allons former un clan soudé et mettre en place une relation basée sur la solidarité et la bienveillance. Ils vont s’occuper de notre Rancho Matambu pendant notre escapade française et nos galères de construction de piscine. Ils vont y rester pendant leurs galères de construction de maison. Bienvenus chez « Vnous » !! A ce noyau, se joindront avec une extrême facilité Stéphanie & David, nos jeunes mariés bretons qui partagent nos mêmes valeurs. Que de balades matinales sur la plage, de virées en bateau, de sorties « shopping » sur Libéria ou Santa Cruz, de plages dominicales, de couchers de soleil, d’apéros piscine, mais aussi de dépannages de voiture, de travaux communs et autres petites galères avons-nous partagé … Ces moments valent de l’or et resteront à jamais associés à ce beau pays. Il y aura d’autres rencontres marquantes, notamment avec Marina & Ghyslain, nos québécois au coeur d’or, John et sa femme Tracy, notre premier hôte porte bonheur qui va vite devenir notre englishman préféré, Pierre et Nathalie qui auront aussi eu la bonne idée de réserver quelques nuits au Rancho Matambu ce qui aura permis le démarrage d’une belle relation, Emma & Gilles, courageux auto-constructeurs d’une merveilleuse oasis, Thomas et sa famille avec qui l’histoire a débuté finalement bien plus tôt, en Côte d’Ivoire il y a plus de 40 ans, Julien le belge de la bande et sa princesse Sasha, Marc menuisier aux mains d’or avec sa compagne Daniela…
Et nos derniers arrivés (enfin façon de parler car au final, ils étaient là bien avant tout le reste du groupe), nos amis Séverine, Antoine, Gabin et Charline (sans oublier Mozart) avec qui cela a tellement bien collé qu’ils envisagent très sérieusement de nous rejoindre sur la route … Nous vous attendons les amis !

Vous allez nous manquer affreusement …

L’école

L’école ensuite. L’une des raisons de notre pause était de scolariser Jules à nouveau après 2 ans d’instruction en famille. Scolairement, nous ne sommes pas inquiets. Même si les relations « parents/professeurs » – « enfant/élève » ne sont pas toujours simples, loin de là, Jules aime l’école. Il est curieux et avance sans souci dans le programme scolaire. Néanmoins, il manque de relations sociales avec des enfants de son âge et est extrêmement désireux de retrouver les bancs de l’école, les copains et une maîtresse. Il démarrera à l’école publique en février 2023, en sexto grade, soit l’équivalent de la 6ème. A la rentrée, il ne parle quasiment pas espagnol et nous ne sommes pas forcément très rassurés. Il ressort de sa première journée avec un sourire jusqu’aux oreilles : il a eu un « excellent » en mathématiques, tous les élèves sont venus lui parler à la récréation, et un de ses professeurs a même essayer d’apprendre quelques mots de français … L’intégration est d’une facilité déconcertante, du fait d’une curiosité et d’une bienveillance constante, tant des élèves que du corps enseignant. Alors, oui, le rythme des cours est aléatoire, chaque jour ou presque les horaires de début et/ou fin de cours changent, nous sommes toujours prévenus à la dernière minute, même lorsqu’il n’y a pas cours du tout. Les conditions d’enseignement sont sommaires : locaux vétustes, sans climatisation, bruyants. Mais il y a une salle informatique avec un ordinateur pour chaque enfant, un cours de musique avec des instruments mis à disposition. Les enseignants sont extrêmement dédiés aux enfants. Nous avons le numéro de téléphone personnel de la maîtresse qui a créé un groupe d’échange avec tous les parents. Le Costa Rica accorde une très grande attention à l’éducation de ses enfants et cela se sent : l’école est prioritaire ici, sur tout le reste. Et Jules va tellement s’épanouir qu’il va même terminer l’année, 1er de la classe ! Cette année sera, c’est sûr, gravée à jamais dans sa mémoire.

Le Rancho Matambu

Le Rancho Matambu …Voici une autre raison de notre pause : Michel souhaitait prendre un peu de temps pour se lancer dans une activité qui lui tient à cœur depuis longtemps : la gestion de chambres d’hôtes.  Après un démarrage compliqué puisqu’il nous aura fallu plus de 6 mois pour construire une piscine et 2 constructeurs différents, le premier ayant pris la poudre d’escampette un beau matin sans prendre la peine de finir son (mauvais) travail, nous recevons en novembre 2022 notre premier grand client John. Il prévoit de rester 6 mois dans notre casita. Michel, avec l’aide d’Alex et de Thierry, fait des pieds et des mains pour que tout soit prêt pour son arrivée. Nous sommes inquiets : est-ce que le lieu va lui plaire, allons-nous bien nous entendre (6 mois c’est long …) … Et bien, nous allons avoir une chance inouïe car John est un hôte parfait : discret, drôle (enfin … si on aime l’humour anglais … 😉 ), débrouillard et très sociable. En plus il est musicien et connait le Costa Rica comme sa poche donc il joue les guides touristiques à chaque nouvelle arrivée. Les réservations affluent entre Novembre et Avril ce qui permet à Michel de prendre en main sa nouvelle activité, tout en travaillant d’arrache-pied pour entretenir et améliorer notre lieu d’accueil. En avril, en fin de haute saison, nous ferons la connaissance de David et Audrey et leurs 2 adorables petites filles. Ils resteront quasiment 1 mois au Rancho et ce séjour sera l’occasion de tisser de jolis liens que nous entretenons encore aujourd’hui. Après quelques mois plus calmes et surtout le départ de John qui a enfin fini de faire construire sa belle maison, la haute saison reprend, avec son lot de belles rencontres. Il y aura notamment Véronique, notre jolie niçoise amoureuse de la nature. Puis, quasiment 1 an jour pour jour après le séjour de David et Audrey, c’est Chloé et Lucas, accompagnées de leurs filles qui resteront 1 mois chez nous. Nouvelle belle rencontre qui nous permet de partager des moments mémorables et qui donne tout son sens à l’engagement de Michel pour faire du Rancho Matambu un endroit où les voyageurs, locaux ou étrangers, se sentent bien.

La faune – la flore

Et bien sûr, le point de départ de tout ceci est un pays extraordinaire par la préservation de sa faune et de sa flore. Mais il se caractérise aussi par son état d’esprit, empreint de bienveillance, très ancré dans le présent, fier de ses traditions et résilient face à des difficultés quotidiennes parfois pesantes. C’est ainsi que je qualifierai ce « Pura Vida », sorte de mantra récité à longueur de journée, en guise de bonjour, au revoir, merci etc … La vie est belle, la vie est amour, la vie est paix, la vie est aujourd’hui, la vie est difficile, Mais c’est la vie : c’est une chance, c’est un cadeau et profites-en chaque jour …

Bien sûr, il manque des centaines de moments, de rencontres, d’émotions à ce petit résumé, mais ils sont toutes dans nos mémoires et dans nos cœurs.

Aujourd’hui il est temps de reprendre la route. Ce sera sans notre 4ème mousquetaire, notre Fauve restant pour toujours dans ce beau pays. Et ce sera sans notre plus grande fan, Annie, la maman de Michel étant également décédée lors de notre séjour en France en 2022. Mais nous aurons fait des émules en voyant Pauline, la fille cadette de Michel prendre à son tour la route avec son amoureux. Et nous avons une nouvelle groupie avec notre bébé Nour, notre petite-fille qui a déjà tout d’une grande voyageuse …

La suite ….. On the road again 😉

Panama 1ère partie

Panama 1ère partie

17 février 2022 – 26 février 2022

Nous voici en direction de la frontière avec le Panama après une matinée de travail en zone wifi sur la place de Cahuita.

La sortie du Costa Rica se fera rapidement et sans encombre. On ne nous demandera même pas les papiers faits pour Fauve quelques semaines plus tôt (certificat du vétérinaire & autorisation de sortie du territoire) pour plus de 100 dollars … L’entrée au Panama va nous réserver un petit sketch inédit, proposé par un douanier … tatillon. En résumé cela donne : 

Le douanier : « Donnez-moi tous vos documents et asseyez-vous là. Je reviens dans 20 mn ». 

Très bien, donc nous attendons sagement … Et au bout de 20 minutes, le voilà qui revient … 

Le douanier : « Je ne vois pas le numéro de passeport inscrit sur le titre du véhicule » (équivalent de notre carte grise)

Caroline : «  C’est normal, il n’y est pas »

Le douanier : « Normalement, le numéro de passeport est inscrit sur les titres de véhicule »

Caroline : « Et bien, à priori pas au Mexique … »

Le douanier : « Mais j’ai besoin que le numéro de passeport soit inscrit sur le titre pour pouvoir éditer le permis d’importation »

Caroline : « Il faudrait donc voir avec les autorités mexicaines pour qu’elles changent leur document officiel parce que là, moi je ne peux rien faire de plus … »

Le douanier : « D’habitude le numéro de passeport est inscrit »

Caroline : « Comme vous pouvez le voir sur le titre OFFICIEL, il n’y a pas d’emplacement prévu pour indiquer cette information. Donc je pense que cette information ne figure pas sur les titres mexicains ; d’ailleurs, elle ne figure pas non plus sur les titres français et je ne doute pas que vous ayez déjà délivré des permis d’importation pour des voitures mexicaines ou françaises … »

Le douanier : blanc …

Caroline : « Que fait-on alors ? »

Le douanier : blanc

Caroline : « Nous avons acheté ce véhicule au Mexique et traversé 5 frontières sans jamais avoir ce souci. Pourquoi cela devrait poser un problème aujourd’hui ? »

Le douanier : « Comment je sais que la voiture vous appartient ? »

Caroline : « Il y a mon nom écrit sur le titre. »

Le douanier : « Oui, mais je n’ai pas le numéro de passeport… »

Caroline : « ???? »

Cela s’est fini par l’intervention opportune de la supérieure hiérarchique qui a conclu : « Si elle te dit que la voiture est à elle, c’est qu’elle est à elle. »

Quand on vous dit que les passages de frontière sont toujours sources d’histoires, bonnes et moins bonnes …

Nous voici donc au Panama. Nous avons le droit d’y rester 3 mois mais le permis de Maya n’est que de 1 mois …  Encore une drôle d’incohérence ! Nous avons prévu en première étape l’île de Colon à Bocas del Toro. Pour y aller, nous devons rouler une petite heure vers l’embarcadère pour prendre un ferry le lendemain matin aux aurores. Sauf que …. Nous nous trouvons bloqués par une manifestation citoyenne qui a totalement coupé le seul pont qui relie la frontière au reste du Panama. Renseignements pris, cela fait déjà 24h que le pont est bloqué et personne ne sait quand il va être à nouveau ouvert. Les gens sont calmes, patients et s’organisent. Les bus collectifs s’arrêtent de chaque côté du pont, les passagers en descendent, traversent à pied et reprennent le bus de l’autre côté. Certains viennent avec des brouettes pour proposer leurs services aux personnes chargées. Les taxis font des allers et retours constants. Et les automobilistes … attendent. Le tout est finalement assez bon enfant malgré la gêne évidente que cela procure. La nuit tombe, le pont est toujours fermé donc nous décidons de trouver un endroit un peu plus à l’écart pour la nuit. Nous arrivons en bord de rivière, au calme et nous passons la soirée à scruter le pont dans l’espoir de voir le flux de véhicule reprendre. Finalement, nous allons dormir. Pour un court instant car nous sommes tirés du lit par les policiers qui nous expliquent que l’endroit est dangereux  et qu’il est préférable (enfin ça c’est la forme polie car nous sentons bien que nous n’avons guère le choix) de se garer sur le parking du stade. Il nous faut replier le lit, tourner un peu pour trouver ce fameux parking pour enfin, se poser, redéplier le lit et se coucher. Le lendemain matin, Jules se réveillera surpris de ne pas reconnaitre le paysage de la veille … Il ne se sera rendu compte de rien !

Nous nous glissons à nouveau dans la file d’attente et passons la journée à patienter au milieu des autres automobilistes. Les voisins compréhensifs nous ouvrent leur salle de bain. Cela décale évidemment notre calendrier mais l’avantage de la vie en van c’est qu’il n’y a pas de réservation d’hôtel, pas de date de retour non modifiable. Nous observons les gens qui sont eux, particulièrement impactés dans leur vie quotidienne et qui restent néanmoins d’un calme olympien : c’est une vraie leçon pour les stressés que nous sommes ! La journée est rythmée par le travail, l’école, les jeux, la lecture jusqu’à ce que les manifestants nous ouvrent une brèche de quelques minutes vers 16h30. Libérés, délivrés …. Nous fonçons vers l’embarcadère et nous nous préparons à une nouvelle nuit pas très glamour dans une file d’attente entre 2 camions : le ferry part le lendemain à 7h et les premiers arrivés sont les premiers servis.

Et clairement, dès le lendemain nous allons nous rendre compte que ces petits aléas en valaient sans aucun doute la chandelle. Nous sommes conquis avant même de poser une roue sur l’île… Nous découvrons une ambiance caribéenne, des maisons en bois colorées, avec de jolis balcons … Le contraste est saisissant ! Et nous allons trouver certainement un de nos plus jolis bivouacs, sur la playa Bluff. Nous sommes seuls au monde sur ce bout de paradis aux couleurs extraordinaires : pas besoin de filtre ou de travailler les photos, le paysage se suffit à lui-même … C’est exceptionnel. Tout comme les vagues ! Même si nous sommes habitués depuis le Nicaragua aux plages rythmées par une houle importante (que ce soit côté Pacifique ou Caraïbes), ici elles sont énormes ! D’ailleurs même le surf n’est pas recommandé, ou alors uniquement pour les surfeurs aguerris. Jules va même perdre son masque dans l’eau, surpris par l’une d’entre elles. Nous ne le retrouverons pas … Le masque bien sûr, pas Jules heureusement ! Jacky, nous savons que tu n’es pas adepte des îles mais celle-ci tu l’aurais bien aimé, même si JR n’aurait peut-être pas apprécié les chemins cabossés et terreux … Dire que Maya était toute propre … 😉 

L’atmosphère est tranquille, sereine et donne juste envie de se poser, profiter, boire un verre en terrasse en écoutant de la bonne musique … Les vacances quoi … Et non, nous ne sommes pas en vacances : il faut bien faire l’école (dans ce cadre, ce n’est pas ce qu’il y a de plus simple) mais aussi travailler (dans ce cadre, … on se sent plutôt chanceux, n’est-ce pas Christelle, Nathalie, Sophie, Charlène, Audrey, Laetitia …).

Le Père Noël nous ayant laissé un petit crédit sur nos cadeaux, nous nous offrons (merci Papino & Mamital) une sortie en mer avec découverte de dauphins, farniente sur une île de rêve et snorkeling (plongée en tuba) au milieu des poissons et des coraux. Pour nous, pas de dauphins mais la journée va juste être magique. L’île de Zapatillo est digne des plus belles cartes postales avec son sable blanc, son eau turquoise et tiède et nous allons nous régaler lors de la sortie snorkeling même si nous serons les seuls sur le bateau à vouloir plonger … Fiers de notre fils qui nous suit de plus en plus facilement : le début est toujours un peu tendu entre le masque qui prend l’eau, le tuba qui est mal mis, la buée … mais une fois lancé on ne l’arrête plus. Fauve est aussi de la partie : elle va être sacrément secouée dans le bateau et va moyennement apprécier l’arrivée et le départ de Zapatillo qui se fait à quelques mètres de la plage et nous oblige à nous mouiller jusqu’aux épaules et à la porter pour arriver et repartir du rivage … Mais elle préfère encore ça à être séparer de sa famille même quelques heures et il fait de toute façon trop chaud pour la laisser aussi longtemps dans Maya … 😉

Le lendemain, nous vivrons encore une splendide journée sur la playa Estrellas, connue pour ses étoiles de mer que nous pouvons admirer depuis la plage. Découverte du riz au Coco : il faudra que nous reproduisions cette recette, c’est une tuerie ! 

Après 3 belles journées sur la Isla Colon il nous faut reprendre le ferry pour continuer notre route. 

Changement complet de décor : nous voici à la montagne, à Boquete, en plein cœur du Panama, au pied du volcan Baru. Nous sommes à 1100 mètres d’altitude, l’air est plus frais et plus humide mais cela fait du bien après les derniers jours bien chauds. Nous retrouvons l’ambiance des endroits comme la Fortuna au Costa Rica. La région est très verdoyante, très fleurie, calme. Nous nous engagerons sur un chemin de randonnée réputé pour ses quetzals mais encore une fois nous reviendrons bredouilles. Ce n’est pas très grave, la nature nous a tout de même offert de très jolis paysages et cela nous a permis de traverser une petite communauté locale particulièrement souriante et accueillante. 

Pour l’instant, c’est d’ailleurs un point qui nous manque par rapport au Costa Rica notamment : que ce soit à Bocas del Toro sur la Isla Colon ou à Boquete, l’accueil est agréable mais nous manquons de belles rencontres. Ce point-là va être radicalement inversé lors de notre prochain bivouac. Sur la route de la côte Pacifique, nous cherchons un endroit pour se poser. Finalement, nous nous arrêtons devant une petite maison. Juste en face, il y a un petit emplacement qui pourrait nous convenir pour la nuit : c’est un espace publique mais par correction la maison étant juste à côté, nous demandons l’autorisation aux habitants de nous poser là. Aucun souci. Nous nous installons donc et dinons tranquillement dans une jolie campagne environnante. A la fin du repas, nous recevons la visite de 2 des occupants de la maison, curieux d’en savoir plus sur nous et notre maison roulante. La discussion s’engage tant bien que mal car notre niveau d’espagnol n’est pas encore au top et ils ont une tendance à manger 3 syllabes sur 4 … La famille qui habite dans la maison élève des vaches laitières. Ils vivent dans des conditions rustiques mais nous offrent spontanément l’accès à leur douche (une sortie d’eau froide entre 3 murs en béton) et leurs toilettes (sèches) dans le jardin. Ils reviennent ensuite avec un sac rempli d’oranges. Le lendemain, au moment de leur dire au revoir, nous rencontrons Sonia, la maîtresse de maison, qui est déjà aux fourneaux et nous dit être en train de nous préparer à manger … Nous resterons donc déjeuner avec cette famille au cœur d’or qui va nous accueillir comme des rois (Como te llamas ? Caroline Ah, Caroline como la princesa de Monaco !!). Nous devons reprendre la route mais promis, au retour nous repasserons les voir ! 

Semaine 37

Semaine 37

Buenos Dias

Samedi 12 mars : nous sommes allés dans un hostal à Santa Fe. Nous avons dormi dans le jardin dans Maya. J’ai joué.

Dimanche 13 mars : nous sommes allés à de belles cascades. Nous avons commencé un exposé PowerPoint sur le canal de Panama.

Lundi 14 mars : j’ai promené Fauve avec papa. Nous sommes retournés près de chez les cow-boys. J’ai fait du cheval tout seul pour la première fois. C’était super !

Mardi 15 mars : nous avons regardé les cow-boys traire les vaches. Nous sommes allés à David.  Nous sommes allés sur un terrain privé où il y avait une piscine. Nous avons bien été accueilli par les gérants (Katty et Nelson, des costariciens).

Mercredi 16 mars : nous sommes allés à la frontière Panama-Costa Rica. Nous n’avons même pas passé une heure à la frontière ! Nous sommes retournés à Playa Dominical. Nous nous sommes baignés.

Jeudi 17 mars : nous avons pris des gens en auto-stop ( Kevin et Floor ) pour aller à San José. Nous sommes retournés au même restaurant que la dernière fois car le lendemain, il fallait mettre Maya chez le garagiste. 

Vendredi 18 mars : nous avons travaillé en profitant du réseau du restaurant. Nous sommes restés toute la journée au restaurant. Papa et maman sont allés récupérer la voiture chez le garagiste ; nous avons passé une deuxième nuit au même endroit.

Hasta Luego

Jules

Semaine 36

Semaine 36

Buenos Dias 

Samedi 5 mars : nous avons ramassé des feuilles. Nous nous sommes promenés. Nous avons eu chaud. Nous nous sommes baignés. Nous sommes restés une deuxième nuit.

Dimanche 6 mars :  nous sommes allés dans un village de montagne qui s’appelle El Valle d’Anton. Nous nous sommes posés en bivouac près d’une petite rivière.

Lundi 7 mars : nous sommes allés à Panama City. Il y avait d’énormes gratte-ciel de toutes les formes. Nous sommes allés dans un hostal où il y avait un livre en français. Nous avons dormi dans Maya. Nous avons promenés Fauve tous les trois.

Mardi 8 mars : nous avons publié le blog. Nous sommes allés chez un réparateur de bateaux qui va essayer de réparer le toit que nous avons cassé à Telica. Nous avions réservé une chambre dans un hôtel qui acceptait les animaux. Mais arrivés sur place, ils nous ont demandé 150 $ (120€) pour que Fauve puisse rentrer dans l’hôtel. Fauve a dû passer la nuit à côté de Maya.

Mercredi 9 mars : nous avons pris un petit déjeuner de roi avec : du salami, du fromage, des fruits, des pancakes, des beignets au pommes de terres…Nous sommes allés voir une des écluses du canal de Panama. Il y avait un petit musée. Nous avons vu passer les bateaux et c’était super !

Jeudi 10 mars : nous avons pris la pièce réparée chez le réparateur. Nous sommes allés dans la vieille ville de Panama. Le changement était direct. A la place des gratte-ciel, il y avait des maisons de toutes les couleurs. La vieille ville était jolie. Nous nous sommes posés en bivouac sur un parking. Il y avait une jolie vue sur la ville moderne de Panama City. 

Vendredi 11 mars : nous sommes allés sur une plage. Je me suis baigné. Les policiers nous ont demandé de nous mettre dans un endroit plus sûr. Nous sommes restés sur la même plage mais près de chez des gens très gentils qui ramassent des canettes pour les vendre et gagner des sous.

Hasta Luego

Jules

Semaine 35

Semaine 35

Buenos Dias 

Samedi 26 février : nous sommes allés sur une plage où, le soir et la nuit, il y a eu de la musique.

Dimanche 27 février : nous sommes allés à une petite ville où nous avons travaillé et posté le blog. Nous nous sommes posés en bivouac sur un campement Evengelique où nous avons testé mes talky-walkies . 

Lundi 28 février : nous sommes allés sur un parking près d’un bras de mer où la mer était trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès loin. Nous ne la voyons même pas.

Mardi 1er mars : des policiers nous ont parlé. Nous sommes allés en bivouac à playa el Arenal. Nous nous sommes baignés. La plage était jolie.

Mercredi 2 mars : nous sommes allés en bivouac à  playa Venao. Nous nous sommes baignés. La plage était jolie et il y avait de grosses vagues. 

Jeudi 3 mars : nous sommes allés sur une plage près d’un minuscule village où papa est aller acheté des croquettes pour Fauve. Je ne me suis pas baigné. Le sable était noir. Il a plu.

Vendredi 4 mars : je me suis promenés avec papa et Fauve la matin.  Nous sommes allés à un restaurant où nous nous sommes posés en bivouac. Pour rester gratuitement, il faut ramasser les feuilles tous les matins. Il y avait au moins 5 chiens. 

Hasta Luego

Jules

Suite et fin (…) du Costa Rica

Suite et fin (…) du Costa Rica

17 janvier 2022 – 16 février 2022

Plus nous prenons le temps de découvrir le Costa Rica, loin des circuits touristiques classiques et des parcs prétendument incontournables, plus nous apprenons à l’aimer …

Nous « chillons » comme on dit en anglais, prenant le temps de repasser par des endroits que nous avons aimé et de découvrir d’autres auprès desquels nous sommes passés trop vite … C’est le cas de la péninsule de Nicoya. Vous vous souvenez peut-être, nous l’avions découverte en s’arrêtant aux endroits clés que sont Tamarindo, Samara et Montezuma. Nous avions déjà bien aimé l’environnement, surtout sur Samara et la magnifique playa de las Piedras à Montezuma. Mais le côté très touristique et un peu trop « surfait » ne vous avait pas vraiment emballé. Et bien là, nous y retournons, mais cette fois-ci avec l’envie de prendre de temps de découvrir l’autre côté de la Péninsule, le plus discret, voire secret. Même si Maya nous surprend encore par son comportement sur certaines routes difficiles, nous la ménageons tout de même un peu et savons que nous ne pourrons pas l’emmener partout, même en saison sèche. Cela étant, nous allons ainsi découvrir la playa brasilito sur laquelle nous allons bivouaquer plusieurs jours. Elle est quasiment déserte, Maya se trouve un petit emplacement ombragé parfait pour elle, les couchers de soleil sont hypnotisants … C’est le calme absolu. Petits plus, la 4G arrive jusqu’à notre spot donc nous pouvons travailler et nous sommes à distance de marche d’un petit restaurant vendant des bières locales. 

Que demander de plus ?… Un autre coin de paradis ? La playa Minas, difficile d’accès mais quelle récompense en arrivant sur cette anse …. Nous sommes en plein week-end donc il y a pas mal de locaux mais chacun a son petit spot. Tout le monde est gai, souriant, accueillant. La plupart repartiront à la tombée de la nuit et nous serons quasiment seuls sur « notre » plage. Nous avons l’impression d’être de vrais robinsons … Nous aurons le plaisir de voir de beaux singes hurleurs, absolument indifférents au caniche qui leur aboie dessus. Nous observons la multitude d’oiseaux qui viennent se poser sur les arbres qui nous font de l’ombre. Ici par contre, pas de réseau donc il nous faudra bouger pour le début de la semaine. La plage étant un peu protégée, les vagues sont plus petites et cela donne un côté encore plus apaisant.

Autre plage, autre ambiance, Junquillal. En allant au bout de celle-ci, nous découvrons à marée basse des piscines naturelles. A nouveau, nous ne sommes entourés que de locaux, qui viennent pour la journée ou même uniquement à la tombée de la nuit pour admirer le coucher de soleil. C’est paisible, serein. Nous y prenons vraiment goût. Et encore une fois c’est l’occasion d’échanges curieux, bienveillants avec des locaux intéressés par Maya, par notre voyage, fiers aussi de nous parler de leur culture et de partager noix de coco et barbecue avec nous.

Il faut tout de même bien penser à avancer un peu … enfin reculer je devrais dire puisque nous souhaitons repasser la frontière du Nicaragua pour remonter vers le Guatemala dans un premier temps puis le Mexique ensuite. Le Nicaragua et le Guatemala exigeants des tests pour entrer sur le territoire, nous prévoyons de faire un test à Libéria puis de traverser Nicaragua, Honduras et Salvador sur 2 jours pour entrer au Guatemala sans avoir à refaire un nouveau test. Comme d’habitude, il faut voir un vétérinaire pour Fauve. Contrairement à d’habitude, la démarche va nous coûter un bras et faire monter un peu le stress car il nous faut un papier tamponné par les autorités pour la faire sortir du territoire et normalement cela prend 2-3 jours …. Nous aurons finalement le sésame le lendemain matin et faisons nos tests dans la foulée. Rien n’étant simple, le laboratoire nous annonce qu’ils ont des soucis avec leur machine et que les résultats pourraient arriver plus tard que d’habitude. Cela n’arrange pas nos plans vu que nous avons 72 heures pour arriver au Guatemala … Les résultats arrivent dans la nuit : tous les 3 positifs … Nous sommes un peu assommés par la nouvelle. Clairement, aucun des 3 n’a le moindre symptôme et nous ne nous attendions pas à cela. Nous sommes samedi 29 janvier ; il nous faut nous isoler pendant 6 jours. 

Et là, nous allons avoir une chance de fou … Par hasard, nous découvrons la plage Islita. C’est une toute petite crique, bordée d’un côté par un établissement hôtelier grand luxe et de l’autre par un cimetière perdu. En arrivant, nous nous posons sur le meilleur emplacement, à l’ombre d’un bel arbre qui nous permet en plus d’accrocher le hamac. Il y a, à une quinzaine de minutes de marche, un point d’eau potable pour se ravitailler régulièrement. Nous allons probablement vivre un des isolements les plus agréables qui soit … ! Samedi, nous assistons, de loin, à un mariage particulièrement classe directement sur la plage. Ce sera l’occasion pour Caroline de recevoir, en fin de journée un magnifique bouquet, ainsi que de jolies bougies. Cette plage est paradisiaque, nous avons un beau réseau et allons passer 6 jours à nous baigner, travailler, ramasser cailloux, coquillages et noix de coco, nous baigner, lire, jouer, admirer aras et singes araignées … 6 jours complets de détente qui nous font dire que finalement, ces tests étaient peut-être un signe que notre choix de remonter tout de suite n’était pas le bon … 

Au bout de ces 6 jours, aucun symptôme n’étant apparu, nous sommes officiellement « libres » de quitter notre isolement … Nous remontons vers Samara, appelés par une furieuse envie de baguette et de croissants … Il y a une boulangerie française là-bas qui était fermée lors de notre premier passage. Et bien, je vous assure qu’après autant de mois sans ces spécialités bien de chez nous, c’est un bonheur sans nom que de croquer dans une vraie pâte feuillettée … ! 

En chemin, nous en profitons pour faire réparer la vitre arrière de Maya, cassée quelques semaines plus tôt à Dominical. Difficile à croire mais impossible de trouver une fenêtre de rechange. Même nos contacts locaux, Luis et Ana ont été mis à contribution mais sans succès. C’est finalement un petit garagiste, spécialisé dans les pare-brises, que nous trouverons sur la route qui va nous trouver la perle rare et rendre à Maya sa superbe.

Nous nous arrêtons pour le week-end sur une nouvelle plage : la playa Iguanita. Changement total de décor : c’est l’endroit où les ticos viennent camper ! Nous avons donc du mal à trouver un emplacement pour Maya et, pour la première fois, nous serons loin d’être seuls pour passer la nuit de samedi à dimanche ! La mer est calme, ce qui est très appréciable et nous nous régalons encore de couchers de soleil splendides. Nous découvrons la vision du camping selon les ticos : ici, c’est en famille (nombreuse), avec hamacs, chaises, table, coussins, tentes, glacières, barbecue … les pick-up arrivent remplis de matériels et la musique est rarement bien loin. C’est festif, bon enfant et on se dit que c’est tout de même bien dommage qu’on ne puisse plus, en France, profiter de nos plages avec cette même liberté …

La pompe à eau de Maya (qui nous permet d’utiliser l’eau de notre réservoir directement au robinet de l’évier) donne des signes de faiblesses. Ann nous indique chez qui nous pouvons en trouver une neuve. Pour se faire, il nous faut retourner sur San José. En route, nous allons nous poser tout d’abord en bord de rivière à San Matteo, pause bien fraîche après ces derniers jours chauds et secs. Et nous retrouvons le plaisir de nous baigner/laver dans une eau douce et plutôt froide.

Après San José, le retour à notre petite auberge de jeunesse et à notre pizzeria préférée, nous changeons donc la pompe à eau de Maya. C’est un peu plus compliqué que prévu et il nous faudra l’aide d’un plombier (…) pour faire un peu de soudure mais finalement bomba de agua … lista !

Le document de sortie du territoire pour Fauve est valable 21 jours. Il nous faut donc nous rapprocher de la frontière. Mais avant, Michel préfère faire la révision de Maya. Mine de rien, depuis juillet, nous en sommes à près de 20.000 kilomètres parcourus et nous ne l’avons pas ménagée, notre maison roulante, avec les pistes caillouteuses du Bélize, les routes cabossées du Guatemala, les chemins terreux et parsemés de trous menant à nos plages costaricaines isolées …C’est à nouveau Ann qui nous a donné le nom de son garagiste de confiance. Nous prenons rendez-vous avec Mauricio pour le lundi suivant. 

En attendant, nous continuons à découvrir des endroits plus discrets du Costa Rica. Nous allons avoir un vrai coup de cœur pour un endroit qui s’appelle Frog’s Heaven (paradis des grenouilles). C’est un jardin privé, tenu par une famille super attachante, qui y a créé un vrai refuge pour grenouilles et oiseaux de tous genres. Après avoir eu le droit de bivouaquer sur leur terrain, nous allons avoir le droit à une visite guidée, avec 2 guides pour le prix d’un ( 😉 ) de leur splendide terrain qu’ils ont complètement pensé et planté pour permettre à ces espèces de s’épanouir au mieux. Nous sommes très loin des structures aseptisées qui en oublient parfois le bien-être animal. Ici, tout est fait pour que les animaux s’épanouissent et se reproduisent en paix. Enfin, sauf quand certains touristes demandent à ce que les grenouilles leur soient apportées sur un plateau, dans un endroit propice aux belles photos avec la lumière qui va bien, et ce sans avoir à trop marcher …. Et si, cela existe, même ici … Alors que c’est tellement plus agréable de se balader tantôt le nez en l’air, tantôt au ras du sol, à la recherche de ces animaux qui, eux, nous voient arriver de loin !

Nous reprenons la route vers Sarapiqui et son rio si vivant. En arrivant sur notre bivouac en bord de rivière, nous discutons avec des locaux qui, non contents de nous offrir des pâtisseries locales, nous livrent le secret du coin : une cascade perdue dans la jungle de toute beauté à 15 minutes à peine de notre bivouac… Le lendemain, nous voici donc partis, à remonter le lit de la rivière, en escaladant pierres et rochers (Caroline a adoré …) pour trouver cette fameuse cascade Diana. Et une petite heure après (et non 15 minutes quand même …), nous voici devant ce majestueux spectacle. Cette cascade, perdue au milieu de la jungle, uniquement accessible par la rivière (où un petit sentier très boueux que nous prendrons pour rentrer) se mérite et c’est cela qui la rend si magique. Quelques locaux sont déjà là et ils auront même la gentillesse de nous attendre au retour pour que nous ne nous perdions pas sur le sentier pas du tout balisé. Encore une fois, nous sommes charmés par le naturel et la bienveillance des ticos. Nous qui avions entendu qu’il était difficile, au Costa Rica, d’échanger avec les locaux … Ces dernières semaines nous ont démontré de façon flagrante le contraire !

Pendant que Maya fait son check-up chez Mauricio, nous allons nous poser 3 jours dans une location. Un petit incident AirbnB (propriétaire qui refuse la réservation une fois que nous sommes arrivés à destination) nous amène à nous retrouver dans un appartement géant (2 chambres, 2 salles de bain) dans un condominium avec piscine, salle de sport, agent de sécurité à l’entrée … Autant vous dire que cela nous fait un peu bizarre mais bon, on ne refuse pas un brin de confort … La douche chaude est topissime. Par contre, pour la piscine, c’est raté car il y a un vent de folie qui nous dissuade de la tester.

Une fois Maya récupérée, avec, en prime un lavage complet, nous nous dirigeons vers la frontière. Mais quelle frontière me direz-vous ? Et bien, vu qu’à priori celle du Nicaragua ne nous était pas favorable, nous avons opté pour descendre plus au Sud, vers le Panama. Il y a 2 frontières entre le Costa Rica et le Panama mais l’une d’entre elles semble être très problématique pour ce qui est du passage des animaux domestiques (enfin surtout très habituée au rackettage en bon et due forme d’une centaine de dollars pour chaque animal), nous décidons de tenter notre chance au poste de Sixaola, sur la côte Caraïbes. Il nous faut donc repasser par Cahuita (et son fameux glacier). Par contre, bonne nouvelle : pas besoin de test pour aucun d’entre nous. 

Demain, nous devrions être au Panama … 

Semaines 32, 33 et 34

Semaines 32, 33 et 34

Sonia et moi, le cow-boy.

Buenos Dias

Résumé du jeudi 3 et du vendredi 4 : nous sommes sortis de l’isolement. Nous avons déjeuné au restaurant. Nous sommes allés sur la plage de Samara. Nous nous sommes promenés et nous avons profité du coucher de soleil.

Samedi 5 février : nous avons réparé la vitre arrière de Maya. Nous sommes allés sur la jolie plage de Iguanita. Nous nous sommes baignés. 

Dimanche 6 février : papa et maman se sont promenés sur la plage. Il a fait chaud. Nous avons vu un magnifique coucher de soleil. Je me suis planté une énorme épine de cactus dans la main. Ça m’a fait très mal.

Lundi 7 février : nous avons passé la matinée sur la plage. Nous sommes allés le soir en bivouac près de belles cascades.   

Mardi 8 février : nous sommes restés toute la journée au même endroit. Avec papa, nous avons sauté de rocher en rocher pour aller voire une belle cascade.   

Mercredi 9 février : nous nous sommes lavés avec l’eau froide de la cascade. Nous sommes retournés à San José. Nous sommes allés chez Andrew. Nous avons mangé des pizzas au même endroit que la dernière fois. La nuit a été froide.

Jeudi 10 février : nous avons petit-déjeuné chez Andrew. Papa a mis la voiture chez le garagiste car il y avait une fuite sur la pompe à eau. Nous avons déjeuné dans un très bon restaurant pendant que Maya se faisait faire une petite vérification.  

Vendredi 11 février : nous avons travaillé. Nous sommes allés dans une réserve naturelle de grenouilles : Frog’s Heaven. 

Samedi 12 février : nous avons visité le parc et vu : des grenouilles vertes avec des points noirs, des grenouilles avec des jeans et des gants bleus :-), des grenouilles vertes avec des doigts et des orteils oranges, des flancs bleus et des yeux rouges. Nous sommes allés près du volcan Poas.

Dimanche 13 février : nous avons fait une balade difficile (gros cailloux, boue…) pour aller à la belle et froide cascade Diana. Nous avons pris un chemin plus facile pour rentrer. Nous sommes allés à Heredia, une petite ville à côté de San José. Nous avons du trouver à nous loger car papa devait envoyer Maya chez le garagiste pour une grosse révision. Nous sommes allés dans un appartement dans un condominium. Il y avait : un sèche-linge, un lave-linge, une douche chaude et une télévision.

Lundi 14 février : bonne Saint-Valentin❤️ ! Nous avons passé la journée au condominium. Nous nous sommes promenés. J’ai fait une journée télé.

Mardi 15 février : nous sommes restés toute la journée au condominium. Papa et maman se sont fait leur restaurant de Saint-Valentin en retard.

Mercredi 16 février : nous avons mis les bagages dans la voiture et nous sommes allés sur une plage près de Cahuita.

Jeudi 17 février : nous sommes allés travailler sur la place de Cahuita. Nous avons passé la frontière du Panama. Nous n’avons pas pu passer par la seule route qui allait dans les terres à cause d’une manifestation. Nous sommes restés en bivouac là où nous étions bloqués.

Vendredi 18 février : nous avons passé une bonne partie de la journée  à attendre que la route ouvre et nous n’avons pu passer qu’en milieu d’après-midi. Nous sommes allés en bivouac à l’embarcadère pour aller à Bocas del Toro.

Samedi 19 février : nous avons pris le ferry pour aller à Bocas del Toro. La ville même était jolie. Nous sommes allés à une plage avec de grosses vagues🌊. J’ai perdu mon masque :’( .

Dimanche 20 février : nous nous sommes baignés dans les vagues géantes et nous nous sommes promenés. Nous sommes allés en bivouac sur une plage, près de la ville de Boca del Toro.

Lundi 21 février : nous avons fait une sortie en mer super !!!!  Nous nous sommes baignés sur une plage paradisiaque, nous avons fait du snorkeling et nous avons vu plein de star fishs. C’était superbe !!!!!! Nous nous sommes posés en bivouac à Boca del Drago. La baie s’appelle comme ça car, Christophe Colomb, pendant un de ces voyages, après avoir été malmené par une tempête, a trouvé refuge dans cette baie. Il y a senti de la chaleur.

Mardi 22 février : nous sommes allés à Playa Estrellas. Nous avons vu pleins d’étoiles de mer. Nous nous sommes posés en bivouac au même endroit que dimanche.

Mercredi 23 février : nous sommes partis de Bocas del Toro. Nous sommes allés sur le continent. Nous sommes allés à Boquete. C’est une ville de montagne. Nous sommes allés dans un hostal où il y avait des livres en français et un trampoline.

Jeudi 24 février : nous nous sommes promenés et nous avons vu un magnifique parc de fleurs. Papa s’est fait couper les cheveux. Nous avons mangé au restaurant et pris des glaces. Nous avons passé une deuxième nuit à l’hostal. 

Vendredi 25 février : nous sommes allés sur une montagne pour voir des quetzals. Nous n’en n’avons pas vu. Nous sommes allés en bivouac près de chez des cow-boys. 

Hasta Luego 

Jules

 

 

Semaine 31 🇨🇷

Semaine 31 🇨🇷

Buenos Dias

Samedi 29 janvier : nous sommes tous les trois positifs au Covid-19 et heureusement asymptomatiques ! Nous sommes allés nous isoler sur la playa Islita. Il y avait des vagues et la plage était jolie. Il y a eu un mariage. Semaine et blog spécial, ce sera un jour, un animal.

Toucan : les toucans, avec leur beau bec et leurs couleurs, sont le symbole de l’Amérique Latine qui l’appelle « banane volante ». Il y a 6 espèces : le toucan à carène, le toucan à mandibule noir, le toucan à oreilles jaunes, l’acari à bec ardent, l’acari à collier et le toucan émeraude. Ils vivent du Mexique à l’Argentine. 

Singe🦍 : il en existe quatre espèces au Costa Rica : le singe hurleur, le singe araignée, le singe titi et le singe capucin. Le singe hurleur, le plus bruyant, mesure 1m et pèse 10kg, il peut être entendu à 5 km à la ronde. Le singe araignée, le plus agile, mesure 1m50 et pèse 2kg. Le singe titi ou singe écureil, est le plus petit, il y a deux sous-espèces : à couronne noire et à couronne grise. Le singe capucin, le plus intelligent, est le seul singe ommnivore.

Ara🦜 : les aras font partis des animaux symboliques du Costa Rica. Il y a deux espèces au Costa Rica (toutes les deux en voie de disparition) : le ara de Macao, mesure 86cm, pèse 1kg, est rouge, jaune et bleu. Le ara de Buffon, mesure 90cm, pèse 1,4kg, est vert avec la queue rouge-orange et bleu.

Paresseux : il en existe 2 espèces : le paresseux à gorge brune et le paresseux d’Hoffmann. Le paresseux à gorge brune, couleur gris-marron à la tête crème. Il peut tourner la tête à 300°. Ses bras sont deux fois plus long que ses jambes. Il a trois doigts et trois orteils. Le paresseux d’Hoffmann, couleur claire, peut incliner la tête à 40°. Il a trois doigts et deux orteils. 

Cassique de Montezuma (oropendola)🕊 : le cassique de Montezuma, est un oiseau d’Amerique central. Il vit sur les lisières et les clairières de forêt. Le mâle se balance en chantant. 

Raton laveur🦝 : le raton laveur est un mammifère omnivore. Il a une queue blanche avec des anneaux noirs (ou le contraire). Il pèse entre 3,9kg et 9kg et mesure entre 60 et 100cm.

Hasta Luego 

Jules

Semaine 30 🇨🇷

Semaine 30 🇨🇷

Buenos dias

Samedi 22 janvier : nous sommes allés sur une plage avec des piscines naturelles. Je me suis baigné et maman se relaxait. La plage était jolie. L’eau des piscines était chaude.  

Dimanche 23 janvier : nous sommes restés une bonne partie de la journée sur la plage. Je me suis baigné. Nous sommes allés manger pour la troisième fois au restaurant Las Olas (les vagues). Nous avons dormi sur le parking.

Lundi 24 janvier : nous n’avons pas bien dormi à cause des moustiques. Avec papa, nous avons promené Fauve🐕 et nous avons vu un beau lever de soleil. Nous sommes retournés sur la playa Brasilito. 

Mardi 25 janvier : nous sommes restés toute la journée sur la plage Brasilito. Il a fait très chaud. Nous nous sommes baignés. J’ai joué. Papa est allé sur l’île d’en face à la nage. Papa nous a cuisiné des saucisses et des pommes de terre dans la cendre du le feu qu’il avait allumé. 

Mercredi 26 janvier : nous nous sommes ensablés en partant de la playa Brasilito. Heureusement, nous nous sommes désensablés car ça devient la spécialité de papa et maman 🤣🤣🤣🤣. Nous avons pris l’apéritif chez Patrick et Mina, des français rencontrés près de Playa Grande et de Tamarindo. Nous sommes allés à Liberia. Nous nous sommes garés sur le parking d’un petit hôtel près d’un laboratoire pour faire des tests PCR pour rentrer au Nicaragua.

Jeudi 27 janvier : nous avons dû changer de stationnement et sommes allés sur le parking d’une banque où il y avait du wifi. Avec papa, nous avons acheté des piles et fait des photocopie de papiers pour passer la frontière du Nicaragua. Maman travaillait dans la voiture. Nous avons mangé tous les trois dans un restaurant mexicain. Nous nous sommes promenés et nous avons trouvé un vétérinaire pour que Fauve puisse avoir son vaccin contre la rage et pour faire des papiers pour qu’elle puisse rentrer au Nicaragua.

Vendredi 28 janvier : nous avons fait notre test PCR pour le Nicaragua. Nous avons travaillé au restaurant mexicain. Nous nous sommes promenés. Nous nous sommes pris une glace. Nous avons dormi au même endroit. 

Hasta Luego 

Jules 

Costa Rica, la suite mais pas la fin

Costa Rica, la suite mais pas la fin

25 décembre 2021 – 16 janvier 2022

Samedi 25 décembre : la plupart d’entre vous passent sans doute leur matinée devant le sapin de Noël. Pour nous, ce sera un réveil tout simplement magique … Des toucans ont décidé de nous souhaiter le bonjour. Ils sont 2, 3, 5, passent d’un arbre à un autre … Que c’est beau ! …. Caroline rêvait de les voir évoluer en liberté depuis longtemps. C’est chose faite ! Nous allons les observer un long moment, à l’œil nu mais aussi aux jumelles pour les voir comme s’ils étaient posés à 10 centimètres de nous. Et bien sûr les appareils photos crépitent … Vous saviez que les toucans avaient le dessous de la queue rouge ?! Nous non … Et ces regards si doux … Encore une fois, moment suspendu et sans avoir à franchir les grilles (payantes) des parcs et réserves nationaux. Vraiment, si nous avons un conseil à donner, prenez le temps de découvrir le Costa Rica, aiguiser vos oreilles, ouvrez vos yeux et vous pourrez vivre des expériences identiques voire plus riches que dans des parcs bondés et pas particulièrement bon marché …

Nous continuons notre descente vers le Sud de la péninsule d’Osa. La route est splendide, à fleur de falaise parfois. Les points de vue sont magnifiques, même si les nuages sont parfois de la partie. C’est à cet endroit que se trouve l’un des parcs les plus connus du Costa Rica : le parc de Corcovado. Nous ne le ferons pas car l’accès est extrêmement cher et qui veut voyager longtemps doit ménager son budget … Par contre, nous allons découvrir une très jolie plage, très locale, Playa Blanca. L’absence de vagues lui donne un air très paisible. Encore une fois, les locaux nous accueillent avec de grands sourires. Nous serons même conviés à visiter une maison faite à partir de containers qui vient juste d’être rénovée. De quoi donner des idées  … 😉 Le 25 au soir, nous assistons à un concours d’embarcations illuminées. L’ambiance est détendue, joyeuse. Nous nous sentons bien là aussi …

Toujours accompagnés de Jacky & Régine, nous prenons la route vers la côte Caraïbes. Nous allons nous séparer en chemin, après un arrêt sur la très locale playa Linda et repasser vers la côte Pacifique centrale qui nous plaît tant. Nous nous posons à nouveau sur notre spot de rêve d’Esterillos Este. C’est là que Fauve va se décider à nous faire une nouvelle frayeur : elle disparait vers 5 heures du matin … Michel et Caroline vont parcourir la plage de long en large pendant plusieurs heures. Les locaux (et expatriés) avertis vont organiser une vraie chaîne de solidarité, envoyant la photo de Fauve sur tous les groupes Facebook ou Whatsapp locaux, proposant à Michel d’emprunter leur vélo pour faciliter les recherches … Finalement, après 6 heures de recherches, elle est retrouvée à plusieurs kilomètres du spot. Elle a traversé une route très passante, est passée dans la jungle et a fini chez un couple d’américains, membre d’un des groupes whatsapp contactés. Nous avons eu tellement de chance ! Et nous sommes tellement reconnaissants d’avoir trouvé si rapidement et si aisément le soutien de toute la communauté locale … Merci à Beth et son mari, Kathy & Rob, Christine et son mari ainsi qu’à tous les anonymes qui ont pris nos numéros, nous ont aidé à la chercher, nous ont rassurés … Cette solidarité n’a pas de prix.

Remis de nos émotions, nous repartons et traversons le pays pour rejoindre la côte Caraïbes. En chemin, nous nous arrêtons 2 jours à Orosi, charmant village situé au Sud-Est de San José, dans une vallée verdoyante et si apaisante … Nous nous garons devant une auberge de jeunesse qui, pour un prix modique, nous donne accès aux douches, à la cuisine, à leur joli patio et au wifi. C’est vraiment un compromis parfait pour nous, quand il s’agit de bivouaquer dans des endroits plus urbains. 

Nous allons ensuite tenter d’apercevoir de plus prêt, le volcan Turrialba. La route pour y accéder est un cauchemar pour Maya. Arrivés à son pied, nous aurons le temps de l’apercevoir quelques minutes avant qu’il ne soit à nouveau cacher par les nuages. Le temps de se rendre compte que les possibilités de bivouac sont plus que limitées (une seule option, bien trop chère pour ce que c’est), nous décidons de redescendre par une autre route, qui sera tout aussi cauchemardesque ! Nous trouverons refuge pour la nuit chez les policiers. Non, pas en cellule, nous vous voyons venir ! Mais sur leur parking, avec un super accueil aussi. Ils nous donneront même en repartant les coordonnées de leurs collègues à Puerto Viejo si besoin.

Nous arrivons à Cahuita, le plus reggae des villages costariciens. L’ambiance y est très cool… Et devinez qui nous retrouvons sur place ? Jacky et Régine ! Nous décidons de fêter le Nouvel An avec un jour d’avance pour ne pas faire comme tout le monde … et éviter les bains de foule ! Ils ont déjà fait le parc de Cahuita et nous le recommandent chaudement. Nous décidons de le découvrir le 01 janvier, en espérant y rencontrer moins de touristes. En attendant, nous allons jusqu’à Manzanillo, le bout de la route. La plage est très chargée. Nous sommes en pleine période de vacances pour les costariciens mais c’est aussi la haute saison pour les touristes étrangers. Un van rouge attire notre attention. Tiens des plaques françaises… Michel va engager la conversation …Lise et Hervé sont en périple depuis 5 ans et vont encore continuer à vadrouiller, au moins jusqu’à mars/avril de cette année. Hervé est un passionné d’ornithologie, Lise une écrivaine enthousiaste et fine cuisinière. Ils vont gentiment garder un œil sur Fauve le temps que nous découvrons le parc de Manzanillo et son belvédère splendide.

Le lendemain, ce sera donc la visite du parc de Cahuita. Nous devons à nouveau laisser Fauve avec Maya. Le parc ( dont l’accès n’est pas vraiment payant : seule une donation est demandée à l’entrée) est splendide. Le sentier suit une mer turquoise, bordée par des plages de sable blanc, ce qui est très rare ici. Après quelques minutes, nous avons la chance de voir un paresseux bouger.. , enfin il a bougé, n’est-ce-pas ? Si, si un petit peu … Cela reste un paresseux, hein, pas un singe ! D’ailleurs en parlant de singes, nous aurons la chance de voir pléthore de capucins, dont une maman et son bébé, ainsi que des ratons laveurs particulièrement chapardeurs et manifestement très habitués à la présence humaine. Nous tomberons aussi sur un crocodile en pleine séance de ventilation gueule ouverte, sur un serpent très doué dans l’art du camouflage, ainsi que sur de belles espèces d’araignées. Après 5 heures de balade, nous décidons de revenir à la voiture. Il y a encore beaucoup à parcourir au sein du parc mais Fauve est seule depuis déjà bien longtemps. Nous n’allons pas faire beaucoup de parcs au Costa Rica mais celui-ci est vraiment un inmanquable, notamment pour son environnement si caraibéen …

Nous allons pendant ce séjour sur la côte Caraïbes faire également la rencontre de Alain, français expatrié au Costa Rica depuis quelques années déjà. Il a ouvert une boulangerie française à Puerto Viejo et a, en plus, la bonne idée de vendre du fromage … Le bonheur ! C’est une mine d’information et nous allons passer un bon moment à discuter ensemble. Autres expatriés français croisés en chemin : les propriétaires d’un glacier à la sortie du parc de Cahuita. Etape incontournable pour les amateurs que nous sommes et vous pouvez nous faire confiance : elles sont divines ! 

Jacky et Régine sont partis un peu avant nous. Nous reprenons la route et nous arrêtons à un endroit qu’ils nous ont conseillés dans la vallée d’Orosi : les ruines d’Ujarras. Il s’agit d’un vestige de la première église construite au Costa Rica au 17ème siècle. En soit, les ruines n’ont rien de vraiment particulier en dehors de l’histoire qui en ressort (et notamment le déplacement du village d’Ujarras suite aux risques accrus d’innodations et de glissement de terrain) mais elles sont entourées d’un très beau parc, rempli d’oiseaux et peuplé d’arbres majestueux. Cela va être l’occasion pour nous d’observer les oropendolas, ces oiseaux un peu « perchés » qui se balancent d’avant en arrière quand ils chantent. Et que dire de leur plumage noir et jaune qui se déploit en vol … Magnifique ! Michel apercevra même des perroquets verts dans les interstices des pierres de l’église. Nous prenons vraiment plaisir à déambuler dans ce jardin si paisible et bucolique …

Nous allons ensuite reprendre une route de montagne déjà empruntée il y a quelques semaines en espérant la voir sous moins de nuages et surtout en faisant un arrêt à un endroit que nous a conseillé Hervé et qui est connu pour être un vrai spot d’observation des quetzales. Ces oiseaux, qui ont donné leur nom à la monnaie du Guatemala, sont rares et très difficiles à repérer. Ils sont d’un beau vert et ont une queue très allongée magnifique. L’altitude à laquelle nous nous trouvons est parfaite pour eux. Pour nous, cela signifie bivouac au frais avec sortie des polaires et des pantalons longs mais cela fait aussi du bien ! L’endroit nous plait beaucoup, c’est vert, calme, vallonné, frais … La montagne ça vous gagne ! Par contre, nous sommes un peu déçus car il est impossible de sortir de la route et de marcher un peu. Tous les sentiers ont été privatisés par les établissements hôteliers du coin et même les spots d’observation connus sont fermés. Il faut un guide pour y accéder … Parfois, les quetzales se montrent en bord de route mais nous n’aurons pas cette chance. Une prochaine fois c’est sûr !

Après avoir passé à nouveau quelques jours sur la côte Pacifique centrale, nous remontons vers le centre du pays pour découvrir la région de La Fortuna et le volcan Arenal. En chemin nous allons bivouaquer 2 jours chez Luis. Luis est un costaricien, lui-même grand voyageur. Il a parcouru le continent américain dans divers véhicules, de la moto au camping car et adore recevoir dans son grand jardin atypique des voyageurs de tout pays pour parler voyage et aventures. Il possède une collection de voitures et motos impressionnante et a recréé sur son grand terrain un village ambiance western avec son bureau du shérif, sa banque, son église et sa potence … Philippe, tu adorerais ! 

Pour monter vers la jolie ville de La Fortuna, il faut repasser par la belle route qui passe par La Paz Garden Waterfall. C’est un coin que nous adorons. Le paysage est très valloné, verdoyant et la route est bordée de haies d’hortensias incroyables … C’est un des points que nous apprécions ici, au Costa Rica. Le pays n’est pas très grand mais il est très facile de changer de décor (et de température) en à peine quelques heures de route. Nous arrivons de nuit sur La Fortuna et trouvons à nous loger sur le parking d’une auberge de jeunesse. Jules va même, le lendemain, se trouver un (grand) copain pour une partie de ping-pong rythmée ! Et que dire de la douche chaude … le bonheur des petites choses… 

D’ailleurs, en parlant de douches chaudes, étant à proximité d’un volcan, le Tenorio, nous allons avoir la chance de pouvoir se détendre dans des sources d’eau chaudes très agréables … et gratuites ce qui est à noter car ce n’est pas toujours le cas. Des coatis par dizaine vont s’inviter sur le chemin en quête de nourriture. Fauve est comme une folle dans la voiture. Ils doivent être tellement habitués à ce que certains touristes les nourrissent que dès qu’une voiture ralentit, ils surgissent tous des fossés et viennent quémander jusque sous les fenêtres. Si vous laissez une porte ouverte, ils n’hésiteront pas à grimper dans le véhicule pour faire leur marché !!

Notre route nous conduit ensuite vers le lac Arenal et son volcan éponyme. Nous allons avoir la chance de voir un superbe coucher de soleil sur le volcan parfaitement dégagé, ce qui est très rare. D’ailleurs, nous n’aurons plus l’occasion de le voir sans son bonnet de nuages du reste du weekend. Le lac est très beau, sauvage et particulièrement venteux. Nous allons trouver un bivouac au bord de l’eau, sur une micropéninsule. La vue est spectaculaire. Le vent se lève en cours de soirée pour ne plus se calmer. Mais nous sommes heureux dans ce petit cocon et Maya est plus confortable que Tiny dans ce type de situation ! Seule ombre au tableau : 2 français en voiture de location et tente de toit vont s’installer à quelques mètres de nous pour la nuit et ne trouveront pas utile de nous saluer ni en arrivant, ni en repartant … Alors, nous ne sommes pas obligés de prendre l’apéritif avec tous les français que nous croisons (ça, on le fait très bien tous seuls !! 😉 ) mais disons que dans le milieu des vanlifers, ça se fait de se présenter à son voisin … D’ailleurs dans la vie de tous les jours, même sans être en van, cela se fait, non ?… Enfin bref …

Le lendemain, Nous allons admirer le rio Celeste mais encore une fois, pas en accédant au parc Tenorio. L’entrée est bien évidemment payante et surtout, nous sommes le weekend et les 2 parkings sont remplis ! Cela laisse présager du monde à l’intérieur. Le côté « tout le monde marche les uns derrière les autres jusqu’au spot photo » ne nous emballe pas vraiment… Nous aurons l’occasion d’admirer sa couleur sur un spot 100% gratuit et nettement plus authentique. Alors, oui, nous ne verrons pas la cascade et la fameuse rencontre des eaux bleues et marron mais ce sera pour une prochaine fois, avec moins de monde …

En redescendant vers la côte Pacifique nous allons faire une halte magique chez Fernando et sa femme Vera. Ils possèdent un très grand terrain en hauteur sur lequel ils ont construit quelques cabanas rustiques et où ils accueillent des campeurs. Nous sommes seuls sur un promontoire exceptionnel avec une vue à couper le souffle sur la péninsule de Nicoya. Le cadre est paradisiaque. Nous passons une bonne partie de l’après-midi les jumelles vissées sur les yeux, à observer la multitude d’oiseaux nichées dans les arbres. Michel verra même un toucan le lendemain matin au réveil. Cet endroit nous donne l’impression de surplomber le monde et invite à une contemplation très bénéfique. C’est un vrai coup de cœur pour tous les 3, d’autant que nos hôtes sont d’une gentillesse désarmante. Pura vida, nous y sommes …  

Semaine 29 🇨🇷

Semaine 29 🇨🇷

Buenos dias

le goinfre

Samedi 15 janvier : nous sommes allés à La Collina où nous avons profité d’une magnifique vue 🤩 sur la péninsule de Nicoya. 

Dimanche 16 janvier : nous avons travaillé au rancho. Nous avons rencontré les propriétaires et ils sont gentils. Nous sommes allés en bivouac sur la plage de Esterillos Centro. Sur le chemin, papa et maman m’ont acheté des tongs neuves car les autres étaient abîmées. 

Lundi 17 janvier : nous avons vu une maison 🏡. Nous avons dîné dans un restaurant-hôtel. Les propriétaires, très gentils, nous ont proposé de bivouaquer derrière le restaurant-hôtel. Nous avions douche et toilettes à disposition. 

Mardi 18 janvier : nous sommes retournés à Tamarindo. Je me suis baigné. Avec papa, nous sommes allés nous promener à Tamarindo pendant que maman travaillait 💻.

Mercredi 19 janvier : nous avons vu deux maisons. Nous avons rejoint par surprise Jacky et Régine à Playa del Coco. Nous avons fêté l’anniversaire de Jacky🎉.

Jeudi 20 janvier : Jacky et Régine sont repartis vers le Nicaragua. J’ai joué sur le parc de skateboard : d’abord seul, après avec ma voiture télécommandée puis enfin avec des Costariciens. Nous sommes allés à la Playa Brasilito. Nous avons vu un coucher de soleil flamboyant 🌅.

Vendredi 21 janvier : nous sommes retournés dans un restaurant où nous sommes déjà allés. Nous sommes allés sur une plage 🌊 magnifique où il y avait des singes hurleurs et des perruches.

Hasta Luego

Jules

Semaine 28 🇨🇷

Semaine 28 🇨🇷

Buenos dias

Samedi 8 janvier : nous sommes allés dans la petite ville de Jaco. Nous nous sommes pris des glaces. Nous nous sommes posés en bivouac près d’une plage, en face d’un hôtel. Je me suis baigné pour la première fois de l’année.

Dimanche 9 janvier : des gardes nous ont demandé gentiment de partir car c’était une reserve naturel donc nous sommes allés sur une autre plage, près d’un restaurant où nous avons bu un coup. 

Lundi 10 janvier : nous sommes passés devant une maison avec un grand terrain que nous avons bien aimée. Nous avons visité deux maisons. La deuxième, était devinez quoi… La maison devant laquelle nous sommes passés le matin. Étonnant non !? Nous avons donc dormi au même endroit et nous avons assisté à un superbe coucher de soleil.

Mardi 11 janvier : nous sommes allés chez Luis. Pour rentrer, nous avons dû dégonfler les pneus et démonter le toit. Il y avait de très beaux animaux : un toucan, des perroquets, des paons et une cochonne. Il y avait un décor Western. Il y avait le bureau du shérif, la prison et la banque. Luis est fan de voitures donc il y en avait partout : des Porsches, des 4×4…

Mercredi 12 janvier : nous sommes restés toute la journée chez Luis. Nous avons beaucoup travaillé. J’ai joué. Le soir, papa nous a fait de succulents hamburgers. 

Jeudi 13 janvier : nous avons vu Luis, le propriétaire. Il est très gentil. Papa a dû re-démonter le toit pour passer. Deux messieurs nous ont aidé à regonfler les roues. Nous nous sommes posés de nuit sur le parking d’un hostal. Sur le chemin, nous avons vu le volcan Arenal dans un magnifique coucher de soleil. C’était magique !

Vendredi 14 janvier : j’ai joué au ping-pong avec un canadien puis nous sommes allés aux sources chaudes de la Fortuna. Il y avait beaucoup de courant mais c’était quand même super.  Nous sommes allés sur une petite pointe où il y avait beaucoup de vent. Sur la route nous avons vu des coatis.

Hasta Luego

Jules

Costa Rica 1ère partie

Costa Rica 1ère partie

4 décembre 2021 – 24 décembre 2021

Après un passage de frontière long (encore 4 heures) mais sans difficultés particulières, nous voici au Costa Rica. Nous allons nous poser 2 jours dans une finca, la finca Canas Castilla, située à quelques kilomètres de la frontière. C’est un lieu un peu hors du temps, tenu par un couple suisse installé au Costa Rica depuis de nombreuses années. Ils possèdent une propriété immense, dans laquelle ils ont même créé 3 sentiers de randonnée. Ils louent des cabanas et acceptent des vanlifers comme nous. Nous allons avoir la chance de voir des signes araignées passer tous les soirs au-dessus de Maya, un paresseux descendre de son arbre à la nuit tombée, un crocodile nager dans la rivière en contre-bas, ainsi que des dizaines d’espèces arboricoles locales. Le ton est donné : nous sommes bien sur la Côte Riche, riche d’une flore et d’une faune variée et protégée, mais aussi riche d’une eau omniprésente. Nous sommes supposés être en fin de saison des pluies mais les voyageurs croisés sur les semaines précédentes qui revenaient du Costa Rica ont eu beaucoup de pluie et nous aurons, tous les soirs, droit à notre belle averse.

En repartant, nous allons croiser Jacky et Régine qui nous talonnent : ils récupèrent notre emplacement pendant que nous démarrons la découverte de la côte pacifique Nord. Nous longeons la côte mais sommes un peu surpris de ne pouvoir que très rarement accéder à la mer. Le début de la côte est colonisé par des condominiums, ces grands complexes privés, luxueux, très sécurisés, prisés des nord-américains . Ce n’est pas vraiment ce que nous sommes venus chercher et nous nous inquiètons un peu. Premières discussions en cours de route : un couple de canadiens, un couple de français, un costaricain qui est de passage car il a grandit et vit aux US. Bon … Après un bivouac qui nous offre une vue de folie sur le Pacifique, nous redescendons vers le niveau de la mer et nous posons sur notre première plage costaricaine pour le déjeuner. La Playa Hermosa est très jolie, propre (c’est certainement ce qui aura le plus marqué Michel en arrivant dans ce nouveau pays), animée avec ses restaurants les pieds dans le sable et nous y voyons iguanes et écureuils à profusion. 

Notre bivouac pour la nuit sera sur la plage de Tamarindo. Tamarindo est une station balnéaire très touristique, remplie de restaurants branchés, de jolies boutiques de souvenirs, de tours opérators vendant cours de surf, promenades à cheval ou balades en bateau. Elle est surnommée Tamagringo et nous comprenons vite pourquoi ! Même si les Ticos (nom donné aux costaricains) investissent les bords de plage en fin de journée, le reste du temps, nous sommes entourés d’américains ! Mais ils ont bon goût car la plage est très jolie, les vagues impressionnantes font la joie de Jules et nous avons la chance de nous trouver un spot les roues dans le sable, face à un paysage de carte postale. Nous allons y rester 2 jours et faire la connaissance d’Ann, première costaricaine à décider de vivre à plein temps, seule, dans son van, un sprinter comme Maya ! Nous visitons nos maisons respectives, échangeons bons plans et coordonnées afin de pouvoir se croiser à nouveau sur la route. Nous trouvons les ticos souriants, détendus et accueillants. Il nous faut même parfois insister pour essayer de parler espagnol sinon c’est l’anglais qui prend le dessus. Il faut tout de même bien que nous pratiquions pour nous améliorer !

Après 2 jours de farniente, nous reprenons la route pour longer la péninsule de Nicoya. Nous nous arrêtons de nuit vers Samara, un autre village balnéaire connu pour être plus francophone. Le réveil, dans ce cas est toujours un peu une surprise. Et là … c’est une bonne surprise ! La plage est encore plus spectaculaire, nous sommes un peu excentrés et donc quasiment seuls à en profiter. C’est magique ! Par contre, Caroline va avoir ses 2 premiers « vents » du voyage : 3 touristes croisés sur la plage en début de matinée qui ne trouveront pas pertinent de répondre à son bonjour … Comme quoi, être en vacances ne permet pas toujours de se « re » connecter au monde extérieur … A l’inverse, aucun tico passant devant Maya ne manquera de nous sourire, nous saluer, voire échanger des mots gentils. 

Nous déplaçons un peu Maya pour se raprocher du village. Nous allons avoir la chance de nous garer juste devant un hôtel tenu par des français qui sont en train de finir de le remettre en état avant l’inauguration prévue pour la semaine suivante. Cela va donner lieu à quelques échanges et une visite super intéressante. Samara est un village plus cosy et plus typique que Tamarindo et nous aimons beaucoup l’atmosphère qui s’y dégage. Premier coup de cœur d’autant que les couchers de soleil se révèlent extraordinaires ! 

Nous retrouvons Jacky et Régine sur la plage de Montezuma, au sud de la Péninsule de Nicoya. Ce village est réputé pour être très … cool, un peu hippie sur les bords. Il est surtout tout petit donc on se sent vite à l’étroit. Heureusement, nous trouvons à nous poser un peu plus loin sur la plage et nous allons pouvoir assister à une mise à l’eau des bébés tortues nés dans la journée. Michel aura même la surprise de voir, le lendemain matin tôt des bébés tortues éclorent directement sur la plage et se diriger vers la mer. Seul un se fera attraper par un oiseau … Quand on voit l’énergie qu’il leur faut pour cette première étape si cruciale, c’est touchant et impressionnant à la fois. Dire que ce n’est que le début de leur lutte pour leur survie et celle de leur espèce …

Le lendemain, nous allons nous promener jusqu’à la plage Piedras coloradas et nous allons avoir notre deuzième coup de cœur ! Après avoir longé quelques établissements hôteliers bien cachés et invitant à la détente, nous arrivons sur une petite plage décorée de dizaines de cairns. Elle est parsemée de cailloux multicolores et bénéficie en plus d’une source d’eau fraîche et douce qui se déverse dans la mer. Quel bonheur de pouvoir jouer dans les vagues un peu plus contenues de la plage puis se rincer dans l’eau douce de la rivière … Et pour couronner le tout, nous aurons droit à la visite de dizaines de singes capucins ainsi que d’un perroquet vert … Finalement, il n’est pas nécessaire d’aller dans les réserves et parcs nationaux pour admirer la faune si prolifique du Costa Rica : une simple pause en bord de mer suffit ! 

Après cette pause hors du temps, nous reprenons la route et bivouaquons une dernière fois sur la péninsule avant de prendre un ferry pour rejoindre « le continent ». Nous nous posons sur la Playa Organos. Les ticos profitent de la plage jusqu’au coucher du soleil en mode pique-nique & hamacs en famille nombreuse puis nous la laissent pour nous tous seuls pour le reste de la soirée. Le lendemain, Michel et Caroline vont assister pendant près d’une heure à l’éclosion de bébés tortues et à leur « ruée » vers la mer. Cette fois-ci, pas d’oiseau pour interompre leur chemin mais les vagues sont fortes et beaucoup vont devoir s’y reprendre à plusieurs fois avant de pouvoir rejoindre l’océan. Face à autant d’effort dès leurs premières minutes de vie, Caroline passera un bon moment ensuite à nettoyer la plage des résidus plastiques ramenés par l’eau. C’est tellement injuste de devoir se battre si fort pour rejoindre l’eau, si c’est pour ensuite mourir asphyxié par la pollution apportée par l’homme ! Et même sur une plage bien entretenue comme celle-ci, la collecte va être effrayante … entre les bouchons de bouteille, les pailles, les bouteilles, les brosses à dent (…), les restes de pinces à linge et les tongs dépareillées, elle remplit vite les poubelles…  Et ce n’est que la partie visible de l’iceberg…

Passage en ferry depuis Paquera pour traverser le golfe de Nicoya

L’idée est de remonter vers le Nord et de faire les parcs de Santa Elena et/ou Monteverde. Jules rêve de se lancer sur les tyroliennes de folie (enfin, ça c’est en théorie car en général, au moment M, il faut plutôt le coacher grave pour qu’il se lance … 😉 ). Sauf que :

  • Nous allons avoir droit à la première « fugue » de Fauve : des pétards lancés par des jeunes en début de soirée lui feront peur et elle va s’enfuir alors que nous étions tous les 3 dans Maya. Michel et Caroline vont la chercher pas mal de temps sous la pluie avant de se résigner à rejoindre Maya et laisser la nuit se passer. Un peu avant 6 heures, ils se lèvent pour retourner la chercher et ils la verront alors revenir en courant au moment où ils sortent de la voiture … Où a-t-elle passé la nuit ? Pourquoi ne pas être revenue plus tôt ? Nous ne le saurons jamais ! Mais quel soulagement …
  • Vous l’avez compris, nous avons droit à un temps maussade, très gris et humide. Nous montons jusqu’à l’entrée de Santa Elena mais le temps ne s’améliore pas. Vu le prix de l’entrée, nous préférons reporter la visite du parc à des jours meilleurs. 

Nous prenons donc finalement la route de San José, en faisant un détour par le parking du Waterfall La Paz garden où nous attendent Jacky et Régine. Ils ont un souci avec leurs freins et sont un peu inquiets à l’idée de rouler ainsi. Michel va y jeter un coup d’œil et ne rien voir d’anormal. Finalement, ils iront voir un garagiste qui les rassurera également.

A San José, nous allons nous poser sur le parking d’un hostel. C’est une solution que nous aimons bien : nous dormons dans Maya mais profitons de tous les services de l’auberge de jeunesse, à savoir douches (parfois même chaudes !), réseau wifi, cuisine collective, tables & chaises abritées … De plus l’accueil d’Andrey y est très chaleureux. Nous allons y rester 2 jours, le temps de se promener un peu, faire un ou deux cadeaux de Noël, trouver une librairie française pour Jules. Comme toutes les capitales, San José est une ville embouteillée mais elle a l’avantage par rapport à Managua par exemple d’avoir un centre-ville défini, animé et d’aborder quelques beaux bâtiments. Elle est située un peu en altitude et bénéficie donc d’un climat tempéré toute l’année ce qui est agréable quand on veut fuir les fortes chaleurs de la côte : autour des 20-25°C quelque soit la période. Par contre, au niveau des illuminations de Noël, elle est battue à plat de couture par Managua justement !

En partant de San José, nous allons rendre visite à Marie-Anne, Alex et Paul, une famille française que nous avons rencontrée à Rome. Ils sont arrivés au Costa Rica en Novembre et ont décidé de s’y installer. Jules est ravi de retrouver Paul ! Nous passons une journée et une soirée super agréable et sommes même invités à passer la nuit chez eux. Merci encore pour votre accueil à tous les 3. Nous vous souhaitons plein de bonheur et de réussite dans vos projets et notamment le plus important d’entre eux avec ce beau bébé à venir. Pour la petite histoire, Marie-Anne et Alex ont rencontré une autre famille française quelques semaines auparavant. Ils vont inviter Thomas dans l’après-midi pour nous le présenter et il se trouve que … Thomas et Caroline ont passé quelques années communes au même endroit et à la même période en Côte d’Ivoire ! Leurs pères respectifs ont travaillé ensemble à l’hôtel Ivoire à Abidjan. Ils étaient trop petits pour se reconnaitre aujourd’hui mais par contre, les parents respectifs s’en souviennent très bien ! Le monde est tellement petit et la ville pleine de surprises ! Thomas, il parait que Caroline était très copine avec ta sœur, Bérangère … 😉 

Après cette pause agréable, nous prenons le chemin du volcan Poas qui possède un des cratères les plus vastes du monde … Le premier essai ne sera pas le bon : nous arrivons au sommet du cratère dans une brume épaisse et la pluie fait même son apparition. Nous attendons sagement et espérons une éclaircie durant les 15 minutes pendant lesquelles nous sommes autorisés à rester. Malheureusement, cela ne donnera rien de plus et nous redescendons, un peu déçus tout de même. Le temps d’une petite pause en boutique, nous remettons le nez dehors et là : grand ciel bleu ! Nous retrouvons notre accompagnateur, il demande expressément à sa hiérarchie s’il peut monter à nouveau avec les quelques personnes du groupe qui sont encore là. L’accord est donné ! Nous nous insérons entre 2 autres groupes, chaussons nos casques de chantier (le volcan est toujours actif donc il y a risque de jet de pierre et émanations de gaz toxiques d’où le casque et le temps limité en haut – d’ailleurs, il y a aussi des abris au cas où il se réveillerait d’un coup sans que nous ayons le temps de redescendre … 😉 ) et montons d’un pas décidé pour la 2ème fois en haut du point de vue. Et quel point de vue … Le spectacle est absolument grandiose. Ce coeur turquoise est envoutant et nous nous sentons encore plus privilégiés après une première montée brumeuse. Nouveau volcan à notre actif, avec un paysage encore inédit pour chacun de nous. Encore un très joli moment offert par Dame nature …

Avec des étoiles plein les yeux, nous reprenons la route pour la côte Pacifique. Pour ce faire, nous devons traverser un pont très connu pour ses crocodiles. Les voir si nombreux et de si près est tout de même impressionnant …

Nous nous posons en bivouac sur une plage locale et aurons le privilège incroyable, le lendemain matin, de voir de splendides Aras multicolores. Il y a en a partout ! Pas simple de les immortaliser en photo entre les mises au point hasardeuses et les contre-jour, surtout lorsqu’ils sont en plein vol, mais le spectacle est grandiose ! Nous en prenons plein des yeux et en profitons à fond.

Nous continuons à longer la magnifique côte Pacifique et allons tomber en amour pour notre prochain bivouac … Initialement, nous nous étions juste arrêter pour déjeuner. Finalement, nous allons rester 2 jours sur un spot idyllique de la Playa Esterillos Este. C’est une étendue de plage immense (près de 9 kilomètres), quasiment déserte à cet endroit et bordée de maisons particulièrement luxueuses qui ont quasi les pieds dans l’eau. Les vagues et le courant sont impressionnants. Nous y trouvons de très beaux coquillages colorés. L’étendue de belle pelouse avant la plage apporte fraîcheur et évite de trop ramener de sable dans Maya. Enfin, l’absence de grands portails et/ou barbelés laissent percevoir un endroit sûr et tranquille. C’est la Pura vida parfaite. Dur, dur de bouger de là … 

Mais il faut bien avancer ! Nous retrouvons Jacky et Régine à Quepos, petite ville très locale pour une soirée sympathique entre amis. Le lendemain, nous avions prévu de visiter le parc Manuel Antonio mais il sera fermé pour cause d’entretien hebdomadaire ! Donc finalement, nous reprenons la route ensemble et bivouaquerons en pleine nature, aux portes d’un des seuls sites archéologiques du Costa Rica avant de s’offrir le lendemain une magnifique sortie en bateau sur le Rio Sierpe.

Cette sortie sera certainement une de nos plus belles découvertes pour tous les 5 ! Tout d’abord, nous sommes très bien accompagnés par un jeune capitaine et un guide francophone passionnés et passionnants. Ensuite, nous allons avoir la chance de voir de très nombreux animaux communément présents dans cette zone comme les crocodiles, les signes capucins et titis, de nombreuses espèces d’oiseaux, des serpents … Mais nous allons aussi pouvoir observer une loutre, que même notre guide n’avait encore jamais vu dans ce rio ! Nous allons aussi assister à une chasse de titis par des capucins, moment également inédit pour notre capitaine et notre guide. Les titis seront sauvés par Fauve, qui va détourner l’attention des capucins prédateurs juste par sa présence sur le bateau. D’ailleurs cela va donner lieu à beaucoup de curiosité et d’animosité de la part des singes qui vont s’approcher de façon très inhabituelle du bateau pour marquer leur territoire … Bon, bien sûr, c’est dans ces moments-là que les batteries des appareils photos rendent l’âme … Heureusement Jacky est plus prévoyant et va nous garantir un souvenir en images de ces moments suspendus. C’est unanimement un très beau coup de cœur que nous allons célébrer en déjeunant ensemble au restaurant : nous sommes le 24 décembre et nos familles et amis sont au même moment en train de fêter Noël autour d’un dîner. Nous n’avons pas l’habitude de faire de publicité mais cette fois-ci, entre la qualité de la sortie et de nos accompagnants, le très bon repas partagé et l’accueil du propriétaire du Tour Operator Don Jorge (colombien passionné de hiboux !) nous ne pouvons que vous conseiller cette adresse : La Perla del Sur à Sierpe de Osa. Merci encore Papino et Mamital pour ce très beau cadeau de Noël !

Nous reprenons la route pour le sud de la péninsule d’Osa. La pluie s’invitant pour notre réveillon, nous décidons de nous arrêter tous les 5 dans un petit camping rustique qui propose une grande cuisine pour Régine et Michel et un beau palapa pour se poser et diner à l’abri sur une grande table familiale avant distribution des cadeaux. Merci encore à vous 2, Jacky et Régine de partager un peu de votre voyage avec nous. C’est un plaisir d’échanger ensemble et cette soirée fut encore plus jolie grâce à vous.

Demain, c’est le 25 décembre. Mais ça, c’est demain … 😉 

Semaines 26 & 27 🇨🇷

Semaines 26 & 27 🇨🇷

Buenos dias

Samedi 25 décembre : le rêve de maman s’est exaucé : nous avons vu des toucans en liberté ! Nous sommes allés sur une plage où j’ai testé ma voiture télécommandée. Il y a eu de beaux bâteaux illuminés qui sont passés. Il y a aussi eu des feux d’artifices.

Dimanche 26 décembre : nous avons été invités à visiter une belle maison. Nous sommes allés sur une plage où nous nous sommes baignés. La plage était jolie. Un Qubecois nous a dit qu’il y avait des raies et donc il fallait faire attention.

Lundi 27 décembre : nous avons quitté Jacky et Régine. Nous sommes passés par une belle route de montagne. Nous sommes allés à Orosi, un petit village à 1100 mètres d’altitude. Nous nous sommes garés devant une auberge de jeunesse où nous avons pu prendre  une douche chaude.

Mardi 28 décembre : nous nous sommes promenés mais nous n’avons pas pu faire un mirador. Nous avons joué au mikado®. Nous avons passé une deuxième nuit a l’auberge de jeunesse.

Mercredi 29 décembre : nous sommes partis de l’auberge de jeunesse.Nous avons vu le volcan Turrialba qui était magnifique. Nous avons eu du mal à trouver un bivouac. Nous nous sommes posés en bivouac sur le parking de la police.

Jeudi 30 décembre : nous sommes partis du parking de la police et nous sommes allés à Cahuita. Nous avons vu Jacky et Régine. Nous sommes allés tous les 5 au restaurant pour fêter le nouvelle an en avance.

Vendredi 31 décembre : nous sommes allés sur la place de Cahuita pour travailler car il y avait du réseau. Ensuite, nous sommes allés sur une plage près d’un parc que nous avons visité. Nous y avons vu un paresseux qui bougeait et mangeait, des singes, un crocodile et des oiseaux. Nous avons rencontré Lise et Hervé, des français qui voyagent depuis 5 ans.

Samedi 1er janvier : Bonne année et bonne santé ! Nous avons visité le parc de Cahuita. C’était joli. Nous avons vu toutes sortes d’animaux : des ratons laveurs (bandits), des paresseux, des singes… Papa et maman se sont baignés. Nous nous sommes pris de succulentes glaces à l’entrée du parc. Nous avons discuté avec un boulanger français installé près de Cahuita. Nous avons retrouvé Jacky et Régine sur une plage près de Cahuita.

Dimanche 2 janvier : nous sommes retournés à Cahuita avec Jacky et Régine. Tous les cinq, nous nous sommes pris une glace à l’entrée du parc, au même endroit que la veille. J’ai joué avec des Costariciens.

Lundi 3 janvier : nous avons quitté Jacky et Régine. Nous avons beaucoup roulé. Nous sommes allés sur le parking des ruines d’Ujarras. J’ai joué.

Mardi 4 janvier : papa et maman ont visité les ruines et ont vu de beaux Oropendolas. Nous sommes allés en montagne pour voir des quetzals. Nous nous sommes posés en bivouac sur un plateau. Nous avons regardé une adaptation du livre de Jules Verne « Le tour du monde en 80 jours ». Il a fait très froid.

Mercredi 5 janvier : nous sommes allés sur la plage de Dominical en bivouac. Nous sommes rentrés dans un arbre et nous avons cassé la vitre arrière de Maya. Papa a bricolé une petite réparation.

Jeudi 6 janvier : nous sommes allés voir un docteur pour ma conjonctivite. Elle nous a donné des médicaments. Nous sommes retournés à notre plage paradisiaque d’Esterillos.

Vendredi 7 janvier : nous avons perdu Fauve. Les personnes qui étaient sur la plage nous ont aidé à la rechercher . Des gens l’ont retrouvé dans la montagne. J’ai dessiné toute la journée. Le soir, nous avons regardé un épisode de « Le tour du monde en 80 jours ».  

Hasta Luego

Jules

Retour sur notre année 2021

Retour sur notre année 2021

A tous, nous vous souhaitons une année 2022 remplie de petits bonheurs, de belles rencontres et de grandes réussites ! 

En ce début d’année, nous avons voulu faire un bilan de l’année écoulée … En mode « classez nos découvertes & expériences pour en extraire un top 5 … ». Nous nous sommes vite rendus compte que le Top 5, ce n’était pas possible mais pourquoi pas un Top 10 … Finalement, nous avons décidé d’extraire de nos favoris ceux qui sont communs à nous 3 puis de les compléter par nos coups de cœur individuels pour arriver à un Top 20 !

Que l’exercice fut difficile … Mais cela permet de prendre encore plus conscience de l’année exceptionnelle que nous avons vécue (et non traversée), de l’intensité de nos rencontres, de l’éblouissement des paysages parcourus, du bouleversement émotionnel provoqué par certains découvertes…

Sommes-nous chanceux ? Indéniablement oui, si on se rapporte à certaines populations rencontrées qui ne pourront sans doute jamais envisager de profiter eux-même de la parenthèse que nous vivons. Elles luttent chaque jour pour leur survie du lendemain et notre vie actuelle est tellement, tellement loin de leur quotidien. Mais cette aventure, c’est aussi et surtout un choix, avec la renonciation qui va avec, c’est aussi des efforts et la résilience qui les accompagnent et enfin c’est aussi la confiance en chacun de nous et l’extrème solidarité qu’elle génère.

Nous sommes infiniment reconnaissants pour toutes les personnes généreuses, curieuses, attentionnées, souriantes, accueillantes, bienveillantes, empathiques que nous avons croisées cette année et il y en a eu tellement …. Chacune d’entre elles, par un sourire, une attention, un échange, a contribué à rendre cette année magique et inoubliable.

Nous vivons notre rêve, nous ne pouvons qu’espérer que chacun de vous puisse accomplir les siens.

Alors, vous l’attendez, le voici !

Nos coups de cœur communs sont les suivants : 

La visite de Pompéi (Italie)

La découverte de l’île d’Elafonissos (Grèce)

Le farniente sur l’île d’Holbox (Mexique)

La plongée parmi les requins, raies, coraux et poissons multicolores à Caye Caulker (Belize)

La rencontre avec les Mennonites (Belize)

L’exploration du site de Lamanai (Belize)

L’ascension des volcans Acatenango et Fuego (Guatemala)

La déambulation dans la ville d’Antigua (Guatemala)

La magie du lac Atitlan (Guatemala)

L’ascension du volcan Telica (Nicaragua)

La découverte de l’île d’Omotepe (Nicaragua)

L’ambiance de la Playa Gigante et la plage sauvage d’Amarillos (Nicaragua)

La Pura vida sur la plage d’Esterillos Ouest (Costa Rica)

La balade sur le Rio Sierpe (Costa Rica)

L’omniprésence de faune costaricaine hors des réserves et parcs nationaux : toucans, aras, crocodiles, singes, oiseaux (Costa Rica)

A ce top 15, nous avons donc pu ajouter chacun 5 coups de cœur.


Pour Jules ce sera : 

Le village de schtroumphs d’Alberobello (Italie)

La belle recontre sur la plage de Pyrgos (Grèce)

L’aventure au Parc Disneyland avec ses sœurs (France)

La découverte de Las Coloradas (Mexique)

Le farniente sur la plage de Piedras coloradas et ses singes (Costa Rica)


Au tour de Michel de se prêter au difficile classement : 

Les plages bleu azur de Lefkada (Grèce)

La magie des Météores (Grèce)

L’atmosphère et la grandeur du Tikal (Guatemala)

La rencontre avec les enfants à Playa del Raton (Honduras)

La vue sur le cratère du volcan Poas (Costa Rica)


Enfin, voici les coups de cœur de Caroline : 

La visite de la ville de Matera (Italie)

La découverte de Mystra (Grèce)

Le canyon d’Osum et sa route infernale (Albanie)

Les sources d’eaux chaudes et la rencontre de Dona à Permet (Albanie)

La baignade dans les piscines de Semuc Champey (Guatemala)

Et vous, lequel de ces lieux ou moments magiques voudriez-vous découvrir ?

L’année 2022 commence à peine et nous avons « juste » comme envie de rendre cet excercice encore plus difficile l’année prochaine ! 😉 

Belle année à tous et prenez soin de vous … et de vos rêves ! 

Semaines 23, 24 & 25 – 🇨🇷

Semaines 23, 24 & 25 – 🇨🇷

Buenos Dias

Samedi 4 décembre MMXXI : nous avons passé la frontière du Costa Rica (côte riche en espagnol). Nous sommes allés dans un camping. Nous avons vu un paresseux qui bougeait !

Dimanche 5 décembre MMXXI : j’ai beaucoup joué dans la bibliothèque du camping. Nous nous sommes promenés et nous avons vu de très beaux arbres.   

Lundi 6 décembre MMXXI : nous avons vu un crocodile. Nous avons vu Jacky et Régine au moment où nous allions partir du camping. Papa et maman ont retiré des colonnes (1€=700c, 1OOOc=1,4€) la monnaie locale et fait des courses. Nous nous sommes posés en bivouac sur des collines avec une magnifique vue sur la mer.                          

Mardi 7 décembre MMXXI : nous sommes allés à plaga Hermosa où nous nous sommes baignés. Il y avait de grosses vagues🤪. Nous sommes allés à une autre plage près de Tamarindo  où il y avait encore des vagues 😜

Mercredi 8 décembre MMXXI : je me suis baigné puis nous nous sommes promenés à Tamarindo. Nous nous sommes pris une glace. J’ai bien aimé mais il y avait du monde. Je me suis encore baigné. Avec papa, nous sommes retournés à Tamarindo pour y acheter du pain.

Jeudi 9 décembre MMXXI : nous avons vu Jacky et Régine et Régine nous a fait une succulente salade César. Nous sommes allés en bivouac (encore !) près de la mer et de Samara. 

Vendredi 10 décembre MMXXI : nous nous sommes promenés à Samara et j’ai bien aimé. Nous nous sommes pris une glace. Nous sommes allés en bivouac près d’une plage où il y avait de grosses vagues.

Samedi 11 décembre MMXXI : nous avons beaucoup roulé et nous sommes allés près de la plage de Montezuma. J’ai joué au football avec papa. Nous avons retrouvé Jacky et Régine. Nous nous sommes posés en bivouac tous les 5 près d’une autre plage et nous avons vu des bébés tortues aller dans l’eau. Nous avons parlé avec d’autres français, un couple d’Arcachonnais (Marie-Josèphe et Jean-Marie).

Dimanche 12 décembre MMXXI : nous avons quitté Jacky et Régine. Papa a encore vu de petites tortues. Nous sommes allés sur une plage avec de gros cairns. Nous avons vu des singes capucins. Il y avait une petite rivière qui allait vers la mer. Nous sommes allés en bivouac près d’une autre plage.  

Lundi 13 décembre MMXXI : maman a fait un nettoyage de la plage. Nous avons travaillé en voiture et nous avons pris le ferry pour partir de la péninsule de Nicoya. Nous sommes allés en bivouac sur une montagne, près d’un ruisseau à 700m d’altitude.

Mardi 14 décembre MMXXI : papa et maman ont passé la nuit à chercher Fauve qui s’était enfuie à cause de pétards. Elle est revenue le matin. Nous sommes allés rejoindre Jacky et Régine sur le parking du La Paz Waterfall Gardens car ils avaient un problème de frein. 

Mercredi­ 15 décembre MMXXI : nous avons quitté Jacky et Régine. Nous nous sommes garés sur le parking d’une une auberge de jeunesse à San José. Andrew, le propriétaire, était très gentil.

Jeudi 16 décembre MMXXI : nous avons pris le petit déjeuner chez Andrew. Nous nous sommes pris des pancakes avec du coulis chocolat. Nous nous sommes promenés à San José. Avec maman, nous avons acheté des livres dans une librairie française. Papa et maman se sont promenés l’après midi à San José. Nous avons mangé une très grosse et très bonne pizza au restaurant. 

Vendredi 17 décembre MMXXI : Nous sommes allés chez la famille que nous avons rencontrée à Rome. J’ai joué avec Paul et Louis, un autre français. La maman de Paul nous a fait de succulents repas !

Samedi 18 décembre MMXXI : nous avons petit déjeuné chez eux. Nous sommes montés sur le volcan Poas. La première fois, nous n’avons rien vu à cause des nuages. La deuxième fois, nous avons tout vu et c’était magnifique. Nous avons vu des crocodiles depuis un pont. Nous sommes allés sur une plage à côté d’une réserve de aras à côté des crocodiles.

Dimanche 19 décembre MMXXI : nous avons vu de très beau aras. Nous sommes allés sur une plage paradisiaque (Playa Esterillos), avec des vagues, de belles maisons et de magnifiques coquillages. Nous nous sommes baignés.

Lundi 20 décembre MMXXI : nous sommes allés en bivouac près des gardes côtes dans la ville de Quepos. C’est là que nous avons à nouveau retrouvé Jacky et Régine. Nous avons vu un magnifique coucher de soleil.

Mardi 21 décembre MMXXI : nous avons voulu faire le parc Manuel Antonio mais il était fermé à cause du nettoyage. Nous sommes allés sur la plage Dominical.

Mercredi 22 décembre MMXXI : nous avons passé une belle journée. Je me suis baigné et j’ai été emporté par une vague. Le soir, nous avons voulu faire un feu mais il a plu d’un seul coup.

Jeudi 23 décembre MMXXI : Jacky et Régine sont repartis avant pendant que nous travaillions. Nous nous sommes retrouvés à Sierpe sur le parking d’un site archéologique.

Vendredi 24 décembre MMXXI : nous avons pris un bateau et nous avons vu des oiseaux, des crocodiles, des singes titis, des singes capucins, des singes hurleurs, une loutre… Merci beaucoup à papino et à mamital pour cette balade. Nous sommes allés avec Jacky et Régine dans un camping. Papa a fait un sapin de noël et nous a mis de la musique. Nous avons super bien diné. Nous avons ouvert les cadeaux. Jacky a eu : un décapsuleur pura vida, une planche à découper et un dessin. Régine a eu : un bracelet, une planche à découper (la même que Jacky) et un dessin (le même que Jacky). Papa a eu : un dessin. Il avait déjà eu son cadeau : un nouvel objectif pour son appareil photo. Maman a eu : un dessin (le même que papa) et un bracelet et des boucles d’oreilles. J’ai eu : une petite boîte de robots qui fonctionnent à l’énergie solaire, une voiture télécommandée, une boîte de crayons de couleur et un paquet d’oreo.

Hasta Luego

Jules

 

 

 

Nicaragua 2 ème partie

Nicaragua 2 ème partie

13 novembre 2021 – 04 décembre 2021

Après la lagune d’Apoyo s’en suit la découverte de la magnifique ville coloniale de Granada. Elle est souvent assimilée à la Antigua au Guatemala. On y retrouve effectivement les ruelles pavées, les maisons colorées et les patios fleuris si paisibles. Mais nous lui trouvons aussi le charme de Trinidad à Cuba, notamment le soir, où les gens sortent leur rocking-chair sur le pas de leur porte pour profiter de la quiétude de la soirée. Autre atout et non des moindres, la ville est bordée par une lagune (encore … 😉) qui fait office de bord de plage. Normalement le malecon est une zone très animée le soir. Pour le moment, il est encore très calme. Nous adorons les toits en tuile que nous avions déjà trouvés au Honduras.

Nous allons prendre le temps de découvrir ses atours et ses coins plus insolites ce qui va nous amener à une ancienne gare un peu excentrée. Il n’y a plus de train en circulation au Nicaragua mais plutôt que de laisser ce beau bâtiment s’abimer, ils ont eu la bonne idée de le transformer en un lieu d’apprentissage ! Nous allons être autorisés par le vigile à y pénétrer et, en plus d’admirer de très jolies locomotives, nous allons y découvrir une école hôtelière avec ses cours de cuisine, de cocktails et de service en chambre mais aussi une école de ferronnerie. Autre endroit un peu insolite : le cimetière de Granada où sont enterrés tous les anciens présidents. Les caveaux sont tous plus beaux les uns que les autres. Nous y découvrons un travail de sculpture digne d’être exposé dans un musée. La visite est pleine d’émotions.

Enfin Granada est la ville où nous allons rencontrer de grands voyageurs : Jacky et Régine ! Originaires de Loire-Atlantique, ils sillonnent les routes du continent depuis 2 ans. Arrivés à Halifax au Canada avec leur camping-car JR, ils ont sillonné le Canada et les Etats-Unis avant d’être bloqués par le Covid l’année dernière. Après un premier retour en France ils ont retrouvé leur JR et sont arrivés au Nicaragua où ils ont dû à nouveau laisser leur maison roulante quelques mois. Cela fait 15 jours qu’ils sont repartis et vu que nous avons un peu le même projet (descendre jusqu’au Costa Rica puis remonter vers les US voire le Canada) il y a de fortes chances que nos chemins se suivent et se croisent régulièrement ! 

Après Granada nous prenons la direction d’Omotepe, une île volcanique entourée par une lagune. Nous trouvons un bivouac en bord de plage, oups de lagune, en attendant le ferry le lendemain.

Et devinez avec qui nous allons passer les 3 jours sur l’île ?! Nos bretons préférés ! Le ferry pour Omotepe est déjà une aventure en soi : accès en marche arrière sportif, navigation avec la rampe d’accès ouverte pour cause de surbooking, houle importante et foule serrée à l’arrivée pour servir de cortège à un cercueil qui était à bord avec nous … Nous arrivons de nuit chez José, espagnol parlant impeccablement français qui possède un terrain avec une vue à couper le souffle sur le volcan Conception.

L’île n’est pas grande et on en fait le tour rapidement. La végétation est grandiose, luxuriante et variée. C’est un spot de surf connu et on le comprend quand on voie les vagues sur la côte nord de l’île notamment. Après un petit arrêt à des sources thermales qui, contrairement à ce que pensait Caroline, ne sont pas chaudes du tout (mais il parait qu’elles ont un effet rajeunissant …), nous nous posons en bivouac sur le terrain d’un restaurant adorable.

La vue est magique et nous avons droit  à la visite d’enfants curieux et enthousiastes. Après cours de français, anglais et espagnol avec Caroline, tout cela en rythme, Jules prendra le relais pour le football et autres jeux de chats. C’est une soirée douce et tranquille comme on les aime …

Le lendemain, direction la Cascade de San Ramon sur le volcan Maderas qui lui est inactif. Nous serons impressionnés par sa hauteur et le beau voile qu’elle arbore.

Notre bivouac sur les bords du lac avant de monter à la cascade.

Le lendemain nous découvrirons la réserve Charco Verde et accompagnés de Sultan, le chien du parc, nous aurons la chance de tomber à 2 reprises sur des singes araignées farceurs. La réserve est vraiment jolie et nous allons prendre beaucoup de plaisir à parcourir ses sentiers et sa serre à papillons. Mais que les morphos, ces magnifiques papillons bleu électrique sont difficiles à immortaliser en photo !

Notre dernier bivouac sur Ometepe sera sur la Punta Jesus Maria. C’est un petit bout de terre situé sur la pointe est de l’île. Une fois les quelques touristes partis, nous allons l’avoir pour nous tous seuls ou presque et nous allons pouvoir ainsi profiter de ses couleurs exceptionnelles dans un cadre enchanteur.

Après 3 jours hors du temps, il faut penser à revenir sur le continent mais cette île nous aura vraiment beaucoup plu ! 

Nos derniers jours au Nicaragua se feront sur la côte pacifique. Nous quittons provisoirement Jacky  et Régine et rejoignons Playa Gigante. Encore une fois, nous allons trouver un spot quasi parfait, les roues dans le sable, sur une très belle plage et devant une très jolie maison appartenant à Matthew, originaire du Zimbabwe qui va nous accueillir à bras ouverts. Nous aurons même la chance d’être invités à prendre un verre chez lui à la tombée de la nuit, avec ses filles et quelques amis. L’ambiance est multiculturelle, il y a des américains, des mexicains, des nicaraguayens. Le sport national ici c’est le surf et on retrouve bien les clichés du genre mais cela donne aussi une ambiance détendue et très sereine que nous apprécions totalement. Nous devions y passer 1 nuit, on y restera 3 nuits, à travailler (un peu), se baigner (beaucoup, surtout pour Jules), découvrir la plage secrète et sauvage voisine d’Amarilla, manger du poisson et des langoustines péchés du jour et achetés directement sur la plage, jouer avec des locaux venus se détendre sur la plage … Ce coin va se révéler un vrai coup de cœur ! Et juste avant de partir, Matthew nous apprend qu’il vend « peut-être » sa si jolie maison … A bon entendeur … 😉 

Il nous faut tout de même avancer un peu … Le Costa Rica nous attend ! En route donc pour un nouveau passage de frontière …

Petit bilan de notre découverte du Nicaragua ? Vous vous en doutez, aus vus des photos et des commentaires, ce pays nous a totalement charmé … C’est un pays peu touristique, dans l’ombre de ses voisins le Costa Rica ou le Guatemala notamment mais il possède pourtant des atours indéniables ! De plus, il patît d’une très mauvaise réputation en matière de sécurité alors que finalement, même les pays voisins s’accordent à dire que c’est un des pays les plus sûrs d’Amérique Centrale. Alors, oui, on n’aborde absolument pas la situation politique du pays ni son histoire difficile. Oui, notre vision de touriste est forcément différente de celles des locaux qui sont parmi les plus pauvres de l’Amérique Centrale. Oui, nous avons ressenti dans ce pays, en tant que voyageurs, une liberté qui est totalement en décalage avec la dictature en place. Mais nous avons aussi vu de très belles choses, notamment en matière d’éducation : même sur l’île d’Omotepe, il y a des écoles bilingues. Les nicaraguayens rencontrés en chemin nous ont accueilli avec une simplicité, un sourire et un naturel désarmant. Clairement, nos rencontres seront encore une fois un des éléments les plus marquants de notre séjour au Nicaragua. Pour Caroline, il y aura aussi les volcans et notamment le sauvage Telica, les lagunes et la douceur de vivre des hammacks et rocking-chairs. Pour Michel, ce sera aussi Telica, les magnifiques villes coloniales de Granada et Leon et les plages de la côte pacifique, sans oublier Omotepe. Pour Jules, gros coup de cœur pour le canyon de Somoto, les volcans Telica et Masaya, Omotepe et les grandes vagues du Pacifique.

Nicaragua 1ère partie

Nicaragua 1ère partie

13 novembre 2021 – 24 novembre 2021

Alors, comment aborder le passage de frontières avec le Nicaragua … Nous étions un peu tendus : nous pensions bien avoir tous les documents requis mais les retours des voyageurs sur l’administration nicaraguayenne n’étaient pas très encourageants. Arrivés à El Espino, nous accomplissons assez facilement les formalités de sortie du Honduras : vérification des tests PCR pour le Nicaragua, sorties du territoire actées pour nous 3 et pour Maya.  Arrivés de l’autre côté, nous montrons le mail reçu des autorités confirmant leur accord pour notre entrée sur le territoire (mail que l’on ne reçoit qu’après en avoir fait la demande sur internet et après avoir envoyé nos résultats de tests PCR) : 1er checkpoint, impeccable. Nous payons la fumigation de Maya : 2ème checkpoint, OK. Arrivés à la guitoune où nous devons montrer nos résultats de test, nous tombons sur 2 jeunes dames, particulièrement malaimables qui regardent nos résultats, se concertent en messes basses et nous lâchent un « Les résultats sont OK mais le laboratoire n’est pas sur la liste autorisée »  avant de se replonger sur leur téléphone respectif. « Comment cela quelle liste » ? On nous montre alors du bout du menton une liste manuscrite affichée sur la porte. « Mais ce n’est pas une liste officielle, ça ! » « Si. » Bon d’accord on se détend …. « Personne ne connait cette liste, ni vos collègues du côté Honduras, ni les gens qui cherchent à rentrer au Nicaragua. Elle n’est pas diffusée sur le site du gouvernement. Nous avons même reçu l’accord des autorités de votre pays ! » Silence …  La discussion (enfin le monologue de Caroline pour une bonne partie) va durer presque 1 heure. Nous demanderons même l’aide des services d’immigration nicaraguayenne qui tenteront aussi de les faire infléchir. Sans résultat. Pendant ce temps, Maya est au milieu de la route et bloque tous les camionneurs derrière qui attendent patiemment que nous bougions la voiture …Nous n’aurons donc pas d’autre choix que de faire demi-tour, entrer à nouveau au Honduras (heureusement la douane se montrera très compréhensive et nous « rendra » le certificat d’importation de Maya sans autre formalité contrairement à l’immigration qui nous fera payer les frais d’entrée et entrera à nouveau toutes les informations dans leur système). Il est presque 17h, la nuit va tomber. On décide de tenter l’autre poste de frontière, à près de 2 heures de route, qui, d’après nos renseignements, est nettement plus conciliant. Nous arrivons au poste de Guasaule à 19h, doublons une file de camions interminable : c’est fou, il y en a pour des dizaines de kilomètres ! Et nous allons avoir droit à notre passage de frontières le plus rapide ! 2 heures montre en main dont un peu moins de 1 heure rien que pour sortir du Honduras, juste à faire la file avec tous les chauffeurs routiers pour l’immigration. Côté Nicaragua les tests passent impeccables, pas de rayons X pour Maya et l’inspection est plus que sommaire : on nous demande d’ouvrir 2 tiroirs, 1 placard et c’est tout bon ! Nous voici donc au Nicaragua, épuisés par cette journée interminable et la tension qu’elle a généré. Après coup, on se dit que nos 2 malaimables attendaient peut-être tout simplement un petit dessous de table … Nous n’y avons même pas pensé et de toute façon, cela aurait été très mal nous connaître … 

Après une nuit sur un spot à 10 minutes de la frontière, nous faisons les démarches administratives habituelles (retrait de monnaie locale, achat de carte Sim) et prenons une charmante route de campagne pour rejoindre le canyon de Somoto, situé à quelques kilomètres seulement de El Espino. La boucle est bouclée ! 

Nous nous posons chez Michel, qui tient un charmant petit hôtel et accueille aussi dans son beau jardin des voyageurs comme nous.

Le lendemain Ariel, notre guide, nous amène découvrir ce magnifique canyon.

Nous allons adorer l’endroit, la lumière, le calme, marcher sur les sentiers, grimper sur les cailloux, nager dans ses eaux fraîches, sauter du haut de ses cascades puis se laisser guider dans une barque hors d’âge. L’endroit est paisible, nous sommes très bien reçus. Nous y resterons tout le week-end ! 

Nous reprenons ensuite la route vers notre premier volcan nicaraguayen, le volcan Telica. Sur le chemin, nous nous arrêterons une nuit chez Julio, un cubain installé ici depuis plus de 20 ans. C’est un personnage, qui adore accueillir sur le parking de son magasin de cigares des voyageurs du monde entier. Il ne demande rien, que partager nos expériences et nos histoires. Après avoir expliqué tout le process de fabrication de cigares (apparemment les cigares nicaraguayens seraient même meilleurs que les cubains, c’est Julio qui le dit), il fera même la leçon à Jules pour qu’il ne se mette jamais à fumer ! 

Nous voici donc sur le chemin tortueux qui doit nous amener à quelques kilomètres du cratère du volcan Telica, l’un des 7 volcans actifs du Nicaragua. Le chemin est vraiment mauvais, très cabossé, étroit, pentu et souvent en dévers. Nous préfèrerions garer Maya et terminer à pieds mais nous ne trouvons aucun endroit où s’arrêter … Jusqu’à ce qu’une grosse branche trop basse ne nous oblige à stopper. 2 jeunes en mobylette vont s’arrêter et nous aider à dégager Maya à la machette. Ensuite, nous serons hébergés pour la nuit par Francisco qui nous ouvre son enclos à vaches …

Francisco vit dans une baraque des plus rudimentaires : il n’y a même pas de mur à sa maison, à peine quelques tôles et bâches à certains endroits. Il n’a pas l’eau courante, pas l’électricité et vit là avec son cheval, ses 2 vaches, ses cochons et quelques poules. Mais il est solaire, souriant et tellement fier de nous ouvrir son « chez-lui ».

Il est conseillé de découvrir le cratère de nuit pour y voir la lave incandescente. A peine Maya mise à l’abri, nous nous équipons et partons à sa rencontre. Malheureusement, 10 minutes après, un orage particulièrement fort va nous tomber dessus. Nous persévérons un bon quart d’heures sous des trombes d’eau, dans la nuit noire, avant de se décider à rebrousser chemin. Nous rentrons absolument trempés, un peu déçus mais soulagés d’avoir trouver un abri pour la nuit. Nous ferons finalement l’ascension le lendemain matin et le spectacle va se révéler magique. La vue est spectaculaire, on distingue 2 autres volcans actifs : San Cristobal,  et Momotombo. Et surtout, on peut s’approcher du cratère fumant comme jamais : c’est extraordinaire de sentir la force, l’énergie qui sortent de cette montagne et d’en être si proches … Et comme souvent, nous sommes tous seuls …

Le retour vers Maya se fera sans souci. Par contre, le retour de Maya à la route « principale » sera très long. Caroline fera une bonne partie du chemin à pieds, devant Maya, pour essayer de guider Michel entre les branches trop basses, les trous trop profonds et les pierres trop hautes et éviter que Maya ne se retrouve face à face avec un autre véhicule sur un tronçon compliqué. 

Nous passerons ensuite 2 nuits sur Leon qui va, contre toute attente, vraiment nous plaire. Leon et Granada se sont livrées très longtemps une compétition parfois sanglante pour obtenir le statut de capitale. Finalement, pour ne pas faire de jaloux, c’est Managua qui a gagné le titre ! C’est une ville coloniale chargée d’histoire et c’est ce qui la rend très attachante aujourd’hui. Capitale de la révolution Sandiniste, elle voue à ce leader de la guérilla nicaraguayenne un culte omniprésent. C’est une ville animée, populaire et on s’y est vraiment bien senti.

Après 2 jours en ville, nous apprécions de retrouver tout de même la quiétude et la liberté de nos bivouac sauvages. Nous nous posons donc sur les rives du Lac de Managua qui nous offrent une vue sublime sur les volcans Momotombo et Momotombito. Encore une fois, c’est l’occasion de rencontres et d’échanges, tant pour Jules que pour nous et c’est un vrai bonheur …

En reprenant la route, nous nous arrêterons admirer le volcan Apoyeque et sa belle lagune. Encore une fois, cette découverte sera associée à une belle rencontre : un garde-forestier qui, nous voyant perdus avec Maya, va nous guider en mobylette jusqu’à son « bureau », garder Fauve et Maya pendant notre randonnée et nous indiquer le sentier à suivre pour accéder au volcan.

Nous décidons de ne pas faire l’impasse sur Managua, malgré les retours pas toujours très enthousiastes des quelques voyageurs qui y passent. Nous ne le regretterons absolument pas ! Certes la ville en elle-même est un peu déboussolante avec son absence de centre ville et ses quartiers qui se suivent sans forcément se ressembler. Mais déjà nous allons la découvrir avec les lumières de Noël ce qui lui donne tout de suite un air festif et très vivant. Stationnés sur une place en face d’une petite fête foraire et du malecon, nous allons être au cœur de l’animation, sous la bienveillante surveillance de 2 gardiens privés. L’aménagement récent du malecon en a fait un lieu paisible où il fait bon se promener et le petit musée dédié à Sandino et au poète Ruben Dario est très bien fait. Jules pourra même profiter d’un parc aquatique bien ludique en fin de journée pour contrer les fortes chaleurs !

L’étape d’après est un moment attendu par tous les 3 : le volcan Masaya ou la bouche de l’enfer. Depuis que Jules a vu Jamy y descendre dans une de ses émissions il ne parle que de lui ! Alors, le spectacle de la lave incandescente, qu’il est très difficile de rendre en photo, est absolument superbe : très émouvant, on se sent au cœur de la Terre. Arrivés parmi les premiers, nous serons les derniers à partir. Le côté « drive-in » de l’excursion nous aura un peu moins plu. Nous retrouvons les cars de touristes en mode « arrêt 5 minutes pour la photo » et cela ne nous avait pas franchement manqué ! 😉 Nous serons aussi apparemment les seuls à s’arrêter au musée du parc qui se révèlera passionnant entre les explications sur l’activité volcanique et celles sur la faune et la flore locale. Rien que pour ça, la visite s’impose !

Avant de découvrir « LA » ville à voir du Nicaragua, à savoir Granada, nous nous posons en bivouac sauvage sur les rives de la lagune Apoyo. Un peu plus loin sur les berges, on trouve toutes les infrastructures touritiques qui vont bien mais nous avons la chance de nous trouver un coin « rien qu’à nous », au calme en dehors de quelques locaux venus profiter de leur fin de journée et de quelques vaches le lendemain matin. C’est un moment paisible hors du temps qui va nous enchanter. Et Caroline apprécie de pouvoir se baigner à nouveau dans une eau douce donc non salée mais qui rappelle parfois la mer avec une houle bien marquée.

La suite pour très vite …

Semaines 21 & 22 – 🇳🇮

Semaines 21 & 22 – 🇳🇮

Buenos Dias

Jules, le petit papillon

Samedi 20 novembre MMXXI : nous nous sommes promenés jusqu’à un mirador où nous avons eu une magnifique vue sur un lac formé dans un volcan caldeira. Nous sommes allés à Managua, la capital du Nicaragua. Nous nous sommes promenés et nous avons vu : le palais municipal, des illuminations de noël et du nouvel an 2022, une fête foraine et une église qui a résisté à de nombreux séismes, inondations et incendies. Nous nous sommes posés en bivouac sur la grande place .          

cadeau !!!!!!!!!!!

Dimanche 21 novembre MMXXI : nous sommes allés dans une laverie et nous sommes allés dans un parc aquatique. J’ai beaucoup joué. Nous sommes retournés sur la grande place.

belle descente

Lundi 22 novembre MMXXI : nous nous sommes promenés et nous avons mangé au restaurant avec une belle vue sur une lagune et sur le volcan Masaya. Nous nous sommes baignés dans la piscine du restaurant. Nous avons vu de la lave dans le cratère du volcan Masaya. C’était magique. Nous sommes allés dans le musée du parc national du volcan Masaya et nous avons vu plein de choses.  

Mardi 23 novembre MMXXI : nous nous sommes posés en bivouac près de la lagune d’Apoyo dans un volcan. Nous nous sommes baignés dans la lagune. Nous étions seuls eau monde.  

aller on joue

Mercredi­ 24 novembre MMXXI : nous nous sommes baignés dans la lagune et nous sommes allés à Granada. Nous nous y sommes promenés et nous sommes montés tout en haut de la tour de l’église Merced. Nous avons eu une vue magnifique sur toute la ville. Nous sommes allés dans un hôtel avec une piscine.   

quelle vue!!!!!🕠

Jeudi 25 novembre MMXXI : nous nous sommes beaucoup promenés à Granada. Nous avons vu une école hôtelière qui était dans une vielle gare et de vieux trains. J’ai eu ma première leçon de cocktails. Nous avons rencontré des bretons. Papa et maman se sont fait un restaurant en amoureux pendant que je mangeais un hot dog et regardais à la télévision K2000 et La croisière s’amuse.     

mon coure

Vendredi 26 novembre MMXXI : nous avons visité un cimetière de très belles tombes.  Nous sommes allés sur une plage de lagune. Je ne me suis pas baigné mais papa et maman si. Nous étions près d’un restaurant où nous avons dîner.

une belle allée

Samedi 27 novembre MMXXI : nous sommes allés sur l’île d’Omotepe, (la plus grande île volcanique située dans un lac d’eau douce) avec les bretons, Jacky et Régine. Nous sommes allés dans un camping tenu par des français. J’ai eu ma première leçon de billard.    

direction l’île d’Omotepe

Dimanche 28 novembre MMXXI : nous sommes allés dans des piscines naturelles avec Jacky et Régine. Nous nous sommes fait tous les 5 une salade. J’ai suivi papa et maman avec Jacky et Régine dans leur camping car. Nous nous sommes posés en bivouac près du lac. J’ai joué avec des enfants.

cheeeese!!!!!!!!

Lundi 29 novembre MMXXI : nous nous sommes posés en bivouac sur une rive du lac avec Jacky et Régine et nous étions entourés de crottins de cheval. Avec Jacky, nous sommes allés à une cascade. Elle était située sur un côté du volcan Madera. 

elle est gelée l’eau, dis donc

Mardi 30 novembre MMXXI : nous sommes allés près d’une plage aves Jacky et Régine. Nous avons vu un magnifique coucher de soleil. Nous nous sommes fait un feu.

quel beau feu

Mercredi­ 1 décembre MMXXI : nous sommes allés en bivouac sur une grande plage qui donne sur l’océan Pacifique donc il y avait des vagues. Nous avons dîné de succulentes gambas. Matthew, le propriétaire d’une luxueuse maison à côté de Maya, nous a proposé de prendre une douche chez lui.      

beau coucher de soleil

Jeudi 2 décembre MMXXI : nous sommes restés sur la plage et j’ai joué. Nous sommes allés dans le petit village de El Gigante et nous nous sommes bu un coup. En revenant sur la plage, je me suis baigné. Nous avons beaucoup travaillé pour rattraper les jours d’avant. Matthew nous a invité à prendre l’apéritif chez lui.   

la pinata

Vendredi 3 décembre MMXXI : j’ai joué sur la plage et nous avons acheté un très, très gros maquereau. Nous l’avons mangé avec du riz le midi, je me suis baigné et nous l’avons pris en bouillon avec des pâtes le soir.

l’énorme poisson

Hasta Luego

Jules

Semaine 20 🇳🇮

Semaine 20 🇳🇮

Buenos Dias

Samedi 13 novembre MMXXI : Nous sommes passés par de belles routes. Nous nous sommes baignés dans une petite rivière naturelle. Nous sommes allés sur le parking d’un hostal. Michel, le patron de l’établissement, est français et j’ai joué sur son terrain. Notre plaque d’immatriculation de devant est tombée sur le chemin.     

Dimanche 14 novembre MMXXI : avec Ariel, notre guide, nous avons marché jusqu’au canyon de Somoto. Tous les quatre, nous avons « voyagé » dans le canyon. A pied sur la terre ferme, à pied dans l’eau et à la nage. Nous avons sauté de 2 mètres et avec maman nous avons eu un peu peur.

Lundi 15 novembre MMXXI : nous avons petit-déjeuné chez Michel. Le petit-déjeuner était super avec : des frijolès et des œufs brouillés. Nous sommes allés à Somoto et nous avons imprimé et plastifié une copie de notre plaque de devant car elle était tombée. Nous nous sommes posés en bivouac sur le parking d’une fabrique de cigares. Julio, le patron de la fabrique, est cubain.     

Mardi 16 novembre MMXXI : papa et maman se sont achetés des boites à cigares…sans cigares. J’ai regardé un monsieur rouler des cigares. Nous sommes passés dans une forêt près du volcan Telica. Nous avons voulu aller trop loin avec Maya et nous avons abîmé son toit. Un monsieur a bien voulu que l’on se mette sur son terrain. Le soir, nous avons voulu faire le volcan Telica mais nous avons fait demi-tour à cause de la pluie.

Mercredi­ 17 novembre MMXXI : nous avons monté le volcan Telica tôt le matin et nous avons pu nous approcher à quelques centimètres du cratère principal où beaucoup de fumée passait. Nous sommes allés à Léon. Nous sommes allés dans un hostal avec une mini-piscine. Nous nous sommes promenés et nous avons mangé des hamburgers.

Jeudi 18 novembre MMXXI : nous nous sommes promenés à Léon. Avec maman, nous avons acheté 2 livres : Mon bel oranger et Lettre de mon moulin. Nous nous sommes pris des glaces en rouleau et j’ai regardé le monsieur les faire. Papa a réparé Maya. 

Vendredi 19 novembre MMXXI : avant de quitter Léon, nous nous sommes achetés un camembert dans une pâtisserie française. De la plage du lac où nous nous sommes posés en bivouac, on voyait 2 volcans : le Momotombo et le Momotombito. Nous étions près d’un bar et j’ai joué au football avec des garçons.

Hasta Luego

Jules

La traversée de l’Honduras 🇭🇳

La traversée de l’Honduras 🇭🇳

27 octobre 2021 – 12 novembre 2021

Après un passage de frontières sans difficulté mais long (pas loin  de 4 heures) avec des allers-retours récurrents vers une petite « tienda » pour imprimer le pré-enregistrement, faire des photocopies pour les uns ou les autres, payer le permis d’importation de Maya … Que de démarches ! C’est la première fois que nous tombons à l’immigration du Guatemala sur une personne particulièrement mal-aimable et irrespectueuse. L’ensemble des personnes à qui nous avons à faire sont souriantes et aidantes mais il faut sans cesse montrer les mêmes documents à des gens différents, remplir des fiches, répondre aux mêmes questions … C’est toujours un moment stressant car nous avons toujours peur d’être passé à côté DU document qui compromet tout … Et bien sûr, la patience n’étant pas la qualité première de Jules, il trépigne, s’agite, touche à tout … Bref, nous sommes contents de rentrer au Honduras et de nous poser à Copan Ruinas, dans le parc d’un hôtel adorable qui nous permettra , non seulement de dormir dans Maya entourés d’arbres majestueux mais aussi d’utiliser les douches d’une cabana. Et ce pour un prix dérisoire. Le personnel est souriant, accueillant : le premier contact avec le Honduras est très positif !

Copan ruinas est un village qui comprend un site archéologique maya très important. Les monuments ne sont pas forcément aussi impresssionnants qu’à Tikal par exemple mais les matériaux utilisés pour les contruire étant plus meubles, les sculptures y sont plus fines et travaillées. Cependant, nous craignons de ne pas l’apprécier à sa juste mesure et nous préférons privilégier une pause gustative autout du chocolat que nous allons hautement apprécier !! 😉 

Après 2 jours de pause sur Copan ruinas, nous nous dirigeons vers Gracias, petite ville coloniale que nous allons découvrir sous la pluie … Malheureusement, la pluie va nous suivre pendant une grande partie de notre séjour au Honduras ce qui va compromettre certaines découvertes. Mais il faut bien laisser un sentiment de « pas assez » pour avoir l’envie de revenir, non ? Nous sommes un peu surpris de voir les hommes tous porter le chapeau et la chemise à carreaux. Les femmes quant à elles ne portent pas de tenue traditionnelle contrairement à ce que nous avons pu observer au Guatemala ou au Mexique.

Près de Gracias, nous allons profiter de sources chaudes très agréables, avec des bassins à température variable entre 36 et 40°C … le top ! Encore une fois, nous serons touchés par l’accueil, notamment des personnes de l’hôtel juste en face qui nous offriront le café et le plaisir d’une discussion (en plus de l’usage de leurs sanitaires, nous étant posés en bivouac « sauvage » mais si isolé que cela).

La prochaine étape va être une vraie surprise : nous prenons la route (enfin le chemin caillouteux) pour découvrir le village de La Campa situé en hauteur. Ce village, situé sur la Ruta Lenca, fait parti des 5 municipalités classées comme ayant le mieux préservé la culture et l’artisanat Lenca. Les lencas sont les autochtones présents sur l’actuel Honduras au moment de l’arrivée des espagnols. Nous allons « tomber en amour » de ces paysages montagneux superbes, de ce village fleuri, paisible et à nouveau si accueillant … Les gens viennent facilement vers nous pour discuter. Tout le monde nous prend pour des américains ( !!!) : même en leur expliquant que nous venons de France, il faut parfois insister un peu pour qu’ils acceptent que nous ne venions pas des Estados Unidos. Ils sont surpris de savoir que nous venons de si loin, fiers que nous ayons eu envie de venir jusqu’à eux.

Petit retour sur Gracias, sous le soleil cette fois-ci, ce qui nous donne une perspective totalement différente. Visite du fort qui rappelle la position stratégique de la ville et déambulation dans les ruelles pavées typiques avec dégustation d’un bon café, spécialité locale seront le programme avant de reprendre la route vers la côte Caraïbes qui est un des joyaux du Honduras avec ses îles paradisiaques de sable blanc. Sur la route, nous nous arrêtons 2 nuits à San Pedro de Sula. C’est une grande ville qui ne nous a pas vraiment charmés mais qui a le mérite d’abriter un lieu un peu spécial : une pépinière réhabilitée par des américains qui ont eu l’idée d’y accoler un restaurant et … une brasserie ! Jason accueille les voyageurs comme nous avec beaucoup de plaisir sur son domaine et c’est agréable de trouver un tel enthousiasme. Bon, bien sûr, nous nous sentons redevables et nous nous imposons un tour à la brasserie artisanale par pure politesse …. 😮 Et bien les bières testées ont toutes été approuvées ! 

Malheureusement, c’est à ce moment que la pluie va se faire plus présente et quasiment ne plus nous quitter sur plusieurs jours. Nous avions repéré un spot sauvage directement sur la plage sur la côte Caraïbes mais il est inaccessible tant il a plu ces derniers jours. Nous aurons une petite fenêtre de beau temps le lendemain de notre arrivée mais les prévisions ne sont vraiment pas bonnes et nous devons donc abandonner l’idée d’aller sur les fameuses îles paradisiaques …

Ce que l’on n’a pas pu voir !

Tant pis, nous reprenons la route et nous dirigeons vers un autre joyau du Honduras : le lago d’Yojoa. Nous serons hébergés sur le terrain de Freddy, un homme simplement … incandescent ! Tellement heureux et fier d’accueillir des français… il passera 2 jours à s’occuper de nous, à s’assurer que nous ne manquions de rien (c’est le monde à l’envers). Freddy a de multiples activités dont l’une d’entre elles consiste à louer des kayaks. Nous en prendrons 2 pour découvrir le magnifique lac. Le temps est incertain, tantôt pluvieux, tantôt ensoleillé et ne rend pas, comme il se doit, hommage à cet endroit paradisiaque. Mais la sortie, première pour Fauve, nous enchante. A 10 minutes de notre bivouac se trouve une autre brasserie artisanale que nous nous ferons un devoir d’aller tester aussi. 

Le temps n’étant vraiment pas idéal pour les randonnées que nous avions prévues, nous retournons un peu plus dans les terres et décidons de faire cette Ruta Lenca pour découvrir les autres villages classés, à commencer par La Esperanza. C’est l’endroit le plus froid du Honduras et bien sûr nous le découvrons par un temps pluvieux donc … nous geleons, renfilons pulls et ponchos et nous posons dans un hôtel de cabanas très original pour une nuit un peu plus confort.

Le temps ne nous est pas favorable mais on apprécie les paysages vallonnés, voire montagneux. Après La Esperanza et son marché, nous découvrons la ville du café, Marcala où nous testerons bien sûr … le café local ! 

Nous serons ensuite accueillis 2 jours chez les pompiers à Comayagua, charmante ville coloniale et ancienne capitale du Honduras. 

Il est déjà temps de commencer à préparer le prochain passage de frontières avec le Nicaragua qui est réputé être le plus difficile de toute l’Amérique Centrale. Il est officiellement interdit de faire rentrer des drones au Nicaragua. Le passage de frontière comprend une fouille très poussée des véhicules (certains voyageurs se sont vus demander de vider intégralement leur camper) et un passage aux rayons X de la voiture. Il faut trouver dans tout cela comment ne pas se faire confisquer notre drone… De plus, le Nicaragua est le seul pays d’Amérique centrale qui ne reconnait pas la vaccination et demande donc un test PCR pour tous les voyageurs. Les laboratoires facturent ces tests à prix d’or allant jusqu’à demander 250 € par test, la moyenne étant autour des 150 €. A trois, cela représente un budget conséquent et nous passons pas mal de temps à essayer de trouver les laboratoires plus raisonnables. Entre temps, nous apprenons par d’autres voyageurs que, fin octobre, la machine à rayons X de la frontière de El Espina éait en panne. Nous décidons donc de nous diriger par là et de faire nos tests à Choluteca où nous serons à nouveau hébergés par les pompiers. 

Après avoir fait les tests et en attendant les résultats, le soleil étant revenu, nous nous posons sur la côte pacifique. Nous allons passer là les 2 soirées les plus mémorables de notre séjour ici …

Première étape au sein d’une communauté du village de Cedeno, située les pieds dans le sable, plein ouest (donc avec un coucher de soleil tout simplement spectaculaire…) : à peine arrivés, nous sommes entourés par une dizaine d’enfants qui ne nous quitteront que pour aller dormir. L’ambiance est festive, curieuse, joueuse. Jules fait tourner les têtes de toutes les filles : elles veulent toutes l’embrasser et « le blanquito » se la joue blasé. Maya est observée, disséquée. Nous discuterons aussi avec José Luis, passionné de royauté avec lequel nous allons parler de Kate & William, Meghan & Harry, Charlène & Albert ou encore Letizia & Felipe. Moment un peu improbable dans un lieu particulièrement …. rustique… où les conditions de vie sont si rudes. Le soir, on nous demandera de déplacer Maya de quelques mètres à peine, officiellement pour des raisons de sécurité. Officieusement, nous comprendrons surtout qu’il s’agit d’avoir la fierté d’accueillir les étrangers sur SON terrain. Ces gens survivent comme ils peuvent mais donnent : leur confiance, leur hospitalité, leurs sourires. C’est une vraie claque pour nous, à la fois charmés par la spontanéité, le naturel, la luminosité de ces enfants et remués par leurs conditions de vie précaires et certaines situations familiales manifestement complexes. Nous aurons l’occasion de rencontrer le lendemain matin un papa quelque peu éméché et cela donne encore plus envie d’entourer ces petites lucioles de tendresse et de force. Sans vouloir entrer dans une quelconque guerre de sexe, il semble évident qu’ici, ce sont les femmes qui mènent la danse et se chargent de la survie de leur tribu. 

Le moment des adieux venus, nous filons le cœur encore remué vers une plage un peu plus au nord, Playa del Raton. A priori déserte, nous sommes regulièrement salués par des personnes qui passent à moto à côté de nous.

Arrive en 125 cc un petit gars de 14 ans, Emerson qui s’arrête à notre niveau et scrute sans un mot Jules : il est comme hypnotisé et ne le quitte pas des yeux. Nous engageons la discussion, apprenons qu’il ne sait pas lire, qu’il est pêcheur et possède déjà son propre bateau qu’il partage avec ses frères. Il nous dit que lui, ce qu’il aime, c’est la pêche mais le regard qu’il pose sur Jules en dit long sur sa curiosité et son envie … Il ne va pas à l’école, ne sait pas où est la France, ne parle pas un mot d’anglais. Il va passer l’après-midi avec nous , à nous observer. Rejoint par son ami Kevin, ils vont nous amener voir une nursery de tortues marines. Les tortues nées dans la journée seront mises à l’eau dans la nuit pour augmenter leurs chances de survie. Kevin nous conduit ensuite à notre lieu de bivouac, qui sera un terrain de football au milieu de son village. A nouveau notre arrivée va provoquer la curiosité générale. Adultes et enfants se pressent autour de Maya pour voir les américains. Et bien non, toujours pas : nous sommes français ! Jules échangera quelques passes avec les adolescents locaux et jouera avec les enfants jusqu’à la tombée de la nuit. La soirée se fera sous le signe du partage avec les gens qui s’arrêtent quelques minutes ou quelques heures : nous vidons le réfrigérateur en prévision du passage de frontière donc l’apéritif et ensuite le barbecue est mis en commun. Encore une fois, on viendra nous demander de déplacer Maya de quelques mètres, pour les mêmes raisons officielles. Au moment d’aller se coucher, un homme éméché viendra demander quelques lempiras (monnaie locale) pour fumer, sans aucune agressivité. Michel a à peine le temps de lui répondre que  4 villageois se précipitent à notre rescousse : Caroline aura même droit à un « Muchacha, s’il y a le moindre souci, tu frappes à ma porte et j’appelle la police : il n’est pas question que quelqu’un vous embête !». Michel et Caroline ayant une légère expérience en gestion de personnes bourrées (n’est-ce pas Philou ?… ! ), la situation n’était absolument pas source de stress et l’empressement des gens à s’assurer que nous nous sentions bien nous a encore touché au cœur. Le lendemain, nous aurons le même défilé au petit-déjeuner, Maya sera une nouvelle fois disséquée. Les enfants seront obnubilés par les nombreux livres de Jules. Une dame du village nous invitera chez elle pour une douche à l’eau de puits bienvenue et rafraichissante. Tant de générosité est bouleversant. La plupart des enfants et adolescents rencontrés ne vont pas à l’école, ne savent pas lire, ne sont jamais allés au-delà de quelques kilomètres autour de chez eux. La moindre découverte déclenche des étincelles dans leurs yeux, ils posent des questions sur tout. Bien sûr Michel et Caroline sont heureux d’être nés en France, d’avoir bénéficié d’une éducation qui leur a permis de choisir leur emploi, d’avoir eu la possibilité de mettre en pause leur quotidien pour vivre cette aventure extraordinaire. Nous espérons que cette expérience permettra aussi et surtout à Jules de prendre conscience de l’importance de garder toute sa vie ses yeux et son cœur ouverts vers les autres, de ne pas s’enfermer dans la frustration de la possession, de profiter de chaque rayon de soleil, de savourer chaque goutte d’eau comme le font ces enfants croisés ces derniers jours qui n’ont rien mais nous ont illuminés de leurs sourires.

Après ces 2 journées fortes en émotion, direction la frontière avec le Nicaragua pour d’autres aventures, d’autres rencontres …

Avant cela petit bilan de notre passage au Honduras : vous l’aurez compris, ce que nous retiendrons surtout de ce pays ce sera les rencontres, l’accueil des gens, leur curiosité et leur fierté. Le Honduras n’est pas un pays très touristique, encore moins en ce moment. Donc les gens sont encore étonnés et contents de voir que des étrangers s’intéressent à leur culture, leur mode de vie, leur pays … Malheureusement la météo ne nous a pas été très favorable mais clairement, ce pays montagneux, verdoyant, nous a beaucoup plu. Et le lac de Yojoa ou la côte Caraïbes sont des lieux exceptionnels qui méritent sans aucun doute toute notre curiosité. Nous espérons vraiment pouvoir davantage en profiter sur le chemin du retour vers le Mexique.

Semaine 19 🇭🇳

Semaine 19 🇭🇳

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est DSC05606-1024x879.jpg.

Buenos Dias

Samedi 6 novembre MMXXI : pendant la journée, il a plu et il a fait froid. Arrivés à 1700 mètres d’altitude, à cause du froid et de la pluie nous sommes allés à des cabanas. L’hôtel avait même une piscine mais avec le froid …

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est IMG_20211106_170741-1024x576.jpg.

Dimanche 7 novembre MMXXI : nous avons vu de magnifiques paysages et de beaux reliefs. Nous avons dormi sur le parking des pompiers. Nous avons visité Marcala et nous sommes allés dans un marché. A Marcala, il y avait du café.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est DSC05568-1024x587.jpg.

Lundi 8 novembre MMXXI : nous nous sommes promenés à Comayagua. Nous avons vu des églises mais la plupart étaient fermées. Nous sommes passés dans un marché étroit. Nous avons mangé dans un comedor.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est DSC05602-1024x873.jpg.

Mardi 9 novembre MMXXI : nous avons réparé une roue de Maya et j’ai regardé le garagiste travailler. Nous avons mangé au restaurant. Nous sommes encore allés sur le parking d’autres pompiers. Je les ai regardés jouer au football.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est IMG_20211109_113916-748x1024.jpg.

Mercredi­ 10 novembre MMXXI : nous avons fait notre test PCR pour rentrer au Nicaragua. Nous sommes allés en bivouac sur la plage. J’ai joué avec des garçons et des filles. Tous les enfants ont visité Maya. Une dame a voulu qu’on se rapproche de chez elle.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est DSC05645-1024x681.jpg.

Jeudi 11 novembre MMXXI : c’est l’armistice ! Nous sommes près de la mer et nous avons rencontré un jeune motard qui s’appelle Emerson. Il n’est jamais allé à l’école et a 14 ans. Il est pêcheur. Avec son ami Kevin, ils nous ont montré des bébés tortus chez des gents qui s’occupent d’une nursery et qui remettent les bébés tortus nés le jour même dans l’eau la nuit.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est IMG_20211111_152023-1024x785.jpg.

Vendredi 12 novembre MMXXI : nous avons essayé de passer une frontière mais arrivés à la vérification du test PCR nous avons été refusés car le laboratoire où nous avons fait notre test n’était pas dans la liste des laboratoires acceptés. Nous avons passé (et cette fois ce fut la bonne !) une autre frontière.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est flagge-nicaragua.gif.

BIENVENUS AU NICARAGUA.

Hasta Luego

Jules

Semaine 18 🇭🇳

Semaine 18 🇭🇳

Buenos dias

Samedi 30 octobre MMXXI : nous nous sommes baignés dans des bains d’eau chaude. Nous nous sommes posés en bivouac près du parking.

Dimanche 31 octobre : Joyeux Halloween 🎃🧛‍♂️🧟‍♂️ ! Nous nous sommes promenés à La Campa. La route pour y aller était caillouteuse avec des travaux. Nous sommes retournés au terrain privé à Gracias. Nous nous y sommes promenés et nous avons mangé au restaurant. Nous avons visité un ancien fort.

Lundi 1 novembre MMXXI : salut les amis, pour vous, c’est un jour ferié mais pas pour moi 🙂 :’-( .  Nous sommes allés en bivouac dans une pépinière qui accueille les campeurs à San Pedro de Sula.

Mardi 2 novembre MMXXI : nous nous sommes promenés à San Pedro de Sula. C’était une journée pluvieuse. Papa et maman se sont pris des bières artisanales dans la brasserie de la pépinière.

Mercredi 3 novembre MMXXI : nous sommes passés par une petite route pour aller sur un terrain privé avec piscine et près de la mer. Nous avons mis longtemps à trouver un bivouac.

Jeudi 4 novembre MMXXI : nous sommes allés en bivouac sur le parking d’un restaurant près d’un canal qui touche le grand lac de Yojoa.

Vendredi 5 novembre MMXXI : nous avons longé en kayak🚣‍♂️ la rivière et nous sommes arrivés au grand lac après de nombreux efforts. Fauve a fait du kayak pour la première fois et en revenant nous nous sommes pris une averse. Le midi, nous avons mangé au restaurant et le soir, nous nous sommes pris une pizza dans une brasserie artisanale. 

Hasta Luego

Jules 

Guatemala partie 2

Guatemala partie 2

09 octobre 2021 – 26 octobre 2021

En quittant Guatemala city, nous souhaitions faire l’acension du volcan Pacaya qui surplombe le lac Amatitlan, juste en dessous de la capitale. Nous allons donc longer le lac et commencer à grimper sur des chemins de plus en plus caillouteux, de plus en plus étroits, de plus en plus creusés jusqu’à ne plus pouvoir passer avec Maya. De plus la pluie s’invite au programme donc nous décidons de redescendre vers le lac Amatitlan pour se poser : au total nous aurons fait pas loin de 3 heures de route pour revenir quasiment au point de départ … Nous nous posons à l’entrée d’un petit parc avec la bénédiction des gardiens (toujours lourdement armés) et de la police locale pour profiter de la douceur de la fin de journée. Nous serons encore et toujours surpris et charmés par les guatémaltèques : une famille a proposé à Jules de l’initier au baseball, un jeune homme nous aborde timidement, trop heureux de nous expliquer qu’il apprend l’anglais et qu’il aimerait discuter avec nous pour pratiquer un peu … Nous discuterons un bon moment, en mélangeant anglais et espagnol pour que Caroline et Michel puissent aussi travailler leur espagnol. Céline, Michel travaille tous les jours pour mettre en pratique ce que vous lui avez appris !! 😉 Le lendemain, nous sommes dimanche et dès les premières heures de soleil arrivent coureurs, cyclistes ou familles en balade : personne ne passera devant nous sans nous faire à minima un signe amical voire échanger quelques mots. Quelle leçon d’humilité … d’humanité même ! 

Nous quittons Amatitlan pour rejoindre Antigua. A vol d’oiseau, la distance est assez courte mais la circulation dans la région de Guatemala city est impressionnante. Alliée à la présence forte de camions hors d’âge, de dimensions folles et bruyants au possible, elle oblige Michel à beaucoup de concentration et rallonge pas mal les temps de déplacements. 

Comment poser des mots sur Antigua et notre ressenti … Nous y sommes allés, revenus, re-revenus … En dehors de notre étape romaine qui fût rallongée de part nos ennuis mécaniques avec Tiny (enfin surtout nos soucis de mécanicien …), Antigua détient certainement notre record de nuitées ! Nous avons adoré la ville, ses rues pavées, ses maisons coloniales, ses ruines, ses multiples patios qui donnent envie de s’arrêter dans chaque café, chaque restaurant. Il y a aussi bien sûr la nature environnante et notamment ses volcans dont nous vous avons déjà parlés et qui resteront un moment fort de notre voyage. Il a encore son excellent café et la rencontre avec Felix, grâce à Rebecca, une jeune canadienne du Saskatchewan installée ici depuis quelques années. Felix est un cultivateur de café qui nous a ouvert son jardin et sa maison mais c’est aussi et surtout une personne solaire qui fabrique certainement un des meilleurs cafés au monde … Oui, rien que ça !

Antigua c’est aussi le refuge des familles guatémaltèques aisées : on y croise des voitures de luxe (surtout le week-end) et de bien belles maisons sur les hauteurs voisines mais cela permet aussi la découverte de lieux un peu hors normes comme le restaurant panoramique & cabanas Earth Lodge où nous passerons un dimanche après-midi à profiter d’un paysage somptueux en écoutant une chanteuse locale.

Rebecca nous fera aussi découvrir une ferme de macadamia où nous dégusterons un petit-déjeuner impérial et où nous aurons même le privilège de pouvoir passer une nuit. Emilie, j’ai essayé de tater le terrain pour savoir s’ils étaient en recherche d’un revendeur en Europe : tu aurais vu la qualité de leur huile végétale …totalement transparente et absolument pas visqueuse. Mais ils sont à flux tendu et leur prix affiché affreusement au-dessus de ce que nous aurions pu accepter !

Enfin, Antigua c’est aussi de chouettes bivouacs, notamment chez Isaac, gérant d’un très grand jardin bucolique qui sert de lieu de réception. Nous y serons seuls quasiment tout le temps, à l’exception d’un anniversaire un samedi après-midi qui nous permettra de réviser nos pas de rock. Ah, et nous allions oublié : Antigua se situe à environ 1500 mètres d’altitude et bénéficie donc d’un climat tempéré particulièrement agréable. Nous allons même investir dans une couverture locale pour les nuits un peu fraîches. Mais c’est tellement plus confortable de dormir dans Maya quand l’air est plus frais …

La Antigua : ses rues colorées, ses toits terrasses…

La Antigua : ses couvents, ses ruines,…

L’autre endroit que nous avions hâte de découvrir est le lac Atitlan et ses villages en bordure. L’arrivée à notre point de bivouac va se révéler épique : la pluie qui avait disparu depuis plusieurs jours refait son apparition et c’est sous une pluie battante que nous allons faire la route montagneuse qui sépare La Antigua du lac Atitlan.

Nous allons monter à plus de 2600 mètres d’altitude avant de redescendre un peu, beaucoup par une route très pentue et avec de jolis lacets. Le frein moteur de Maya va être mis à rude épreuve. Ensuite, arrivés à quelques kilomètres de notre destination, nous sommes stoppés : la route est coupée car en travaux. Normalement, elle doit ré-ouvrir rapidement mais nous sommes très inquiets quand on voit l’état du chemin : la pluie a creusé des tranchées de plus de 20 centimètres dans la boue et Michel ne se voit pas descendre le chemin et prendre les 2 virages qui suivent avec Maya … D’ailleurs, une fois la route ouverte, les tuks-tuks repartent comme ils peuvent, certains en dérapage plus ou moins contrôlé… Par contre, les pick-ups ont beaucoup de mal à remonter la route… Finalement, nous nous lançons : Caroline et Jules vont se mettre pieds nus dans la boue pour faire la circulation et éviter que Maya ne se retrouve face à face avec un autre véhicule … Tout cela sous la pluie bien sûr qui n’en finit pas … Et voila Mamie Annie, Papino et Mamital comment finissent vos enfants et petit-enfants après 4 mois de voyage en Amérique centrale : le pantalon relevé jusqu’aux genoux, les pieds dans la boue, la capuche vissée sur la tête, en train de courir et faire de grands signes au milieu de la route, à la nuit tombée … 😊Mais cela passe ! Michel et Maya se débrouillent comme des chefs et nous arrivons quelques minutes plus tard chez Pierre, installé sur les bords du lac depuis plus de 20 ans. Il a crée de toute pièce un lieu qui mélange locations de maison ou d’appartements plutôt classes et  accueil de voyageurs nomades comme nous. Nous découvrirons son immense propriété le lendemain, tout comme la vue exceptionnelle dont nous allons bénéficier pendant quelques jours.

Atitlan est connu comme étant l’un des plus beaux lacs du Monde. Alors forcément, venant de là où on vient (les savoyards et haut-savoyards comprendront), nous sommes curieux de voir cela et légèrement sceptiques quand même … Et bien … il se défend pas mal et mérite bien sa réputation : la lumière qui s’en dégage est hypnotisante, les 3 volcans qui le bordent (Atitlan, San Pedro et Toliman)  sont majestueux et par temps dégagé nous avons même la vue sur nos 3 monstres d’Antigua et notamment le Fuego, toujours en éruption … C’est un lieu plein d’energies positives, qui invite à la détente et à la contemplation. L’accès à tous ses villages en bordure se fait quasi exclusivement en bateau. Maya va donc pouvoir se reposer pendant que nous prenons le temps de découvrir en bateau ou à pieds San Marcos, San Juan, San Pedro, Panajachel, Tzununa et Jaibalito. Chacun a sa personnalité, son ambiance : San Marcos est un village hippy très bohème,

San Juan sera notre coup de cœur avec ses dessins muraux, sa rue aux chapeaux et son quai commerçant, San Pedro est plus « commercial ».

Panajachel plus grand a crée un parc naturel très joli avec ses innombrables ( !!!) ponts suspendus, Tzununa et Jaibalito, moins touristiques, ont conservé leur aspect traditionnel et simple. Les balades en lanchas nous permettront aussi d’admirer de très jolies maisons, parfois bien cachées : nous sommes impressionnés de voir de telles constructions à des endroits accessibles qu’en bateau … Le luxe à l’état pur : isolés dans un lieu tout simplement magique … Bien mieux que des voitures de sport, des bijoux hors de prix ou des yachts bling-bling, non ?

Après plus d’un mois au Guatemala, il nous faut avancer un peu et descendre vers le Honduras. Mais nous reviendrons dans quelques mois, et nous avons déjà hâte tellement ce pays s’est révélé comme un véritable coup de cœur pour nous 3 …

Guatemala, à bientôt – Honduras, nous voilà ! 

Semaine 17 🇬🇹 – 🇭🇳

Semaine 17 🇬🇹 – 🇭🇳

Buenos dias

Samedi 23 octobre MMXXI : nous sommes allés à Jaibalito. Nous avons vu de belles maisons et nous avons mangé au restaurant. Nous nous sommes promenés et j’ai joué dans l’eau avec trois garçons de mon âge. Bonnes vacances les amis. Moi je n’ai pas de vacances. 

Salut les amis !

Dimanche 24 octobre MMXXI : nous avons visité le parc naturel du lac Atitlan. J’ai bien aimé avec ses ponts suspendus et ses animaux. Joyeux anniversaire Mamie Annie. 

Lundi 25 octobre MMXXI : les deux virages boueux étaient secs donc nous sommes passés sans problème. Nous avons repris la pan-américaine. Nous avons mangé de succulentes crêpes dans le restaurant suisse. Nous sommes retournés à La Antigua. Nous avons dormi sur le parking d’un hostal. Il était trop mignon avec son patio et il y avait des tables. Nous avons travaillé, mangé et regardé un film sur ces dernières. 

la succulente crêpe de papa

Mardi 26 octobre MMXXI : j’ai fait mon test antigénique pour aller en Honduras. Nous sommes allés à l’hostal Vagamundo. C’était trop mignon avec la mini piscine et les statuts. Nous y avons mangé des hamburgers. Avec papa, nous sommes allés nous faire couper les cheveux chez le coiffeur. 


HONDURAS

Mercredi 27 octobre MMXXI : c’était long mais nous sommes passés en Honduras ! Nous sommes allés dans le parc d’un hôtel près de Copán. 

Jeudi 28 octobre MMXXI : nous nous sommes promenés à Copán. J’ai bien aimé. Dans une fabrique de chocolat, papa et maman se sont pris : deux chocolats froids, un beignet banane et un cheesecake. Je me suis pris une limonade et un brownie chocolat avec de la glace à la vanille. Première impression d’Honduras: jolie et bon mmmmmmmmmmmmmmmm !

Vendredi 29 octobre MMXXI : nous sommes allés à Gracias. Nous  avons dormi sur un terrain privé et nous nous sommes promenés. Nous avons mangé au restaurant. J’ai récité ma première poésie : Sagesse, de Paul Verlaine. 

Hasta Luego

Jules 

Guatemala partie 1

Guatemala partie 1

Du 24 septembre 2021 au 08 octobre 2021

Après un petit tour au marché dominical de San Ignacio nous nous dirigeons vers la frontière avec le Guatemala. Le passage va se faire sans souci, en 1 heure et demi toutes les formalités sont accomplies : tampons et taxes de sortie du Belize, tampons d’entrée pour le Guatemala. Maya a aussi son lot de papiers : annulation du permis de circuler au Belize + création d’un permis de ciculer pour le Guatemala … Seule petite « étrangeté » : la taxe pour Maya ne peut pas se payer au poste de frontière. Il faut prendre un taxi, se rendre dans le village frontière de Melchor de Menchos et régler cette taxe dans une superette locale qui te délivre un reçu. Retour en taxi au poste frontière pour avoir le sésame et libérer Maya …

Les passages de frontières sont toujours des moments stressants : ici encore, cela va se passer simplement, face à des gens aidants et souriants.

Au Guatemala nous avons « rendez-vous » avec une famille française qui s’est posée vers le lac de Peten Itza. Nous allons donc les retrouver et passer 3 jours magiques, à bivouaquer sur les bord d’un lac extraordinaire, à échanger avec une famille géniale et … à découvrir le site de Tikal qui est à une demi-heure de route.

Nous avons un peu hésité à aller jusqu’à Tikal, de peur de ne pas apprécier le site à sa juste valeur. Sortant du Mexique et du Belize, nous avons déjà eu l’occasion de visiter des sites mayas magnifiques et nous craignions d’être un peu … exigeants ! Et bien heureusement que notre curiosité nous a poussé jusque-là ! Nous allons avoir la chance de le voir sous un très beau temps (la pluie va attendre que nous soyons sur le chemin du retour pour faire son apparition). Le début de la visite nous rappelle les temples de Palenque ou Lamanai, perdus au milieu de la jungle, bercés par les chants des oiseaux et les cris des singes hurleurs et des singes araignées (beaucoup plus discrets !). Mais la taille du site est impressionnante : c’était un véritable empire qui s’étendait sur plusieurs centaines de km². Seuls 16 km² ont été excavés mais cela représente à peine 20% du site originel. Ensuite les pyramides sont particulièrement hautes : il est possible de monter sur certaines d’entres elles et l’effet là-haut est juste hypnotisant … Voir ces monuments millénaires dépasser de la canopée nous donne l’impression d’être tous petits : tous petits à l’échelle du temps, mais aussi tous petits face à la force de cette nature florissante, tous petits face à la puissance constructrice de l’homme. Ce site force le respect et ce n’est pas l’arrivée sur la place centrale face au temps du Jaguar qui va nous contredire. C’est la photo traditionnelle de Tikal mais y être et le voir de ses propres yeux vaut toutes les photos du monde. Nous allons passer plus de 6 heures à découvrir la partie exploitée du site, qui ne représente qu’une part infime de ce que les Mayas ont érigé. Même Jules va être transporté par cette longue visite qui ne laissera aucun de nous indifférent.

Il est temps ensuite de dire à bientôt aux All Bambinos qui remontent vers le Mexique. Jules a adoré jouer avec Nina et Emile et cela a été un plaisir d’échanger et partager avec Damien et Betty. Michel et Betty ont d’ailleurs une revanche à prendre à la pétanque. 😉 Nos chemins se recroiseront, c’est sûr !

Nous quittons notre bivouac de rêve pour aller visiter la petite île de Flores. Elle n’est pas bien grande et la visite est rapide mais nous aimons l’atmosphère paisible et sereine qu’y s’en dégage. De plus, nous allons bivouaquer juste en face, à San Miguel, juste en face de chez Miguel : un charmant monsieur qui tient un petit terrain en bord de lac qui sert de lieu de baignade et petit snack. San Miguel offre une vue exceptionnelle sur Flores et Miguel va nous proposer naturellement de dormir juste devant chez lui, visiblement heureux de partager avec nous son amour pour son village et pour les étoiles … Encore une bien belle rencontre ….

L’étape d’après sera Rio Dulce et Livingston, sur la côte Caraïbes. Alors, comment dire … L’arrivée dans la ville de Rio Dulce va être déboussolante ! L’agitation qui règne dans sa rue principale et surtout la circulation absolument incroyable, notamment des camions hors d’âge, longs à n’en plus finir, nous sonne un peu après les derniers jours plein de quiétude … Nous nous posons sur le parking de la marina, bivouac de luxe avec douches chaudes, toilettes nickel et piscine bordée par des yachts superbes. Grand luxe …. Pour 11 euros la nuit !

Le lendemain, nous prenons un tour en bâteau pour rejoindre le village de Livingston.

Nous allons adoré la balade sur le fleuve, les oiseaux, la lumières, les magnifiques villas avec leurs yachts, mais aussi la mangrove, les lotus et les sources d’eau chaude provenant d’un volcan sous-marin. Nous allons même pouvoir bénéficier d’un sauna naturel (enfin plutôt hamman sans les effluves d’eucalyptus) dans une grotte chauffée par ce même volcan … Livingston est un village réputé garifuna qui se trouve à quelques kilomètres du Bélize. Pour être honnête, aujourd’hui la communauté Maya y est aujourd’hui très présente également. Les 2 communautés cohabitent mais à priori chacune a son espace … Et les mayas qui sont des commerçants hors pair ont tendance à éclipser les garifunas plus en retrait. Nous n’y retrouvons pas vraiment l’ambiance cool et détendue de Dangriga (Belize). Au retour, notre pilote de lancha nous arrête pour déjeuner dans un restaurant en bord de fleuve qui va enchanter Jules avec ses toboggans et ravir ses parents avec sa vue et sa décoration typique. Ce sera encore une bien belle journée qui nous aura aussi permis de passer faire un petit coucou à une famille française qui voyage en catamaran et qui s’est posée quelques mois sur Caye Quemado pour faire quelques travaux sur leur bateau et attendre la fin de la saison des ouragans. Les Cataprofité, nous espérons que nos routes se recroiseront ! 

La nuit dernière ayant été difficile pour Michel avec le bruit des camions, nous décidons de changer de bivouac et nous arrivons quelques kilomètres plus loin dans le jardin d’une famille très modeste : pas de douche, pas (vraiment) de toilettes, encore moins de piscine mais des poules et des chats ! Nous allons passer une fin d’après-midi magnifique à jouer avec des enfants curieux et tellement attachants … Dur, dur de les quitter …

Le lendemain nous reprenons la route vers le nord. Nous traversons des villages animés et nous arrêtons assez tôt pour profiter d’un spot en bord de rivière, loin de tout. Le calme absolu pour un dimanche dans le hamac avant de découvrir les grottes de Candelaria.

Nous voici assis dans nos bouées pour suivre le débit de l’eau et passer de cavité en cavité : pour se faire, nous sommes passés par une association locale, 100% maya et cela va être juste magique. Déjà les grottes sont impressionnantes et la visite va être très intéressante. En plus, nous sommes en saison des pluies donc le niveau de l’eau est très haut et cela rend certains passages très …hasardeux ! Avant la visite, nous avions pris des enfants en photo avec notre appareil photo magique : un polaroid qui imprime les photos de suite. De retour à la voiture nous sommes attendus : tout le monde veut sa photo, en famille, avec Jules, avec Fauve, avec Maya … Nous allons passer près d’une heure entourés par des gens curieux et heureux de pouvoir conserver un souvenir de ce moment.

La suite du voyage va se révéler beaucoup plus sportive … Sans le savoir, nous empruntons une route pour aller vers le site de Semuc Champey qui va se révéler cauchemardesque … Au début tout va bien, nous sommes même surpris par la qualité du revêtement. Quand tout à coup … plus de revêtement du tout ! Et là, nous passons sur des chemins caillouteux, creusés de sillons, en bord de falaise parfois. Les gens que nous croisons sur la route nous font tous signe, probablement à la fois surpris de voir des touristes passer par chez eux et à la fois pour nous encourager … La pluie finit par arriver en même temps que la nuit. Ce seront sans doute les kilomètres les plus long de Michel : pas loin de 4 heures de piste pour quoi … 16 kilomètres ?! … C’est exténué que Michel arrive sur Lanquin et nous ne cherchons pas bien loin pour le bivouac : nous serons gentiment accueillis sur un parking d’hôtel avec douches et toilettes. Ils nous prendront même en photo le lendemain pendant notre pause travail-école pour illustrer leur brochure.

Après cette route de l’impossible, la petite heure de trajet jusqu’à Semuc Champey sera presque des vacances pour notre pilote en chef et notre super costaude Maya ! Nous voici donc sur l’un des sites les plus emblématiques du Guatemala : les piscines naturelles de Semuc Champey.

La première étape de leur découverte se fait du haut d’un mirador qui se mérite, à plus de 700 mètres d’altitude. Mais la vue sur les 350 mètres de piscines y est grandiose. Encore une fois nous allons être chanceux car c’est un des sites les plus visités du Guatemala et pour autant, nous y sommes tous seuls ou presque. Une fois descendus, nous allons prendre beaucoup de plaisir à nous baigner dans ces eaux turquoises, parfois même assez profondes, à sauter d’une piscine à une autre, à perdre son regard dans ces couleurs hypnotisantes. Ce site est spectaculaire et nous nous sentons tellement reconnaissants d’en profiter dans de telles conditions …

Notre prochaine étape sera Guatemala city. Beaucoup de gens nous l’ont déconseillé : aucun intérêt touristique, pas mal d’insécurité … Mais même si nous n’aimons pas les villes, ces dernières sont aussi un moyen de connaitre un peu mieux l’histoire d’un pays, d’en sentir les vibrations. Donc nous nous posons 2 jours dans un hôtel pour le moins rustique pour en prendre le pouls. Effectivement, la ville n’a pas beaucoup d’intérêt au niveau architectural mais nous allons adoré déambuler et déjeuner dans son grand marché. Les murs tapissés d’avis de recherche nous laissent une sensation plus triste et rappellent les heures sombres de la guerre civile et des différentes dictatures entre les années 60 et 90.

Et encore une fois, ce sera l’occasion d’échanges joyeux et chaleureux avec les locaux : en ce qui concerne l’insécurité, nous n’en verrons pas la couleur même si on sent bien que les gens restent méfiants, avec les barreaux aux fenêtres, les gardes armés de fusils à pompe devant certains magasins. D’ailleurs nous dormirons une nuit face au lac Amatitlan sur un emplacement libre : après avoir discuté avec une patrouille de policiers et obtenu leur accord pour rester à cet endroit, nous serons réveillés par 2 fois pendant la nuit par deux autres patrouilles qui voudront vérifier, de visu, que nous allons bien. Il nous faudra à chaque fois descendre du lit, ouvrir les portes et offrir nos visages endormis aux policiers pour qu’ils soient rassurés et repartent pour leur ronde. 

La suite ce sera Antigua … pour bientôt 😉

Semaine 16 🇬🇹

Semaine 16 🇬🇹

Buenos Dias

Samedi 16 octobre MMXXI : nous sommes allés avec Rebecca, une Canadienne installée au Guatemala, voir une plantation de macadamia. Avec Félix, nous avons visité une plantation de café. Nous sommes allés en bivouac sur le parking de la plantation de macadamia. 

Dimanche 17 octobre MMXXI : nous sommes retournés au parc de Isaac. Nous avons visité des ruines. Papa et maman ont dansé un rock car il y avait une fête dans le parc d’Isaac.

Lundi 18 octobre MMXXI : nous nous sommes promenés à La Antigua. Papa et maman se sont offert un souvenir du Guatemala… 

Mardi 19 octobre MMXXI : nous sommes allés dans un camping près du lac Atitlan. Nous sommes passés par la Pan Américaine. Avec maman, nous avons marché pieds nus dans la boue pour guider papa et Maya dans deux virages.   

Mercredi­ 20 octobre MMXXI : nous avons marché du camping à San Marcos. La route était encore bien boueuse et caillouteuse. Nous nous sommes promenés à San Marcos. Il y avait plein de Tuks-Tuks colorés.   

Jeudi 21 octobre MMXXI : nous sommes allés en bateau à San Pedro. Nous avons mangé au restaurant. Nous avons joué aux dominos dans un café. Il a beaucoup plu. Le soir, nous avons regardé un documentaire : « Vanlife les nouveaux nomades ».

Vendredi 22 octobre MMXXI : nous avons marché jusqu’à San Juan. A San Juan, nous avons vu des dessins sur les murs et une rue remplie de chapeaux. Nous avons pris le bateau jusqu’à San Marcos. Nous y avons mangé des glaces super bonnes.

Hasta Luego

Jules

Guatemala, édition spéciale volcans …🌋

Guatemala, édition spéciale volcans …🌋

Octobre 2021

Bien sûr vous n’échapperez pas à nos premières impressions sur le Guatemala mais en attendant … Comment parler du Guatemala sans évoquer ses volcans ? …

Après l’Etna et le Vésuve en Italie, nous n’avons pas résisté à l’appel de 4 d’entre eux dans la région d’Antigua : les volcans Pacaya, Acatenango, Agua et Fuego.

Le Pacaya est un volcan actif de 2550 mètres d’altitude. Il entre en éruption régulièrement depuis les années 1960. La dernière éruption la plus importante a eu lieu en 2010 mais depuis cette date, il s’active à minima une fois tous les 2 ans. Après une première tentative d’ascension ratée puisque nous n’avons pas réussi à trouver un chemin accessible depuis le lac d’Amatitlan, nous renouvellons l’expérience depuis Antigua. Et effectivement, les locaux nous confirment que la seule route praticable est cette dernière … Nous avons décidé d’y monter en fin de journée pour pouvoir assister au coucher de soleil depuis là-haut. Malgré un chemin bien balisé, il est obligatoire de faire appel à un guide : Raquel nous accompagnera donc et nous donnera en chemin plein d’explications sur la flore locale notamment. L’ascension est relativement facile : pas de gros dénivelé (un peu plus de 300 mètres) et le temps étant couvert, nous ne souffrons pas trop de la chaleur. Malheureusement le temps couvert ne nous permettra pas de profiter du paysage sur la montée. Arrivés au dernier mirador, la brume est encore particulièrement dense et nous ne voyons même pas le sommet du Pacaya pourtant tout proche. Quand, tout à coup … nous avons la chance inouïe d’avoir une fenêtre lumineuse qui nous offre le sommet de ce gentil monstre mais aussi la vue sur les autres, à savoir El Agua et El Fuego. Quelle merveille … C’est encore plus beau quand ils se révèlent ainsi de façon fugace avant de se cacher à nouveau … La nuit tombe progressivement et nous marchons dans un champ de lave, sol noir, parsemé de fleurs colorées qui montrent que la vie reprend toujours ses droits … Nous sommes tout seuls et, la brume aidant, cela donne une atmosphère presque mystique … Et comble de la gourmandise, nous allons pouvoir faire fondre des chamallows grâce aux fumerolles qui s’échappent du sol … Autant dire que Michel et Jules vont apprécier le goûter … ! Et ils vont aussi apprécier la descente, au pas de course dans une pente abrupte qui donne l’impression de dévaler une dune de sable … noir. La fin de la balade se fera à la frontale, dans une nuit bien sombre. Quelle première mise en jambe ….

Pourquoi une mise en jambe ? Parce que Michel s’est mis dans la tête de monter au sommet de l’Acatenango pour admirer le Fuego, en éruption quasi permanente depuis 2018.

L’Acatenango est un volcan éteint qui culmine à 3976 mètres. Il a la particularité d’offrir une vue extraordinaire sur 2 monstres, le volcan de Agua également inactif et le volcan de Fuego qui, quant à lui, est connu pour être un des volcans les plus actifs d’Amérique centrale. Il n’en faut pas plus pour que Michel entraine tout son monde à aller voir tout cela de plus près … !

De la même façon, cette ascension ne se fait pas seul. La présence d’un guide est obligatoire et la difficulté de l’ascension implique qu’elle se fasse en 2 étapes : un premier jour de grimpe pour arriver au camp de base et un deuxième jour pour rejoindre le sommet et redescendre sur « la terre ferme ». 😉

Nous serons accompagnés dans cette aventure par Shannon, touriste américaine qui se joint à notre famille, et Kevin, jeune guide local dont la famille va prendre soin de Fauve et Maya pendant 2 jours. Le dénivelé est important (environ 1500 mètres le premier jour, auquel il faut ajouter près de 300 mètres le lendemain puis les 1800 mètres en négatif pour la descente) et beaucoup d’aventuriers se plaignent du mal d’altitude ce qui contribue à classer cette ascension comme très difficile : cela ne freine pas Michel et Jules mais inquiète quelque peu Caroline … 

Et bien en fait, la montée va se révéler moins difficile que prévue. On ne peut s’empêcher de la comparer à l’Etna, le dénivelé étant à peu près similaire tout comme l’altitude mais Kevin va prendre soin de monter à un rythme assez lent, multipliant les pauses. De plus, il n’y a pas de neige (…) et nous n’avons pas à affronter un vent glacial de face. Autant Caroline était au bout de sa vie en haut de l’Etna, autant elle sera rassurée ici : c’est difficile, le souffle est souvent court, les épaules tirent avec le poids du sac et les jambes commencent à fatiguer un peu, mais c’est faisable ! Comme d’habitude Jules et Michel se baladent … Partis vers 10 heures du matin, nous arriverons au camp de base vers 14 heures, ce qui nous vaudra même les félicitations de notre guide : « Buen tiempo ! ». Pendant la montée, nous quittons progressivement un paysage tropical pour les pins montagnards. Même à cette altitude, nous continuons d’observer une végétation luxuriante, qui a repris vie à la suite des éruptions meurtrières de 2018. 

Malheureusement nous arrivons dans les nuages, impossible de voir à quelques mètres …Pas de Fuego, pas d’Agua … Nous déjeunons, installons le campement et petit à petit le paysage se dessine … tout d’abord le volcan de Agua, majestueux, blotti dans la mer de nuage puis le Fuego, si près, qui « crache » des fumées noires extrêmement régulièrement, parfois accompagnées de fortes détonations. C’est si impressionnant d’être si près, spectateurs de cette colère … Nous sommes hypnotisés ! Et tellement chanceux car les nuages que nous avons maudits en arrivant vont nous offrir un des plus beaux couchers de soleil de notre vie …. Les appareils photos et téléphones n’en peuvent plus d’être déclenchés toutes les minutes, nos yeux pétillent : le spectacle est grandiose et nous profitons de chaque minute. La nuit tombant, la lave incandescente est plus visible et nous avons l’impression d’être les heureux spectateurs d’un feu d’artifice extraordinaire … 

Après une nuit sous la tente, tous les 3 blottis au chaud dans nos duvets, nous finissons l’ascension de nuit pour arriver avant le soleil au sommet de l’Acatenango. Le vent est glacial mais le paysage est juste éblouissant. Les lumières des villes que nous avons aperçues au démarrage ont disparu et les sommets de l’Agua et du Fuego émergent d’une mer de nuage. Quelle plénitude … Quelle chance d’être là, ensemble, à ce moment précis, …Quel respect pour cette nature si exceptionnelle …

Un passage par le camp de base pour un petit déjeuner puis nous prenons la route du retour. La descente se fera au pas de course, Jules dans les traces de Kevin, Michel veillant sur Caroline et Shannon plus hésitantes sur les pentes descendantes. 

Clap de fin d’une aventure familiale fabuleuse … C’est évidemment toujours agréable de se prélasser sur des plages de rêve mais c’est dans ce genre de moments suspendus, inconfortables et mémorables pendant lesquels on se motive, se soutient, veille les uns sur les autres que les liens se serrent et se resserrent … 

Annie, nous avons tellement pensé à vous pendant cette montée et là-haut … Nous savons qu’il n’est pas simple pour vous de savoir votre fils et votre petit-fils loin de vous. Cette année a été particulièrement difficile pour vous. Cette parenthèse de 2 jours, c’est la récompense après l’effort, la sérénité après la difficulté, le soleil derrière les nuages… Vous êtes une battante et vos hommes vous ressemblent … On vous aime.

Semaine 15 🇬🇹

Semaine 15 🇬🇹

Buenos Dias

Samedi 9 octobre MMXXI : nous sommes allés à La Antigua. Nous nous sommes posés en bivouac dans un parc. Nous nous sommes promenés. 

Dimanche 10 octobre MMXXI : nous nous sommes promenés et nous sommes allés dans un restaurant en hauteur qui surplombe Antigua avec une super vue sur les volcans. J’ai joué avec un petit garçon.

Lundi 11 octobre MMXXI : nous sommes montés en haut du volcan Pacaya et notre guide Raquel nous a fait chauffer des chamallows sur un petit cratère. Nous avons fait une super descente sur du sable volcanique en courant  

Mardi 12 octobre MMXXI : nous nous sommes promenés à La Antigua. Nous avons visité le couvent des Capucines et vu pleins de choses (jardin, cours, un cloître bien conservé…) Nous avons vu pleins de choses également dans le musée.  

Mercredi­ 13 octobre MMXXI : nous avons vu le couvent de Santa Clara et nous avons vu : des jardins, des chambres, des cours, des tours . Nous sommes allés sur le parking d’une association qui propose des guides pour l’Acatenango. Nous avons dîné chez le responsable et j’ai joué avec ses enfants.

Jeudi 14 octobre MMXXI : nous avons petit-déjeuné chez le responsable puis nous avons pris un guide. Nous avons gravi l’Acatenango (3976 m). Arrivé au campement après 4 heures de marche, nous avons vu de magnifiques éruptions du Fuego. Nous avons fait un feu de camp et fait chauffer des chamallows. Nous avons dormi dans une tente que j’ai aidé à monter.  

Vendredi 15 octobre MMXXI : nous nous sommes réveillés à 4 heures du matin et nous sommes montés voir un magnifique lever de soleil sur le sommet.

Hasta Luego

Jules

Semaines 13 & 14🇬🇹

Semaines 13 & 14🇬🇹

Buenos Dias

Samedi 25 septembre MMXXI : nous avons passé la frontière du Guatemala. Nous sommes allés près d’une lagune voir des français. Ils avaient 2 enfants, Nina (7 ans) & Emile (5 ans). J’ai joué avec eux dans l’eau.                                 

Dimanche 26 septembre MMXXI : je me suis baigné et j’ai joué avec Nina et Emile. Nous sommes allés jouer à la pétanque chez Dimitri, le propriétaire d’un hôtel-restaurant. 

Lundi 27 septembre MMXXI : nous avons visité le site archéologique de Tikal. Nous y avons vu : des stèles, des autels, des pyramides, le temple I « grand jaguar » (il mesure 47 mètres et  a été construit en 700 ap. JC), le temple II « temple des masques » (il mesure 47 mètres, a été construit en 700 ap. JC) et nous sommes montés voir une vue magnifique, le temple III « temple du grand prêtre » (il mesure 60 mètres), le temple IV « temple du serpent bicéphale » (il mesure 70 mètres et a été construit en 740 ap. JC), le temple V (il mesure 57 mètres et a été construit de 550 à 650 ap. JC), le temple VI « temple des inscriptions » (il mesure 25 mètres).     

Mardi 28 septembre MMXXI : avec Adonia, nous m’avons fait un super petit bracelet. Nous sommes allés en bivouac près d’un charmant petit village : San Miguel.  

Mercredi 29 septembre MMXXI : c’est la Saint Michel ! Nous nous sommes baignés. Nous  avons visité Flores et nous avons pris de succulents frappuccinos. Nous sommes allés en bivouac sur un terrain de sport.      

Jeudi 30 septembre MMXXI : nous sommes allés à la marina de Rio Dulce et nous nous sommes baignés dans la piscine. Nous avons mal dormi car nous étions à côté du pont et il y avait beaucoup de camions et de motos qui passaient dessus.

Vendredi 1 octobre MMXXI : nous avons fait un tour de bateau. Nous sommes allés à Agua Caliente (grotte sauna). Nous avons visité Livingstone qui n’est accessible qu’en bateau. Nous avons mangé au restaurant et j’ai fait de super glissades dans deux toboggans. Nous sommes allés en bivouac sur un terrain privé. J’ai joué avec des enfants guatémaltèques. 

Samedi 2 octobre MMXXI : papa est allé dans un marché. Nous sommes allés en bivouac sur un terrain privé près d’une rivière . 

Dimanche 3 octobre : nous avons exploré une grotte allongés sur des bouées. C’était super ! Nous avons fait une route compliquée. Nous nous sommes posés en bivouac sur un parking d’hôtel où il y avait des tortues. 

Lundi 4 octobre MMXXI : nous avons fait une route compliquée et nous avons faillit nous faire rentrer dedans. Nous avons fait le marché de Lanquin. Nous sommes allés en bivouac sur un terrain privé près d’une rivière et nous nous sommes promenés.

Mardi 5 octobre MMXXI : à Semuc Champey, nous avons eu une vue magnifique sur des piscines naturelles depuis le mirador après avoir monté pendant 30 minutes. Nous nous sommes baignés dans les piscines naturelles. C’était super. Nous nous sommes posés en bivouac sur un terrain privé près de plein de piscines.

Mercredi 6 octobre MMXXI : nous sommes allés à Guatemala City de nuit sous la pluie. Nous sommes allés dans un petit hôtel rustique.

Jeudi 7 octobre MMXXI : nous avons vu le marché de Guatemala City et nous y avons acheté des choses et mangé. 

Vendredi 8 octobre MMXXI : nous avons beaucoup roulé enfin…  Nous avons pris une route pour monter en haut d’un volcan mais nous avons eu de la pluie et des routes caillouteuses et plein de trous. Donc nous avons fait demi-tour et nous sommes posés en bivouac près du lac Amatitlan. En nous promenant, quelqu’un m’a invité à jouer au baseball.  

Hasta Luego

Jules

Le Belize

Le Belize

Du 4 septembre 2021 au 24 septembre 2021

Premier passage de frontière terrestre validé ! Il nous aura fallu 3,5h, le temps d’une petite inspection de Maya par la douane mexicaine, de montrer à 5 agents différents les mêmes documents, de compléter des fiches et des fiches, de faire nos tests antigéniques et d’attendre les résultats … Mais nous voila au Belize ! Grand check !! Pour ceux qui ne connaitraient pas ce petit pays (dont nous il n’y a pas si longtemps), il faut savoir que le Belize est une ancienne (pas si ancienne que cela puisque l’indépendance date de tout juste 40 ans) colonie anglaise : donc ici, la langue officielle est l’anglais, nous payons en dollar bélizien, le prix de l’essence est affiché en gallon et on mesure en foot et pound … Toute une gymnastique à reprendre : Jules va pouvoir mettre en pratique la très utile règle de trois ! 

Notre première étape sera sur la péninsule de Cerros, dans une cabana que nous avons réservée pour 3 jours (pré-requis du Belize, il faut impérativement au moins 3 nuits dans un établissement « Gold standard » pour avoir le droit de rentrer sur le territoire) et c’est déjà un choc … Nous pensions être à quelques kilomètres et donc quelques dizaines de minutes de Corozal … En fait ce sera près de 45 minutes de route non revêtue et particulièrement creusée par la pluie avec une traversée d’un bras d’eau sur un ferry … manuel ! Expérience hors du temps mais tellement magique … On pense à peine à l’assurance de la voiture que nous n’avons pas pu encore souscrire car tout est fermé le week-end … 

Cerros Beach Resort

Nous allons donc passer 3 jours sur la péninsule à se poser, profiter d’un endroit et d’hôtes charmants que nous avons pour nous tous seuls (enfin, si nous excluons les moustiques qui sont, eux, particulièrement nombreux) et explorer les environs. Nous sommes en pleine jungle, le moindre déplacement prend du temps du fait de l’état des « routes » mais nous avons le temps. Et nous allons avoir la chance de voir Sarteneja, un petit village de pêcheurs un peu endormi en ce dimanche pluvieux sous une lumière superbe : petit coin paisible et enchanté. Une autre aventure mémorable sera la découverte du site archéologique de Cerros en kayak ! Arriver sur le site par l’eau nous donne l’impression d’être des explorateurs, nouveaux Indiana Jones arrivant sur un site perdu … Bon d’accord pas si perdu que cela mais rien n’interdit de rêver, si ?

Après Cerros, nous allons « rentrer » dans le pays pour explorer un lieu fabuleux : le site archéologique de Lamanai ou crocodile submergé. Il est situé en pleine jungle et nous décidons de nous faire plaisir en y allant avec un guide, en bateau. Cette journée va être magique, entre découverte de la faune locale (nombreuses espèces d’oiseaux notamment, singes hurleurs très intrigués par Fauve, et même un crocodile en toute fin de journée), balade en bateau et explications particulièrement intéressantes sur l’histoire de ce site. Une toute petite partie est excavée mais c’est simplement exceptionnel de voir ces temples et comprendre leur histoire… Sa situation en bord de fleuve (le new river), sa dimension et son occupation particulièrement longue ( plus de 3000 ans) en fait un site unique et véritablement incontournable. 

Nous vous parlions de l’indépendance du Belize un peu plus haut. Le 10 septembre est un jour férié au Belize car c’est le jour de la victoire des anglais contre les espagnols lors de la bataille de St George Caye. Malheureusement, le 10 septembre 2021 est encore placé sous le signe des restrictions Covid et sera une journée pluvieuse ce qui va limiter fortement les festivités usuelles lors de cette journée de commémoration. Belize city est une ville réputée dangereuse. Nous allons, pour notre part, aimer nous promener dans ses rues animées et gaies. Ce n’est plus la capitale administrative du Belize depuis que l’ouragan Hattie l’a totalement détruite en 1961  mais beaucoup de monuments clés ont été reconstruits depuis et les bâtiments en bois, sur pilotis donne un très joli charme à cette ville. De là, nous prendrons un ferry pour passer la journée sur une des innombrables petites îles qui longent la côte : Caye Caulker.

Le Belize possède la deuxième plus grand barrière de corail du Monde, ce qui en fait un superbe spot de plongée. Ce n’était pas vraiment prévu au programme, mais arrivés sur Caye Caulker où la recommandation phare est « Go slow », nous nous laissons tenter par une sortie snorkeling (comprendre plongée tuba) et nous n’allons pas le regretter … Malheureusement, nous n’aurons pas de photo sous-marine car nous n’avions pas prévu la go pro ni les pochettes étanches évidemment mais nous allons en prendre plein les yeux. Accueillis par des bébés requins (enfin, il parait que ce sont des bébés mais Caroline n’était pas bien rassurée quand même), nous allons plonger au milieu des raies, observer les dizaines d’espèces de poissons différentes, admirer des coraux multicolores …. Il y a beaucoup de courant, il est assez difficile de nager et Jules va avoir un peu de mal lors de sa première sortie mais à la troisième il va prendre le pli et commencer à véritablement apprécier l’expérience. Nous ne savons plus où donner de la tête tellement ces eaux regorgent de trésors … Encore une journée inoubliable que nous offre le Belize … 

Caye Caulker


Nous prenons ensuite la route vers le sud du pays avec une première étape à Dangriga : c’est un village à majorité garifuna. Les garifuna sont une communauté issue du métissage entre africains (descendants des esclaves) et des autochtones originaires des Caraïbes. L’ambiance y est festive, décontractée et simple et nous trouvons un superbe bivouac en bord de mer où nous nous sentons bien.

Nous continuons à descendre vers le sud et arrivons au village d’Hopkins. La basse saison ralentit la vie du village mais nous allons tomber sous le charme de cette petite ville de pêcheurs, qui a su garder son authenticité et sa douceur de vivre malgré l’arrivée des touristes qui viennent profiter du littoral mais aussi de la jungle qui est juste à côté. Nous serons d’ailleurs invité par Lother, un allemand installé dans la région depuis quelques années, à passer une nuit chez lui, dans la jungle, au milieu des orangers et pamplemoussiers: superbe rencontre et endroit magique…

Chez Lother avec le drone 😉


L’étape suivante est attendue avec impatience par Jules … en effet, nous avons « rendez-vous » avec une famille française qui vit à Placencia, une ville située sur une péninsule, réputée pour avoir les plus belles plages du littoral. Effectivement, nous allons découvrir de très belles plages mais nous allons aussi et surtout faire connaissance avec Marie, Pacôme, Lilo et Tiama mais aussi avec Yohann, Séverine et leurs 2 petits bouts ce qui va donner lieu à de très jolis moments d’échanges. Merci encore à tous pour votre accueil et votre partage. 

Le Belize est un petit pays, avec peu de grandes routes. Nous nous étions posés la question de descendre encore plus au Sud, du fait de la nécessité de revenir ensuite par la même route pour rejoindre la frontière avec le Guatemala. Suivant les différents avis de nos belles rencontres, nous décidons d’aller vers Punta Gorda, d’autant que les distances ne sont pas bien grandes.

Sur la route, nous allons nous arrêter à la Ferme des épices. Emilie et Charlène, Caroline a pensé à vous durant toute la visite. Vous auriez adoré cet endroit, véritable paradis de la flore locale, dans lequel sont cultivés fruits (Oranges, Corossols, Caramboles, Ananas, …), épices (Poivre, Ail, Curry, Piments, Canelle, Muscade, Allspice …), fleurs et plantes (Lotus, Orchidées, Ylang, Jasmin, Moringa, …) mais aussi arbres pour en extraire le bois (Mohagony, Teck …). Cerise sur le gâteau, nous avons eu le droit de dormir au milieu de ce magnifique jardin, ce qui n’est normalement pas accepté … 

En descendant vers Punta Gorda, nous allons profiter de la fraîcheur d’une belle cascade, Rio Blanco mais aussi traverser des villages mayas traditionnels superbes. Enfin, ce sera encore l’occasion d’une belle rencontre avec Thomas & Marisa, un couple d’allemands installés au Belize depuis 8 ans qui tiennent un terrain avec emplacements de camping et cabanas de toute beauté.

Sun Creek Lodge chez Thomas et Marisa


En remontant doucement vers le Cayo District et la frontière avec le Guatemala, nous allons vivre une expérience inoubliable. Il faut traverser une rivière en « tyrolienne » ou les pieds dans l’eau pour accéder au village de Roseville, créé il y a 8 ans par une communauté de Mennonites très traditionnelle originaire de Springfield. Bien sûr, il y a l’anachronisme des tenues vestimentaires mais ce n’est pas le seul contraste saisissant. L’environnement est parfaitement entretenu, pas un papier ne traine, le linge est étendu par couleurs, les maisons sont impeccables, les pelouses tondues, … On sent une rigueur et un sens du travail qui nous avait déjà été vantés par les personnes rencontrées en chemin. Les Mennonites sont arrivés du Mexique il y a une soixantaine d’année, après avoir avoir quitté leurs terres natales en Russie pour le Canada puis le Mexique. Aujourd’hui, ils sont très implantés dans le pays et fournissent une très grande partie de l’agriculture locale. Ce sont aussi de très bons menuisiers, des artisans hors pairs et d’excellents mécaniciens. Diverses communautés se sont installées dans le pays, certaines encore très traditionnelles, d’autres moins fermées à la modernité. A Roseville, pas de voiture, pas d’électricité mais un accueil curieux et souriant : nous allons avoir la chance de rencontrer une institutrice et sa classe durant leur récréation et cela va donner lieu à un échange mémorable même si tous les enfants (y compris Jules) resteront sur la réserve, privilégiant l’observation à la discussion.

Après ce moment suspendu, nous reprenons la route et découvrons le parc St Herman avec sa grotte enfouie dans la jungle et son blue hole, cénote d’un bleu profond, situé lui-aussi dans un environnement magique. Nous sommes le 21 septembre, c’est les 40 ans de l’indépendance du Belize et donc un jour férié : nous serons pourtant tout seuls à profiter de ces merveilles de la nature.

Nous avions l’intention d’explorer une autre grotte très prisée au Belize, l’ATM (Actun Tunichil Muknal). Mais après une bonne heure de route sur un chemin non revêtu, creusé par les eaux de pluie, nécessitant également un passage de gué impressionnant, on nous annonce que c’est trop tard : il faut revenir demain, avec un guide, et cela devrait nous coûter environ 125 dollars US par personne. Un peu trop pour nous donc ce sera pour une prochaine fois ! Il faut souligner la performance de Maya que nous emmenons sur des chemins que beaucoup n’osent pas prendre et qui s’en sort comme une chef (avec l’aide de son conducteur évidemment !). D’ailleurs, elle nous emmenera sur le même type de route vers 2 magnifiques cascades situées dans le Cayo District : Big rock et Rio On pools. Pauses rafraichissantes qui nous détenderont pour gérer les préparatifs du passage de frontière.

Avant de passer notre dernière nuit au Belize à San Ignacio, nous bivouaquerons dans un endroit superbe, situé dans le Spanish Lookout, région à très forte prédominance mennonite : une lagune, entourée par un parc entretenu à la perfection, comportant une reconstitution miniature du premier village Mennonite construit en 1958 lors de leur arrivée au Belize. L’accès y est libre, nous profitons d’un palapa avec la possibilité d’y accrocher notre hamac… Nous ne sommes pas loin du paradis là …  

Après avoir accompli les formalités pour Fauve (visite chez le vétérinaire et certificat de bonne santé) et pour Jules (test antigénique pour l’entrée au Guatemala), nous nous posons à San Ignacio. Demain, samedi c’est jour de marché et nous en profiterons avant de passer la frontière en fin de matinée.

La suite, ce sera le Guatemala ! 

Ce que nous retiendrons du Belize, ce sera sans aucun doute : 

  • L’omniprésence de la nature, que ce soit la jungle, la barrière de corail, les montagnes, la faune terrestre et sous-marine … Ce pays est un bol d’air et offre des paysages à couper le souffle
  • Les rencontres : il y a Bill et Jennifer à Cerros, Ricardo à Lamanai, Charly & Austin à Dangriga, Peers et Lother à Hopkins, Marie, Pacôme, Lilo et Tiama à Placencia, Thomas à Golden Stream, Thomas et Marisa à Punta Gorda, Francisco à San Ignacio. Mais il y a aussi tous ces anonymes, rencontrés sur la route, dans un commerce, sur un spot de bivouac, qui nous accueillent d’un sourire, de paroles bienveillantes et curieuses. Nous avons trouvé ici le partage et l’échange que nous recherchions.
  • La multiculturalité : Il est absolument incroyable de croiser autant de communautés si différentes les unes des autres dans un si petit pays ! Qu’est-ce qui peut relier des Mennonites à des Garifunas, des Mayas à des occidentaux expatriés ou à une communauté chinoise si représentée ? En tout cas pas la culture ni le mode de vie. Mais ces communautés vivent dans le respect les unes des autres et c’est vraiment un atout charme majeur dans ce si joli pays.

S’il y a un bémol à apporter, ce serait le coût de la vie. Nous avons fait un gap depuis le Mexique en retrouvant des prix très proches de ceux pratiqués en France. Or le niveau de vie n’est clairement pas le même. Cela a bien sûr un impact pour les touristes car cela nous oblige à faire des choix (125 dollars US pour explorer une grotte assis sur une bouée, ça pique un peu quand même …) : nous avons dépensé en 15 jours le même budget que celui dépensé en 1 mois au Mexique … Mais les conséquences majeures sont bien sûr pour la population locale pour laquelle les salaires n’évoluent pas autant que l’inflation. Cela entraîne une paupérisation de la population que nous n’avons pas observée au Mexique par exemple. La spéculation immobilière, notamment sur Placencia mais pas seulement, est particulièrement dangereuses : le prix d’une maison là-bas équivaut à ceux pratiqués sur notre littoral. Les locaux ne peuvent évidemment pas suivre et les propriétés s’échangent donc exclusivement entre expatriés, américains pour la plupart.

Dans tous les cas, Le Belize a été un coup de cœur pour Caroline et Jules et une belle découverte pour Michel.

Maintenant, direction le Guatemala ! 

Semaine 11 & 12🇱🇦

Semaine 11 & 12🇱🇦

Good afternoon 

Samedi 11 septembre MMXXI : nous sommes allés à Caye Caukler où nous avons fait du snorkeling. Nous avons vu des poissons et des coraux de toutes les couleurs, de toutes les formes et de toutes les tailles. Des oranges, des verts, des rouges, des bleus et des violets… C’était magnifique. Le soir, nous nous sommes posés en bivouac sur un autre parking de restaurant où j’ai joué avec une petite fille qui parlait : anglais, espagnol, maya et créole.

Dimanche 12 septembre MMXXI : nous nous sommes promenés à Dangriga et nous nous sommes posés en bivouac sur une plage où, avec maman, nous avons joué au basketball.

Lundi 13 septembre MMXXI : nous sommes allés à Hopkins où je me suis baigné et où j’ai joué avec des enfants Mexicains.

Mardi 14 septembre MMXXI : je me suis baigné et, l’après midi, nous sommes allés chez un ami du propriétaire du restaurant-bar. Nous avons dormi sur sa superbe parcelle avec : des moustiques, des fourmis, des tarentules, des mygales, des scorpions, des pamplemousses, des oranges, des citrons…

Mercredi 15 septembre MMXXI : nous sommes allés à Placencia et nous avons rencontré des français. J’ai joué avec Lilo et Tiama (9 & 6 ans).

Jeudi 16 septembre MMXX : nous avons retrouvé les français et avec Lilo, nous avons fait un cache-cache-loup. Nous nous sommes baignés. Le soir, avec Lilo, nous avons fait une soirée livres.

Vendredi 17 septembre MMXXI : nous nous sommes baignés et j’ai joué avec Tiama et Lilo. Nous les avons quittés. Merci pour tout ! Nous avons visité un champ d’épices et nous avons vu : des arbres de café, des lotus… Nous avons mangé et dormi dans le champ.

Samedi 18 septembre MMXXI : nous sommes allés aux cascades de Riò Blanco et nous nous sommes baignés. Nous sommes allés dans le camping de Sun Creek.

Dimanche 19 septembre MMXXI : nous avons pris un super petit déjeuner. Nous nous sommes embourbés. Nous nous sommes posés en bivouac près d’un riò.

Lundi 20 septembre MMXXI : nous sommes allés chez les mennonites. Ce sont des gens qui vivent sans télévisions, sans téléphone… Nous avons vu une classe de mennonites. Ils étaient tous blonds et habillés de chapeaux et de bretelles. Les filles étaient séparées des garçons.

Mardi 21 septembre MMXXI : Nous avons vu des montagnes mayas. Nous avons fait une grotte en explorateurs avec des frontals. C’était la première fois et c’était super. Nous nous sommes baignés dans le Blue Hole : c’est un cénote de 12 feet (8,3 m) qui s’est effondré sur lui-même.

Mercredi 22 septembre MMXXI : pour aller à des grottes, nous avons dû passer par un gué de 30 cm. Nous avons dû le refaire dans l’autre sens car les grottes étaient fermées. Nous sommes allés dans un parc où nous avons vu une reproduction du premier village mennonite du Belize.

Jeudi 23 septembre MMXXI : nous avons passé des bosses et des trous pour aller à 2 cascades. La 1ere, Big Rock, jolie et grosse, où je ne me suis pas baigné car il y avait des serpents . ( Mais nous n’en avons pas vu ! ) La 2ème, Rio On Pools, jolie, c’était en fait plein de minis piscines et de minis cascades. C’était super. Nous sommes retournés au parc et papa a pêché.

Vendredi 24 septembre MMXXI : nous sommes allés dans un camping à San Ignacio. Une famille allemande avait 10 enfants. J’ai fait mon test PCR pour aller au Guatemala. Fauve est allée chez le vétérinaire.

Good Bye

Jules  

Fin de notre première incursion au Mexique🇲🇽

Fin de notre première incursion au Mexique🇲🇽

Du 23 août 2021 au 03 septembre 2021

Nous vous avons quittés en vous annonçant que, à la suite de la prolongation de la fermeture des frontières terrestres avec les US, nous nous dirigions vers le sud pour découvrir les autres pays d’Amérique Centrale.

Notre choix va se porter en premier lieu sur le Belize. C’est une destination chère, avec encore un certain nombre de contraintes en matière de restrictions « Covid » mais c’est aussi une des destinations qui attirent et/ou intriguent le plus Caroline sur ce continent. Donc banco, direction le Belize !

Pour ce faire, nous n’allons pas prendre le chemin le plus court qui nous ferait repasser par des routes déjà empruntées. Non, vous nous connaissez : nous allons faire quelques détours et débuter la découverte d’une autre région : les Chiapas.

Au détour d’un bivouac en pleine nature, nous allons tomber sur un petit village de pêcheurs, San Dioniso del Mar, qui va nous offrir un bivouac de rêve et notamment un spectaculaire coucher de soleil. Encore une fois, les gens sont charmants, souriants, curieux et acceptent avec plaisir que nous nous posions entre leurs bateaux et que nous les observions à l’œuvre sur leurs radeaux de fortune.

La prochaine découverte sera la cascade El Aguacero. Les récentes pluies ont considérablement fait monter le niveau d’eau ce qui rend la baignade à son pied impossible. Mais après plus de 700 marches à descendre (qu’il faudra bien sûr remonter) et un petit trek en pleine jungle, nous découvrons des chutes superbes, fraîches, qui feront le bonheur de Jules (et de son papa !!).

Les routes dans les Chiapas sont de vraies expéditions à elles toutes seules. Contrairement à la France où les villages peuvent être assez espacés entre eux, ici ils se suivent. Et comme tous y vont de leurs topes (prononcez topé, ces ralentisseurs « faits maison » qui sont infernaux, souvent non signalés et qui vous cassent le dos si ce n’est les suspensions si vous les passez à plus de 10 km/h), les kilomètres s’enchainent assez lentement. Cela permet d’admirer des paysages superbes, vallonnés et verdoyants. Autre spécificité de ces routes, nettement moins agréable : les embuscades ! Souvent gérées par des enfants, des vendeurs de tout genre (fruits, boissons, chips …) tirent une ficelle d’un bout à l’autre de la route pour vous obliger à vous arrêter. Bien sûr, ces ficelles ne se voient quasiment pas et surtout, comme nous conduisons une voiture mexicaine, dont le modèle est couramment utilisé ici en tant que transport collectif, ils ne s’aperçoivent que tardivement que nous sommes touristes ce qui nous obligent à piller à plusieurs reprises. Nous leur ferons comprendre que ce jeu dangereux ne nous fait pas beaucoup rire. Ils n’insistent pas et baissent la ficelle rapidement.

Arrivés à San Cristobal de Las Casas, nous allons … enfiler les pulls et un pantalon ! 😉 Ce village se situe à plus de 2100 mètres d’altitude et la fraîcheur se fait sentir. Pour être honnêtes, nous apprécions de respirer un peu, même si la nuit va être la première où on ne va pas avoir bien chaud, sans couette ni plaid. Nous nous posons dans un petit camping à 10 minutes du centre-ville et cela va être l’occasion d’échanger avec d’autres voyageurs. Cela fait du bien de temps en temps de partager un semblant de vie sociale … même pour Jules qui va être convié à son premier anniversaire sur les routes, avec chasse aux trésors, course de sac et traditionnelle Piñata. Comme beaucoup de voyageurs avant nous, nous allons être charmés par cette ville colorée, vivante et tellement différente en termes d’ambiance par rapport à ce que nous avons vu jusqu’ici. L’atmosphère est très « babacool », nous croisons davantage de voyageurs en mode « roots », et nous ressentons la multiculturalité de cette ville coloniale pleine de charme. Nous allons aussi y recevoir une petite leçon sur le trafic de drogue version mexicaine : il n’y a pas de cartel dans les Chiapas qui est une « zone blanche », c’est-à-dire une zone de transit de la marchandise uniquement. La population locale est, par ailleurs, fortement sollicitée pour ce transit via l’emploi de mules. Ce qui pose un réel problème c’est surtout qu’à ce stade la cocaïne notamment est encore très bon marché et sert même parfois à rémunérer certains emplois. Elle se retrouve donc très facilement dans les foyers, conjuguée à l’alcool, ce qui ne fait pas bon ménage et aboutit souvent à des drames domestiques. Nous ne sommes donc pas dans le grand banditisme mais dans son effet le plus pervers peut-être : la misère du quotidien. Cela étant, que cela ne vous empêche pas de venir découvrir ce petit village si attachant d’autant que c’est en plus une porte d’entrée magnifique pour apprécier la richesse écologique et culturelle des Chiapas.

Après San Cristobal, nous redescendons vers les cascades Agua Azul. Les eaux ne sont pas aussi turquoise qu’en saison sèche mais le spectacle reste magique. Et nous allons prendre un plaisir enfantin à se laisser guider dans ces cascades, sauter dans l’eau, se laisser porter par le courant jusqu’à la prochaine … Expérience d’autant plus réjouissante que nous sommes les seuls touristes dans ce lieu portant d’ordinaire si prisé. Il est vrai que les touristes s’arrêtent souvent aux premières chutes alors que nous avons pris le temps de l’explorer davantage …

L’étape d’après sera le site archéologique de Palenque. Nous étions un peu partagés dans la voiture quant à sa découverte et nous ressortirons tous les 3 enchantés par cette découverte. Le site est particulièrement bien conservé, situé dans une réserve naturelle superbe. C’est un vrai bonheur de toucher du doigt, à nouveau, cette civilisation maya si riche. Jusqu’à présent, nous avons visité les sites de Coba, Tulum, Izamal et Palenque et clairement, chacun avait ses spécificités et tous nous ont intéressés. Jules vous dira tout de même que Palenque sera son coup de cœur.

La dernière étape au Mexique avant le passage de frontière devait être Bacalar, où nous avions prévu de nous poser 2 jours avant de passer au Belize. Finalement, nous y resterons 5 jours et prendrons aussi le temps de découvrir un petit paradis en bord de mer, Mahahual. Certes, nous allons adorer cet endroit paisible et idyllique mais nous allons surtout attendre près d’une semaine le permis d’importation pour Fauve, précieux sésame demandé en ligne aux autorités béliziennes et sans lequel nous ne pouvons pas nous présenter à la frontière. Nous ne sommes pas pressés, l’hôtel que nous avons réservé au Bélize (il est obligatoire de réserver au moins 3 nuits dans un établissement homologué « Covid safe ») est flexible et décale chaque jour notre réservation … Et nous sommes posés chez Olga, qui possède un bout de terrain directement sur le lac, sur lequel elle accueille quelques campeurs occasionnels et des hôtes plus réguliers via 2 petites chambres en location. C’est la première fois en 2 mois que nous allons prendre le temps, nous poser, reprendre les séances de Ukulélé, chiller … Et cela fait du bien à tout le monde.


Mahahual

Samedi 04 septembre, ayant enfin reçu le permis pour Fauve, nous tenterons notre premier passage de frontière terrestre sur le continent Américain. La suite dans un prochaine article … 

Semaines 9 & 10 🇲🇽 / 🇱🇦

Semaines 9 & 10 🇲🇽 / 🇱🇦

Ma’alob’kin / Good afternoon 

têtes : éclat de rire, grimace et sourire

Samedi 28 aout MMXXI : nous avons visitée le site archéologique de Palenque où j’ai offert des boucles d’oreille en peau de vache à maman. J’ai adoré avec : ses temples, son palais, son terrain de pelote où les gagnants se faisaient sacrifier et les perdants étaient réduits à l’esclavage. Le soir, nous nous sommes posés près d’une lagune.  

le temple du soleil

Dimanche 29 aout MMXXI : nous sommes allés sur un terrain privé près d’une lagune.

 Lundi 30 aout MMXXI : je me suis beaucoup baigné dans la lagune.

Mardi 31 aout MMXXI : nous sommes restés à la lagune toute la journée. Je me suis baigné 5 heures. Le matin, nous avons péché avec papa.

Mercredi 1 septembre MMXXI : nous avons visité Bacalar puis nous avons mangé au restaurant et croisé au coin d’une rue la coccinelle de Mexico (que nous avons vu quelques jours plus tard en streaming)

la coccinelle

Jeudi 2 septembre MMXXI : je me suis encore baigné. Le soir, j’ai joué au ballon avec Felicidad, une cliente d’Olga.

Bonne rentrée les copains ! Vous pensez peut-être que je suis en vacances mais je n’ai pas de vacances. Mon père et ma mère me font école 1 ou 2 heures par jour. Avec mon père, je fais des math, de l’histoire, des dictées, de la géographie… Avec ma mère, je fais du français, de l’anglais, des math… J’aime tout.    

Vendredi 3 septembre MMXXI : le midi, nous sommes partis de chez Olga car nous pouvons enfin passer la frontière Mexique-Belize. Nous sommes allés nous poser en bivouac à Mahahua à côté d’un phare. Attention, destination dangereuse! Pendant notre balade, un requin m’a mangé le bras et un espadon m’a arraché la tête ! Le soir, nous avons vu un ciel magique. Les lettres de la ville changeaient de couleur.

Samedi 4 septembre MMXXI : nous avons passé la frontière du Belize ! Nous sommes allés dans des cabanas en bord de mer où je me suis baigné.

Dimanche 5 septembre MMXXI : nous avons visité un village de pêcheurs. Je me suis baigné en rentrant. Le soir, Bill, le propriétaire, nous a montré des outils et des gravures mayas. Après, j’étais super content de demander un bout de gâteau au chocolat : can I have a piece of chocolate cake please ? Ce chocolate cake était succulent.

les lettres de la ville

Lundi 6 septembre MMXXI : nous avons visité Corozal et papa et maman ont pris l’assurance de Maya et leur carte SIM.

Mardi 7 septembre MMXXI : nous avons passé la matinée chez Bill et Jennifer qui nous ont préparé un vrai petit déjeuner anglais. Nous sommes allés près du Nouveau Fleuve pour faire une activité que je vous raconterai demain.

Voici ma salle de classe pour aujourd’hui.

Mercredi 8 septembre MMXXI : le matin, avec papa, nous avons péché. Ricardo, notre guide, nous a emmené en bateau sur le site archéologique de Lamanai. Pendant le trajet, nous avons vu des oiseaux « Jésus Christ » car ils marchent sur l’eau, des hérons, des cormorans … Le site archéologique était superbe… Nous avons vu : le temple jaguar sur lequel je suis monté, un temple avec des masques olmèques… Le midi, Ricardo nous a fait à manger.

a l’abordage !!!!!

Jeudi 9 septembre MMXXI : nous sommes allés à Belize City. A cause de l’ouragan Hattie qui l’a détruite, elle n’est plus la capitale du Belize. Nous nous sommes posés en bivouac dans une marina.

Vendredi 10 septembre MMXXI : c’était une journée très pluvieuse. Nous avons mangé au restaurant et nous avons dormi sur son parking. Pendant la soirée et la nuit, il y a eu une tempête. C’était l’anniversaire des 40 ans de l’indépendance du Belize.

Good Bye

Jules  

Fin de la péninsule du Yucatan, Tabasco et Veracruz

Fin de la péninsule du Yucatan, Tabasco et Veracruz

Du 07 août 2021 – 22 août 2021 –

La prochaine grande étape dans cette belle péninsule du Yucatan est la ville de Campêche. Nous en attendons beaucoup de part les retours très enthousiastes des voyageurs qui y sont passés et nous ne serons pas déçus ! C’est une ville fortifiée, très colorée (encore nous direz-vous), à taille humaine qui a en plus l’avantage d’être en bord de mer et donc de bénéficier d’un long et beau malecon. Nous allons rester 2 jours dans cette ville classée au Patrimoine culturel de l’Humanité par l’Unesco, à déambuler dans les ruelles, visiter ses églises, arpenter certains de ses musées…

Le centre culturel El Palacio va nous enchanter. Covid oblige, le simulateur de bateau est fermé au grand dam de Jules mais ses 4 salles thématiques retracent très bien l’histoire de la ville et notamment la forte présence de la piraterie au moment des premiers gros échanges commerciaux entre le Mexique et l’Europe.

La casa n°6 qui reproduit une maison coloniale typique au 19ème siècle nous rappelle Cuba et surtout Trinidad.
La nuit tombée sur Campeche nous offrira également de beaux points de vue.

Nous avons à nouveau décidé de séjourner à l’hôtel pour les mêmes raisons que celles citées auparavant mais aussi parce que Jules nous a fait une petite frayeur la veille : grosse montée de fièvre très rapide le soir que nous avons eu du mal à faire tomber. Le lendemain le coup de chaleur était passé mais nous nous sommes dit qu’il apprécierait un peu de confort et aussi de pouvoir se baigner dans la charmante piscine de l’hôtel ! Le Mexique nous offre la possibilité de trouver des hébergements vraiment très bien pour moins de 25€ pour nous 3 : autant ne pas se priver ! 

Nous quittons Campêche après avoir passé la matinée dans un grand parc aquatique, gratuit : Jules s’est à nouveau bien éclaté et semble complètement remis de son coup de chaud !

Nous suivons le littoral du Golfe du Mexique et ses plateformes pétrolières avec un petit arrêt à Ciudad del Carmen avant de redescendre vers Villahermosa dans l’état de Tabasco où nous allons découvrir un très beau « parc-musée » : le Parque Museo La Venta. Ce musée en pleine nature, bordé par le Lac des Illusions se compose d’une zone archéologique agrémentée de sculptures, autels et fresques datant de l’époque des Olmèques et d’une partie zoologique dans laquelle nous pouvons admirer de nombreuses espèces sauvages locales, des crocodiles aux toucans, en passant par les singes araignées, les jaguars et de nombreux serpents. Les olmèques sont un ancien peuple préhispanique, probablement l’une des plus anciennes civilisations d’Amérique centrale. Elle a laissé quelques vestiges archéologiques dans une ville, La Venta, dont certains sont donc exposés dans ce musée. Cette visite va se révéler très instructive et particulièrement agréable car nous déambulerons un peu abrités de la chaleur par la jungle environnante.

Le musée à ciel ouvert de La Venta

Après la visite éducative, la visite gourmande … Superbe découverte de la plantation de cacao Cacep qui travaille avec quelques grands noms internationaux dont … Sève ! Les Lyonnais apprécieront …Outre le parc riche de très nombreuses espèces (caféiers, orchidées, canneliers, bananiers), la visite est très pédagogique et bien sûr, la boutique particulièrement tentante … 😉 

Après quelques bivouacs en bord de mer, nous changeons d’environnement pour découvrir le charmant village de Catemaco et son très beau lac. Il parait que nous sommes en Suisse mexicaine … ! Michel et Jules vont s’essayer à la pêche et cet arrêt sera aussi l’occasion de découvrir une très belle cascade, celle d’Eyipantla, haute de près de 50 mètres. Le temps est un peu plus respirable (et nettement plus humide) et c’est agréable. Nous allons aussi faire une étape plaisir dans un camping un peu spécial … en bord de lac mais en pleine jungle, La Jungla est un lieu paisible, brut et authentique comme on les aime. Certes rustique, les piscines et toboggans ne répondent certainement aux normes de sécurité françaises et la douche ne se prend qu’à l’eau froide mais nous nous sentons bien dans cet univers simple et accueillant : ce sera certainement l’une des meilleures piscines de Jules avec son grand toboggan et ces lianes à la tarzan. Même Fauve va se faire des amis à la Jungla !

Nous changeons ensuite d’état pour passer dans le Veracruz. C’est un état beaucoup plus vallonné qui dispose d’un littoral sur le Golfe du Mexique mais aussi de belles montagnes et notamment le Pico d’Orizaba, volcan éteint qui est le point culminant du Mexique à plus de 5600 mètres d’altitude.

Notre première découverte dans cet état sera la charmante ville de Tlacotalpan qui va nous enchanter avec ses bâtiments coloniaux colorés, bordée par le fleuve Papaloapan. Ce village est classé au Patrimoine culturel de l’humanité de l’Unesco et il vaut vraiment le détour !

Veracruz nous marquera moins, sans doute en partie car nous découvrons la ville sur un weekend et c’est une ville qui perd son animation le dimanche. Elle vibre, danse et chante cependant le samedi soir et ça, c’est très agréable. Le littoral est aussi un peu moins « Ouah » que du côté mer des Caraïbes notamment à cause de son sable très foncé mais l’eau reste très claire et à température parfaite …

La Antigua, village aujourd’hui un peu oublié mais qui est considérée comme la première ville espagnole du Mexique va davantage nous marquer. La visite de la maison d’Hernan Cortès est chargée d’histoire et nous allons tomber sous le charme du ceiba, majestueux arbre au centre du village qui aurait permis à Hernan Cortès d’y amarrer ses bateaux en 1519 … Il en a vu passer des choses depuis …Pour la petite histoire, Hernan Cortès est un conquistador espagnol qui va avoir l’intelligence d’utiliser les rancœurs entre les différents peuples locaux pour s’imposer sur le territoire mexicain. Il va ainsi bénéficier de l’aide des Totonaques notamment qui souhaitaient se libérer du joug des Aztèques et décidèrent de s’allier avec ces nouveaux arrivants pour ce faire.

Nous apprenons qu’un ouragan se rapproche des côtes. C’est un ouragan qui a déjà touché la côte caraïbéenne il y a quelques jours (et notamment Tulum : notre très gentil hôte Adone a même dû faire face à la chute d’un arbre sur une de ses cabanas) mais qui a repris de la force en mer et se dirige cette fois-ci vers le Veracruz. Tout en suivant les informations météorologiques de près, nous allons avoir un nouveau coup de cœur pour le village de Coatepec, cité du café. Déjà, c’est une très jolie ville avec ses bâtiments coloniaux, ses balcons en fer forgé et ses azulejos mais nous allons aussi y faire de jolies rencontres. Nous sommes invités par Alex à entrer dans son café magnifiquement décoré et normalement fermé à cette heure (Un café para sus muertos) et il va passer près d’une heure à nous expliquer et nous montrer le processus de torréfaction. Superbe rencontre et très bon café ce qui fait du bien pour les amateurs que nous sommes qui avons un peu de mal avec le « café americano » … Juste avant de le quitter, il nous dévoile un trésor caché sous son comptoir … un plateau de fromages de chèvre exquis … Maya nous emmènera quelques kilomètres plus loin, rendre visite à son ami Nacho, producteur passionnant et passionné qui va nous faire découvrir des mélanges inédits. Nous ferons peu de kilomètres ce jour-là mais ce sera une journée enchantée. Même sur notre bivouac au milieu des champs de canne à sucre et de citronniers nous allons recevoir la visite de locaux adorables, curieux et désireux de nous faire partager leurs « bons plans ».

Après un dernier bivouac en bord de rivière, nous décidons de nous abriter le temps du passage de la tempête Grace qui semble s’amuser à dévier de son itinéraire et à diminuer/augmenter son intensité en permanence. Initialement, nous avions choisi la ville d’Orizaba comme point de chute mais il semblerait que cette dernière ne nous soit pas favorable pour l’instant : 3 contrôles policiers en 15 minutes alors que nous n’avons jamais été contrôlés en presque 2 mois de voyage, un petit papy un peu opportuniste qui tente de nous soutirer quelques centaines de pesos pour une éventuelle possible petite marque d’impact sur sa voiture qu’il veut à tout prix nous attribuer, pour finir avec une location Booking qui … n’existe finalement pas ! Nous nous retrancherons sur Cordoba, visitée le matin même et aurons beaucoup de chance car Grace va passer un peu au-dessus de chez nous, ne nous apportant qu’un peu de pluie alors que le bilan humain et matériel sera nettement plus lourd à seulement quelques kilomètres de là. Cordoba est une ville importante au Mexique puisque c’est là que s’est jouée une bataille importante pour l’indépendance du pays et là qu’ont été signés, en 1821, les accords actant cette indépendance. Une magnifique fresque située au premier étage du palais municipal retrace l’histoire forte de cette cité avec la lutte des populations indigènes locales et l’obtention de l’indépendance. 

Pendant notre séjour à Cordoba, nous allons apprendre que les Etats-Unis ont décidé de prolonger d’un mois la fermeture des frontières terrestres avec le Canada et le Mexique. Nous allons donc changer nos plans (une fois de plus) et repartons vers le Sud, à la découverte des autres pays d’Amérique Centrale.

Semaine 8 – Mexique🇲🇽

Semaine 8 – Mexique🇲🇽

Ma’alob’kin

Samedi 21 août MMXXI : Nous sommes à Cordoba. L’ouragan est passé près de nous mais ne nous a pas touché. Nous avons enfin publié mon blog. L’après-midi, nous avons fait un tour. Nous nous sommes pris un frapuccino. Je n’étais pas fan. Le soir, nous avons regardé la télé.

Dimanche 22 août MMXXI : nous sommes partis de l’hôtel puis nous avons fait 2 heures de route. Nous nous sommes posés en bivouac près d’une piscine 🤽‍♀️ avec un super toboggan où je me suis baigné 3 heures et nous avons mangé des nachos. 

Lundi 23 août MMXXI :  nous avons fait 5 heures de route et vers 4 heures de route nous avons mangé au restaurant de grandes assiettes de poisson et de viande. Nous nous sommes posés en bivouac près d’une lagune.

Mardi 24 août MMXXI : bon anniversaire tonton Filou 🎉 ! Nous sommes allés dans un camping après 4 heures de route. J’ai été invité à un anniversaire Le soir, nous avons visité San Cristobal où nous avons mangé au restaurant.  

Mercredi 25 août MMXXI : bon anniversaire tonton Armando 🎉 ! Nous avons fait 4 heures de route pour aller à une cascade où je me suis baigné. Il y avait 700 marches à descendre puis de l’escalade.

Jeudi 26 août MMXXI : avec papa, nous nous sommes promenés à San Cristobal pendant que maman travaillait au camping. Nous avons monté beaucoup de marches pour aller à l’église de Guadalupé où il y avait un enterrement donc nous n’avons pu rentrer. Nous avons fait beaucoup de route pour aller aux cascades de Agua Azul 

Vendredi 27 août MMXXI : nous nous sommes baignés dans les cascades et, avec papa, nous avons sauté du haut de petites cascades et pu suivre le courant, sans gilet de sauvetage en plus ! C’était super ! Nous sommes partis et nous avons mangé au restaurant à Palenque : papa un filet de poisson, maman des quesadillas et moi un hamburger. Nous sommes allés dans un camping pour la nuit.     

Hasta Luego

Jules                       

Semaines 5 – 6 -7 Mexique🇲🇽

Semaines 5 – 6 -7 Mexique🇲🇽

Ma’alob’kin

Samedi 31 juillet MMXXI : j’ai pu dormir à l’étage de la chambre d’hôtel. Nous sommes allés nous promener à Mérida. Pendant que papa et maman faisaient les courses, j’ai regardé “Retour vers le futur II » puis j’ai eu un message de mon ancienne maîtresse de CE2 ce qui m’a fait super plaisir.   

Dimanche 1er août MMXXI : nous avons pris une glace et nous sommes partis de Mérida. Nous sommes allés au cénote Antonio où j’ai pu plonger jusqu’au sol car il n’y avait que 2 mètres de profondeur. Nous nous sommes posés en bivouac près d’un autre cénote

 Lundi 2 août MMXXI : nous sommes allés dans un petit coin de paradis à 2 pas de la mer avec un super palapas où nous avons pu tester le hamac.

Mardi 3 août MMXXI : nous sommes partis du bivouac et nous sommes allés à Progreso que nous avons visitée puis nous avons mangé au restaurant. Nous nous sommes posés en bivouac près d’une réserve de tortues et nous nous sommes baignés.

created by dji camera

Mercredi 4 août MMXXI : nous sommes partis du bivouac et nous sommes allés nous poser en bivouac sur un parking privé. Le soir et la nuit, j’ai eu beaucoup de fièvre (40°) et j’ai aussi eu énormément froid à cause d’un coup de chaleur.

Jeudi 5 août MMXXI : ça allait déjà mieux pour mon coup de chaleur. Papa et maman ont décidé d’aller dans un hôtel avec une super chambre, à 3 km de Campeche. Nous sommes allés à la piscine de l’hôtel et nous avons mangé dans un restaurant de poisson. 

Vendredi 6 août MMXXI : nous avons vu un musée qui reproduisait une maison coloniale. Nous sommes allés dans un autre musée, celui de la ville de Campeche où, j’ai vu des pirates, des objets quotidiens d’époque, des bateaux de guerre et de commerce. Le soir, nous avons vu avec maman un son et lumière sur la ville de Campeche. Papa ne voulait pas aller au spectacle car il y avait des coups de canons et avec Fauve… Du coup, il pensait aller à celui de la grande place mais il n’a pas eu lieu.

Samedi 7 août MMXXI : nous sommes partis de l’hôtel et nous nous sommes posés en bivouac sur une plage.

Dimanche 8 août MMXXI : nous avons fait 3 heures de route et nous nous sommes posés en bivouac sur un terrain privé près de Villa Hermosa. Papa nous a fait de succulentes crêpes et crevettes.

Lundi 9 août MMXXI : nous sommes allés à Villa Hermosa où nous avons visité un musée-zoo sur les Olmèques. Nous avons vu du côté musée : des stèles, des autels et des statues. Nous avons vu du côté zoo : des félins, des oiseaux, des serpents, des reptiles, des tortues et des singes. Nous nous sommes posés en bivouac près d’un musée sur le chocolat.

Mardi 10 août MMXXI : nous avons vu le musée sur le chocolat et nous avons appris comment faire du cacao 100 % et vu des plantes : de cannelle, de vanille … Nous nous sommes posés en bivouac sur une dune en retrait de la mer.

Mercredi 11 août MMXXI : nous nous sommes posés en bivouac près d’un lac. Maman était malade et elle a dormi tout l’après-midi. Le soir, elle n’a même pas dîné.

Jeudi 12 août MMXXI : nous avons visité Catemaco où nous avons eu un orage. Nous sommes allés dans un camping avec piscine que j’ai adoré. Je me suis baigné 2 heures et j’ai fait de super descentes dans un super toboggan.

Vendredi 13 août MMXXI : de 6 heures à 9 heures du matin, papa a pêché des poissons avec notre super canne à pêche. Un poisson a carrément mangé l’hameçon de papa. Il y a eu un orage de folie. Nous avons vu la cascade de Eyipantla super jolie, super haute (50 mètres) et super large. Nous nous sommes posés en bivouac près d’une plage de sable foncé où j’ai testé ma nouvelle planche.

Samedi 14 août MMXXI : nous avons visité Tlacotalpan que nous avons adorée puis nous avons mangé au restaurant près du fleuve et enfin, avec papa, nous nous sommes pris une glace. Nous sommes allés à un camping à 8 km de Veracruz avec une super piscine et un super toboggan où nous nous sommes baignés. 

Dimanche 15 août MMXXI : nous sommes allés à la piscine. Nous avons visité Veracruz mais il faisait tellement chaud que Fauve n’arrivait pas à marcher sur le sol brulant. Nous avons grignoté et nous sommes allés dans un hôtel à Veracruz. Le soir, j’ai regardé « Retour vers le futur III » pendant que papa et maman se faisaient une soirée en amoureux.

Lundi 16 août MMXXI : nous avons mis la voiture au garage et nous sommes allés nous baigner dans la mer puis nous avons récupéré Maya. Nous nous sommes posés en bivouac près de La Antigua.

Mardi 17 août MMXXI : nous avons visité la ville de La Antigua. Il s’agit de l’endroit où Herman Cortes est arrivé en 1519. Nous avons pu y voir sa maison qui est considérée comme le premier édifice construit par les espagnols sur l’Amérique continentale. Nous avons aussi pu voir un arbre majestueux, le ceiba, qui aurait permis à Cortes d’amarrer ses bateaux. Nous nous sommes posés en bivouac dans un petit camping.         

Mercredi 18 août MMXXI : nous sommes allés à Coatepec où papa et maman ont pris un café. Le monsieur du bar nous a montré comment faire du café et nous en a fait sentir. Il m’a offert un memory puis nous a fait goûter du fromage que nous avons acheté à 15 km de la ville. Nous nous sommes posés en bivouac près d’un champ de cannes à sucre et de citronniers.

Jeudi 19 août MMXXI : nous sommes partis du bivouac avec une super vue sur un volcan. Nous sommes passés devant une ville spécialisée dans les sports extrêmes. Nous nous sommes posés en bivouac près de Fortin où nous nous sommes baignés dans une piscine.

Vendredi 20 août MMXXI : nous avons visité Cordoba où nous avons vu une super fresque et nous avons appris que l’indépendance du Mexique a été signée à Cordoba en 1821. Nous sommes allés à Orizaba où nous avons voulu nous prendre une location car il y a un ouragan pendant 2 jours mais le propriétaire n’était pas là. Papa et maman se sont pris une chope de bière de un litre. Nous sommes retournés à Cordoba car il n’y avait pas d’hôtel à Orizaba. Nous nous sommes pris une petite location et nous avons mis la voiture en parking intérieur à cause de l’ouragan.

Hasta Luego

Jules                       

Mexique – Péninsule du Yucatan suite

Mexique – Péninsule du Yucatan suite

Du 22 juillet au 07 août 2021

Après plus de 15 jours sur les routes avec Maya, il est temps de faire un premier bilan.

Trop heureux d’avoir récupéré Maya, nous ferons notre premier bivouac au Mexique dans la forêt, à vol d’oiseau pas si loin de la route mais pourtant bien isolés des dernières petites maisonnettes habitées. Il fait très chaud, nous partageons le lieu avec un grand nombre d’animaux dont des moustiques bien voraces mais nous sommes heureux de nous retrouver dans ce mode de vie simple et essentiel ….

Nous abandons Maya dès le lendemain sur un parking d’embarcadère pour prendre le ferry vers Holbox, une île paradisiaque au nord de la côte du Yucatan. Les photos parleront d’elles-mêmes mais effectivement, nous allons découvrir de vrais paysages de cartes postales, agrémentés des couleurs vives du Mexique. Ce sera une journée farniente, à passer d’une plage à une autre, sous une chaleur écrasante. Les eaux sont très peu profondes ce qui rend leur température particulièrement douce, trop chaude même pour Michel … Mais Caroline apprécie de pouvoir rentrer dans l’eau en 2 secondes top chrono sans même se poser de question … Le bonheur …. 😉 

Après Holbox, nous allons longer le littoral pour nous diriger vers Rio Largartos et Las Coloradas. En chemin, nous nous arrêtons presque par hasard à El Cuyo qui, en plus d’être une charmante ville balnéaire va nous offrir un bivouac de rêve : les roues sur le sable, plage quasiment déserte, eau translucide, calme et à température idéale (enfin surtout du point de vue de Caroline toujours …) et cerise sur le gâteau : un emplacement pour le hamac ! Nous allons avoir du mal à quitter cet endroit …

Pour nous consoler, nous trouverons refuge dans un cenote à quelques kilomètres de Tizimin dans lequel nous serons tout seuls … Le soir, nous irons manger dans un petit restaurant de rue juste à côté, tout sauf touristique : résultat, probablement parmi les meilleurs burgers que nous avons mangé pour l’équivalent de 5-6 € pour nous trois, boisson comprise …

L’arrivée sur notre bivouac de Rio Lagartos va être quelque peu plus …. sportif ! Nous avions repéré un spot, assez isolé et d’accès un peu compliqué. Jusque là pas de souci. Mais en arrivant sur le spot, nous ne voyons pas un « petit » trou dans lequel vient s’enfoncer notre roue avant droite. Là cela se complique. Mais ce qui va réellement poser problème, ce sont les 2 roues arrière qui vont s’enfoncer dans le sable quand nous allons essayer de sortir de ce fameux trou. Et là … c’est le bug ! Nous allons passer près de 4 heures en plein soleil à essayer de dégager la voiture, 4 heures que Jules passera quant à lui à se baigner en nous attendant. Oui, les mauvaises langues vont nous dire que nous avions oublié que nous étions avec Maya et non Tiny … Et elles auront raison ! Finalement, nous allons croiser la route de Sergio, pêcheur venu relever ses filets avec ses fils qui en 5 minutes montre en main va nous sortir de ce souci … Un filet de pêche récupéré sur la plage, notre paillasson, une marche avant gentille et une marche arrière à fond les ballons … Maya est libérée ! Sergio refusera même un billet en remerciement : son plaisir à lui c’est d’aider les gens nous dira-t-il … Il faut parfois de petites galères comme celle-là pour faire des rencontres en or …

Exténués, nous profitons de ce beau bivouac dont le seul inconvénient notable sera de devoir le partager avec les puces de sable, qui semblent particulièrement contentes d’avoir des invités surprise !

Le lendemain, après une réunion de travail et quelques devoirs (non ce n’est pas les vacances, même pour Jules !) nous replions le campement pour aller découvrir un endroit unique : les marais salants et le lac rose de Las Coloradas. Les couleurs sont stupéfiantes et nous avons en plus la chance de voir arriver l’orage ce qui accentue encore les contrastes. C’est magnifique. C’est la pleine saison des flamants roses et nous allons en voir par centaines.

Journée sublime … qui se terminera par un très beau coucher de soleil sur Rio Lagartos. Nous nous sommes posés près d’un cénote dans lequel les locaux se baignent mais qu’ils partagent avec un « petit » crocodile, à priori inoffensif. Et effectivement, nous allons l’apercevoir à la nuit tombée. Le lendemain matin, nous prendrons notre courage à deux mains et iront nous débarbouiller, à tour de rôle (il faut bien que quelqu’un surveille quand même …) dans sa piscine … 

Notre prochaine destination va nous faire changer de couleur … Du rose nous allons passer au jaune dans la charmante ville d’Izamal. Nous trouvons à nous loger dans le jardin d’un hôtel dont le propriétaire nous autorisera à profiter de sa piscine … Cela se fait beaucoup ici : les lieux privés comme des restaurants, hôtels, parking de cénote ou de lieux touristiques qui mettent à disposition leur terrain pour les campeurs, souvent moyennant quelques pesos et parfois en nous mettant à disposition toilettes, douches … voire piscine ! Michel et Jules vont justement profiter de la piscine pendant que Caroline travaille un peu. L’orage gronde et finalement éclate. Nous ferons une brève incursion humide à Izamal le soir avant de prendre le temps de la parcourir le lendemain. C’est une ville étonnante avec ses maisons toutes jaunes, son couvent jaune aussi et particulièrement grand (apparemment ce serait le 2ème atrium le plus grand du monde avec celui de la Basilique St Pierre), ses pyramides mayas disséminées dans la ville et accessibles gratuitement. La plus grande, celle de Kinich Kakmó offre une très belle vue sur la ville mais elle se mérite avec cette chaleur étouffante …Heureusement, Michel a fait l’acquisition d’un très beau sombrero qui va le protéger un peu … 😉

L’étape d’après sera la très jolie ville de Mérida. Pour en profiter au mieux, nous décidons de nous poser dans un hôtel charmant en plein centre-ville, sur la plaza grande. Cela nous permet de nous poser au frais pendant les heures les plus chaudes, de laisser Fauve (et éventuellement Jules) au calme dans la chambre pendant que nous visitons des musées ou faisons des courses. Et enfin, nous pouvons profiter de la ville de nuit, plutôt que de devoir chercher un bivouac en dehors de l’agglomération. Nous allons beaucoup aimer le côté colonial de Mérida, ses couleurs, son ambiance, ses jardins … C’est une ville pleine de contrastes, très animée en son centre, très calme si on s’éloigne de 2-3 rues seulement, à la fois chargée d’histoire et moderne, notamment avec son Paseo de Montejo, piétonnier le dimanche matin, qui s’apparente un peu à nos Champs-Elysées … Son musée de la ville est une étape incontournable pour appréhender son histoire : il est très bien fait et …. gratuit ! Et quel bonheur de flâner dans son marché haut en couleurs et en odeurs dans lequel vous trouvez absolument de tout ! Nous allons même y dénicher notre nouveau petit barbecue de voyage !

En quittant Mérida nous allons chercher de la fraîcheur en plongeant dans un cenote avant de rejoindre le littoral.

Nous trouvons un bivouac parfait sur la riviera de Progreso, à nouveau les roues dans le sable, à côté d’un très beau palapa (construction en bois typique avec un toit en feuilles de palmiers et toute ouverte). Nous allons assister à un coucher de soleil magique. Le seul hic : à nouveau des moustiques et des puces de sable …

Nous longeons le littoral et cumulons les bivouacs roues dans le sable : oui, on persiste ! De toute façon les moustiques, nous les retrouvons aussi dans les terres et les journées (et les nuits) sont tellement chaudes que c’est un bonheur de les démarrer et les achever par un bain dans la mer.

La prochaine grande étape sera la ville de Campêche mais fera l’objet d’un nouvel article.

A très vite !

Semaine 3 et 4 Mexique🇲🇽

Semaine 3 et 4 Mexique🇲🇽

Buenos dias

Merci d’avoir participé au quizz, voici les bonnes réponses : 1c, 2a, 3d, 4b, 5e

Samedi 17 juillet MMXXI : nous nous sommes promenés à Playa del Carmen et l’après-midi, nous n’avons pas pu visiter le site archéologique de Xamen Ha car il fallait réserver pour y aller. Le soir, je ne voulais pas trop aller me baigner car il y avait des sargasses mais au final, je me suis baigné quand même. 

Dimanche 18 juillet MMXXI : nous avons pris un ferry pour aller à Cozumel. À Cozumel, nous sommes allés au beach club de Tortugas où je me suis baigné une bonne partie de la journée. Nous nous sommes promenés dans Cozumel. Pour prendre le ferry jusqu’à Playa del Carmen, nous avons dû faire longtemps la queue.

 Lundi 19 juillet MMXXI : nous nous sommes réveillés tôt car maman avait une réunion. Nous sommes resté à la maison toute la journée car il faisait très chaud. Le soir, nous nous sommes promenés à Playa del Carmen.

Mardi 20 juillet MMXXI : nous sommes restés toute la journée à la maison . Le soir, nous nous sommes promenés à Playa del Carmen et papa et maman ont goûté un cocktail maya : le Dona Lupé. Puis nous avons regardé le dernier Indiana Jones « le secret du crâne de Cristal ».

Mercredi 21 juillet MMXXI : je suis resté à la maison toute la journée et l’après-midi, pendant que papa et maman prenaient un café et se promenaient, j’ai regardé à la télé « Retour vers le futur ». Papa a aussi commencé à aménager la voiture. 

Jeudi 22 juillet MMXXI : Youpi ! Nous avons enfin les papiers de Maya. Le soir, Martin, le vendeur de Maya, nous a invité à dîner. Je me suis baigné dans sa piscine en forme d’éclair. 

Vendredi 23 juillet MMXXI : avec papa nous avons mis les valises dans Maya. Nous avons acheté des livres en français puis nous avons mangé au restaurant. L’après-midi, nous avons quitté Playa del Carmen et nous nous sommes posés en bivouac dans la jungle. Nous étions beaucoup à dormir dans Maya : papa, maman, Fauve, moi et des dizaines de moustiques.  

Samedi 24 juillet MMXXI : nous avons visité Holbox toute la journée. Je me suis beaucoup baigné mais l’eau était peu profonde et il y avait aussi des taons, des moustiques, des puces de sable et des fourmis piquantes.     

Dimanche 25 juillet MMXXI : nous avons pris notre petit-déjeuner dans un petit village où nous avons aperçu des singes. Nous nous sommes posés en bivouac de rêve, avec une super plage à côté de El Cuyo. Nous nous sommes beaucoup baignés mais nous avons aussi eu des moustiques, des fourmis piquantes.

 Lundi 26 juillet MMXXI : nous sommes allés à un cénote où le propriétaire nous a autorisés à nous poser en bivouac sur le parking. Après, nous sommes allés dans un foodtruck où je me suis pris un bon hamburger.

Mardi 27 juillet MMXXI : nous avons quitté le parking du cénote pour aller sur une plage où papa et maman ont mis 4 heures à essayer de désensabler les roues (voir photo pour la profondeur). Finalement, un gentil pêcheur les a aidés et ils ont trouvé la solution. Après, nous nous sommes tous baignés. 

Mercredi 28 juillet MMXXI : nous sommes partis du bivouac car nous nous faisions dévorer par les puces de sable. Sur la route, nous sommes allés voir des flamands roses et un lac rose entouré de marais salants. C’était magnifique !  Nous avons mangé à 4 heures de l’après-midi dans un restaurant-cenote où nous avons pu nous poser en bivouac Nous avons vu un magnifique coucher de soleil.  

Jeudi 29 juillet MMXXI : l’après-midi, nous nous sommes posés en bivouac sur le jardin d’un hôtel et le propriétaire nous a autorisé à nous baigner dans la piscine de l’hôtel. Nous nous sommes promenés à Izamal.

Vendredi 30 juillet MMXXI : nous nous sommes promenés à Izamal où nous avons vu un beau couvent, une magnifique pyramide… Après, nous sommes allés à Mérida dans une chambre d’hôtel énorme avec un étage. Le soir, nous avons mangé au restaurant.

Hasta Luego

Mexique – Le Yucatan

Mexique – Le Yucatan

Du 30 juin au 23 juillet 2021

Et voilà, après pratiquement 2 mois de pause en France, il est enfin temps de prendre le départ à nouveau.

La séparation avec les proches est un peu dure, les dernières heures sont tendues avec le bouclage des valises mais nous arrivons à l’aéroport dans les temps … Et heureusement car il faudra 2 heures pour juste enregistrer les bagages et déposer notre Fauvette aux bagages volumineux et ensuite encore une bonne demi-heure pour arriver à la salle d’embarquement. Nous ne nous attendions pas à tant de monde … L’avion est même complet ! Fauve n’est pas bien rassurée et nous non plus mais une gentille hôtesse nous confirmera qu’elle est bien à bord (avec 2 autres chiens) et qu’ils semblent calmes …. Jules va entamer son marathon cinématographique : 10 h de vol, pratiquement autant de visionnage de films … 😉 Il a sa dose d’écran pour les 3 prochains mois au moins ! 

L’arrivée à Cancun se passe bien : nos bagages seront les derniers à arriver comme souvent et nous allons attendre Fauve un petit moment encore. Elle est contente de nous retrouver et à l’air d’aller bien. 1er vol validé pour notre Fauvette ! Le temps d’accomplir les formalités vétérinaires, nous ressortons de l’aéroport pour louer une voiture capable de transporter tous nos bagages ainsi que la caisse de transport. Et là … nous arrivons à l’agence après tout un vol d’américains. Il nous faudra pas loin de 2 heures pour récupérer la voiture ! Nous arrivons à la location vers minuit et demi heure locale, soit 7h30 du matin heure française, après une journée bien remplie. Jules est exténué, tout le monde va apprécier une courte nuit bien reposante.

Nous avons prévu de rester 4 jours sur Cancun pendant lesquels nous allons découvrir un peu la ville, sa « zone hôtelière » mais aussi un petit coin de paradis : Isla Mujeres. Le temps est très chaud, l’air rempli d’humidité mais nous avons la chance d’avoir très peu de pluie, contrairement à la météo des dernières semaines ici. La location est un peu excentrée ce qui nous permet de prendre un peu le pouls du Mexique, et plus précisément du Quintana Roo mais on ne va pas se mentir : la zone hôtelière et son tourisme de masse, ce n’est pas vraiment notre « came ». Le centre de Cancun est coloré et déjà très dépaysant. Les gens sont souriants et avenants. Mais il y a déjà beaucoup de monde, en majorité des américains et cela nous change de nos 6 derniers mois ! Nous allons ouvrir des yeux écarquillés devant les hôtels plus grandioses et originaux les uns que les autres : nous avons un peu l’impression d’être dans un parc d’attraction ! Mais le plus bluffant reste les couleurs : celles des murs des villes de Cancun ou de la Isla Mujeres, celles de la mer des Caraïbes, celles des sculptures qui décorent boutiques et restaurants … Nous allons découvrir de vrais paysages de cartes postales et nous en profitons à fond. L’eau est à température idéale, même trop chaude d’après Michel : un véritable air de vacances ! Notre excursion à la Isla Mujeres va nous enchanter : l’île est colorée, les plages y sont grandioses. Ici, tout le monde ou presque se déplace en scooter ou voiturette de golf. Entre 2 bains de mer, nous allons déguster notre premier vrai déjeuner mexicain à base de ceviche, lait de coco et de Tikin Xic, spécialité locale de poisson qui se révèlera un vrai délice… Nous avons trouvé notre première adresse mexicaine à ajouter à notre page gourmande !  

Après Cancun, nous prenons la route de la Riviera Maya avec un premier arrêt à Playa del Carmen. Ses plages sont envahies de sargasse ce qui a aussi comme inconvénient de propager une odeur pestilentielle dans ses ruelles. Encore de belles rues et boutiques colorées. Encore beaucoup de touristes : la saison estivale a clairement commencé ! 

Nous nous poserons ensuite 6 jours sur Tulum. Initialement nous devions y rester moins longtemps mais nous sommes tombés amoureux de l’endroit où nous logions ! Un Hôtel de « Cabanas » un peu excentré, entouré d’une végétation luxuriante qui nous rappelle la Guyane. Notre chambre est tout en bois, la moustiquaire donne au lit un air de baldaquin, les oiseaux s’en donnent à cœur joie aux premières lueurs du jour … Et nous sommes superbement bien reçus par Adone, italien d’origine mais mexicain de cœur qui se montre présent et attentif. Un vrai coup de cœur …

Pendant notre séjour à Tulum, nous allons découvrir les fameux cénotes, ces gouffres remplis d’eau très utilisés par les mayas pour avoir accès à l’eau potable. C’est d’ailleurs la communauté maya qui les exploitent aujourd’hui pour une grande partie. L’eau y est plus fraîche que dans la mer voisine, douce, et l’accès y est parfois un peu sportif et c’est une sensation particulière d’évoluer dans des grottes, parfois habitée de centaines de chauve-souris et nager dans des eaux souvent assez profondes. Jules a même dû faire face à un petit moment de panique dans le premier cenote quand il s’est aperçu que le fond était … très loin ! Michel a clairement préféré ceux qui bénéficiaient d’une ouverture extérieure, même minime. Le grand gagnant en matière d’aventure sera celui de Punta Laguna. Cette réserve permet aux visiteurs de se promener parmi les singes araignée et signes hurleurs, avant de survoler en tyrolienne une magnifique lagune, puis d’y naviguer en kayak et finalement aller se rafraîchir dans un cénote accessible uniquement en rappel (et après bénédiction du chaman …). Superbe expérience à vivre en famille qui se terminera par un après-midi de farniente sur les bords de la lagune à jouer à Tarzan pour Jules et Michel qui essaient de rivaliser avec les enfants mayas, experts en acrobranche, sauts périlleux et corde à nœuds… Il y a du travail mais le cœur y est ! 😉 Pour ceux qui se poseraient la question : oui, il y a des crocodiles mais il parait qu’ils ne sortent pas la journée … Heureusement pour nous ! 

Un autre de nos coins favoris à Tulum sera l’établissement Pies Descalzos, juste avant l’accès à la réserve Sian Ka’an qui bénéficie d’un accès direct à un cénote à ciel ouvert et où il fera bon se poser.

Notre première vraie immersion dans l’univers maya se fera à Coba, site archéologique très bien conservé au nord de Tulum. Apparemment, il était encore possible il y a peu de monter au sommet de la pyramide : ce n’est plus le cas aujourd’hui. La visite est très agréable car le site est entouré d’une végétation luxuriante ce qui apporte un peu de douceur aux températures très chaudes de la saison. Grace à Jules et sa culture littéraire (Arsene Lagriffe) nous comprenons tout sur le jeu de la Pelote et la raison de ces cercles accrochés aux bâtiments. Apparemment Mickey est aussi allé chez les Mayas … Comme quoi, toute lecture est bénéfique ! 😉 

Par une autre journée de forte chaleur, nous découvrirons les ruines de Tulum qui ont la particularité de bénéficier d’un emplacement exceptionnel en bord de mer. Les sargasses ont également envahi le littoral sur cette côte et c’est la période de ponte pour les tortues de mer donc les plages sont inaccessibles mais le site reste néanmoins assez magique et très didactique, même sans guide.

Nous avions envie de faire une incursion de 2 jours dans la réserve de Sian Ka’an mais malheureusement les chiens n’y sont pas acceptés donc ce sera pour une autre fois ! Nous profiterons tout de même des rues colorées de Tulum et de ses calaveras 💀.

Notre dernière sortie dans les environs de Tulum sera vers la Lagune Kaan Luum. Au centre de cette dernière, se trouve un cénote réservé aux plongeurs qui mesure plus de 80m de profondeur. Mais tout le tour de la lagune bénéficie d’une faible profondeur ce qui assure une température d’eau idéale et permet une baignade familiale parfaite. Ils ont su en plus mettre en scène quelques spots photos « Instagram » qui réjouissent touristes et locaux. Il faut dire qu’ici, la culture du selfie est particulièrement présente … Michel et Caroline peinent parfois à comprendre ce besoin de se prendre en photo sous tous les angles possibles, devant … tout et n’importe quoi ! Cela va du monument millénaire ou aux paysages spectaculaires qui devraient pourtant, à eux seuls, représenter un intérêt photographique majeur, à l’absence totale de fond, l’importance étant alors uniquement portée sur son image… Période narcissique, quand tu nous tiens … 

Après la région de Tulum, nous remontons vers Valladolid. Cette ville aux allures coloniales, aux maisons colorées et aux places animées va nous charmer. Nous logeons dans un autre hôtel de « Cabanas » avec piscine et accès direct au cénote de Suytun qui est un des plus photographié sur Instagram … En fait, ce n’est pas vraiment le cénote qui est photographié mais les visiteurs qui font la queue pour immortaliser leur passage sur le « catwalk » : retour à la réflexion un peu plus haut … Jules et Caroline cèdent à la tentation et se prêtent au jeu … L’avantage en étant logé à côté c’est que nous bénéficions d’un accès quotidien, avant et/ou après le passage de la foule … Il n’empêche que ce cénote particulièrement haut bénéficie d’une très belle lumière et est réellement très joli. Nous avons décidé de faire l’impasse sur la visite du site archéologique de Chichen Itza : les droits d’entrée sont assez élevés, il fait très chaud et le site n’est absolument pas ombragé. De plus, on s’attend à beaucoup de monde … Nous tentons plutôt le son et lumières en soirée mais, pas de chance, en arrivant il ne reste que 2 places et nous sommes 3 … Cela n’est pas bien grave : nous aurons ainsi l’occasion d’aller voir le son et lumières de Valladolid qui retrace l’histoire de cette ville rebelle et chargée d’histoire. Magnifique !

A défaut de se plonger dans l’ère préhispanique avec la visite de Chichen Itza, nous ferons de très jolies rencontres à Uayma avec des mayas authentiques et bien vivants, gardiens des traditions de leurs ancêtres. Un petit groupe de garçons volubiles et curieux vont nous faire visiter leur ville et leurs familles : petit moment suspendu … 

Nouveau moment gustatif intéressant : la découverte de la Cochinita cuisinée par « LA » référence sur Valladolid. Une tuerie … Les locaux sont un peu surpris de voir 3 touristes faire la queue devant ce micro-food truck à quelques encablures de la place centrale et de son parc Francisco Canton Rosado et partagent avec plaisir avec nous leurs autres bons plans culinaires. Le lendemain nous découvrirons donc les panuchos et les marquesitas … A tomber ! 😉 Et nous ne vous parlerons pas du petit-déjeuner pantagruélique « à la mexicaine »

La note gustative finale sera réservée à la dégustation de Tequila. Mais là, si vous avez lu le blog de Jules, vous êtes déjà incollables ! 

Pour ceux avec qui nous avions évoqué notre plan G ou H, vous vous attendez à ce que nous poursuivions notre visite du Yucatan avant de prendre un avion pour les US…

Et bien changement de programme : en cours de route, nous allons tomber sur un van qui va être un vrai coup de cœur et qui va chambouler nos projets … Après Valladolid, nous redescendons donc sur Playa del Carmen, lieu de résidence de notre fameux van afin de finaliser les papiers de la vente.

Martin, son actuel propriétaire va nous mettre à disposition, le temps des papiers, un appartement qu’il a l’habitude de louer aux touristes de passage … Et cela va mettre du temps … plus d’une semaine en fait ! Temps que nous allons mettre à profit pour trainer, arpenter Playa, découvrir Cozumel, profiter de la climatisation et de Netflix avant de repartir sur les routes.

Finalement après 10 jours, nous avons le précieux sésame : Maya fait partie de la famille et nous sommes ravis de pouvoir « re »prendre la route tous ensemble ! Merci encore à Martin et sa famille qui ont en plus eu la gentillesse de nous accueillir dans leur très belle maison pour fêter cela. Et bien sûr, nouvelle maison implique nouvelle mascotte et c’est Soul qui nous accompagnera sur le continent américain. Merci encore Aline : tes doigts de fée font des merveilles et tu seras, grâce à Soul, toujours un peu avec nous dans cette aventure.

Nous vous présenterons Maya plus en détail un peu plus tard mais maintenant … On the road again !

Semaine 2 – Mexique🇲🇽

Semaine 2 – Mexique🇲🇽

Ma’alob kiin 

Samedi 10 juillet MMXXI : nous nous sommes baignés dans le cénote et dans la piscine. Nous nous sommes promenés à Valladolid où nous avons appris la spécialité locale : le cochinita puis des petits vendeurs ambulants nous ont fait à manger.

Dimanche 11 juillet MMXXI : nous avons visité Uayma où une bande de garçons nous ont fait visiter la ville et donné de bonnes adresses. Le soir, nous avons vu un son et lumière à Valladolid sur son histoire.

 Lundi 12 juillet MMXXI : nous sommes partis de nos cabanas et nous sommes allés à Playa del Carmen où le propriétaire de notre prochaine maison sur roues nous a prêté un appartement avec un toit terrasse de folie. Sur le chemin, nous avons visité une distillerie de tequila où papa et maman ont goûté de la tequila.

Mardi 13 juillet MMXXI: nous avons visité Playa del Carmen et Fauve a mis son tapis bleu en miettes.

Mercredi 14 juillet MMXXI : bonne fête nationale ! Le matin, je suis resté à l’appartement pendant que papa et maman ont rendu la voiture à Cancũn puis quand ils sont rentrés nous avons regardé un documentaire sur la révolution française. 

Jeudi 15 juillet MMXXI : nous avons visité Playa del Carmen où je me suis pris un mini-hamburger. Le soir, papa et maman se sont fait une soirée en amoureux.

Vendredi 16 juillet MMXXI : nous avons mangé dans l’appartement puis nous avons regardé un film (Enola Holmes) et le soir nous avons vu un concert de danses traditionnelles mexicaines.

Pour conclure cette semaine en beauté voici un quiz Tequila.

Il faut plusieurs étapes pour faire de la tequila avec de l’agave :
– couper et récupérer le cœur de l’agave
– le chauffer dans un four
– découper les morceaux pour qu’ils soient plus faciles à moudre
– moudre (autrefois avec des chevaux)
– mettre en cuve de fermentation pendant 2 à 12 jours
– distiller 2 fois puis mélanger les 2 distillats pour avoir une bonne tequila.

Essayez de trouver les recettes associées à ces noms de cocktail et donnez vos réponses dans les commentaires, je vous répondrai si c’est juste ou faux.

1 – Cocktail Margarita
2 – Cocktail Orgasme
3 – Cocktail Tequila sunrise
4 – Cocktail Grand Canyon
5 – Cocktail Long Island

A : 2 cl de bailey’s, 2 cl de téquila et 1 cl de liqueur de menthe verte
B : 0,5 cl de curaçao blanc, 4,5 cl de tequila, 12 cl de jus canneberge, 1 cl de jus d’ananas et d’orange
C : 4 cl de tequila, 2 cl de triple sec et 2 cl de jus de citron
D : 6 cl de tequila, 33 cl de jus d’orange, 2cl de sirop de grenadine, 1 rondelle de citron
E : 1,5 cl de cointreau, de rhum blanc, de gin, de vodka, de tequila, de jus de citron, 4,5 cl de cola et 1 rondelle de citron

Hasta Luego

Jules 

Semaine 1 Mexique – 🇲🇽

Semaine 1 Mexique – 🇲🇽

ENFIN LE CONTINENT AMERICAIN 😉

Ma’alob kiin

 Mercredi 30 juin MMXXI : l’après-midi, j’ai  dit au revoir à mes sœurs et nous avons pris l’avion pour aller à Cancũn au Mexique. C’était la 1er que Fauve prenait l’avion avec nous. Le soir, nous avons loué un appartement et une voiture.

Jeudi 1er juillet MMXXI: nous avons pris notre premier jus de fruit du Mexique en terrasse.

Vendredi 2 juillet MMXXI : nous sommes allés à la plage, je me suis baigné. Il y avait beaucoup de vagues. Nous avons vu de magnifiques iguanes et enfin nous avons pris nos premiers petits cocktails de fruits.

Samedi 3 juillet MMXXI : le matin, nous avons pris le bateau pour aller à l’Isla Mujeres où nous avons loué une voiture de golf pour traverser l’île. Je me suis beaucoup baigné et avec la voiture nous sommes allés à la pointe Tenaro. Le midi, nous avons mangé au restaurant et je me suis encore baigné puis nous sommes rentrés à Cancũn en bateau avec de la musique. 

Dimanche 4 juillet MMXXI : nous avons visité Playa del Carmen où nous avons pris des glaces et nous sommes allés dans un charmant petit hôtel dans une petite forêt près du village de Macario Gomez. Le soir, le directeur de l’hôtel nous a fait de succulents plats.

Lundi 5 juillet MMXXI : nous avons vu la pyramide de Coba mais nous n’avons pas pu monter dessus. Nous nous sommes baignés dans un cénote. Les cénotes sont des piscines naturelles dans des grottes. 

Mardi 6 juillet MMXXI : le matin, nous sommes allés à la réserve naturelle de Punta Laguna. Alfredo, le guide, nous a montré les singes hurleurs et nous avons fait de la tyrolienne puis nous avons fait du canoë et enfin nous nous sommes baignés dans le cénote sacré et dans le lagon. 

Mercredi 7 juillet MMXXI : nous sommes allés à un cénote où nous nous sommes pris de quoi boire puis nous sommes allés à Tulum où nous avons vu des statuts et nous avons mangé de succulents tacos.

Jeudi 8 juillet MMXXI : nous avons vu le site archéologique de Tulum superbe où nous avons vu : le temple du Dieu du Vent, le temple du Dieu Descendant avec des murs en diagonale et de magnifiques couleurs et de beaux iguanes etc. Le soir, nous avons mangé de succulents plats et desserts. 

Vendredi 9 juillet MMXXI : nous avons quitté les cabanas d’Adone et nous sommes allés dans d’autres cabanas avec une piscine où nous nous sommes baignés et un cénote où nous nous sommes aussi baignés.

Hasta Luego

Jules 

Albanie et retour en France🇦🇱

Albanie et retour en France🇦🇱

Du 20 avril au 06 mai 2021

Le passage de frontière sera un peu tendu. En effet, nous apprenons par les douaniers que depuis ce matin, une quatorzaine de 14 jours est obligatoire pour toute entrée dans le pays. Vu la réaction des grecs devant nous, la surprise est générale. Il nous est possible de traverser le pays en transit sur la journée mais il nous faudrait encore enchainer avec un transit au Monténégro et nous n’avons pas de test PCR pour rentrer en Croatie … Nous négocions quelques minutes et le chef nous laissera gentiment entrer, sans contrainte de temps, en antidatant sans doute d’un jour notre entrée sur le territoire … Ouff … Nous serons arrêtés quelques kilomètres après la frontière par un policier, en Defender, qui nous souhaitera juste un bon voyage … 😉

Notre premier arrêt se fera sur la côte albanaise, communément assimilée à notre Riviera. Pour être fondamentalement honnêtes, ce littoral ne va pas nous charmer. Effectivement, il y a de très belles plages mais la météo ne nous permettra pas de les voir sous leur meilleur jour. Et elle est tout de même assez bétonnée, cette côte. Un peu trop pour nous…

Par contre, nous passerons une superbe après-midi sur le site archéologique de Butrint, dans le sud de l’Albanie, quasiment en face de Corfou. C’est un lieu avec une atmosphère très particulière, qui a été érigé depuis les temps préhistoriques. Il a donc vu passer les civilisations grecque, romaine, byzantine … Cela nous permet avec Jules de « réviser » tout ce que nous avons pu voir lors de nos visites précédentes en Grèce et en Italie, de parler de la guerre de Troie, de Jules César et d’Ali Pasha. Les vestiges sont très bien conservés et le cadre du site est superbe.

Nous allons bivouaquer 2 nuits en bord de plage ce qui va être l’occasion pour Jules et nous de rencontrer d’autres voyageurs. Jules va passer 2 jours à jouer avec des copains de son âge et Michel et lui vont même avoir l’occasion, grâce à Guillaume et Lorène, de faire un peu de Kayak sur la mer avant que le temps ne se gâte à nouveau… le bonheur … ! 

Après quelques jours pluvieux et une halte sur une plage déserte où nous passerons une nuit, nous arrivons à Berat, une ville située au cœur des terres.

Du fait de la météo, nous décidons de nous abriter chez l’habitant. Lorenc nous recevra pour une nuit et nous offrira un petit-déjeuner en musique, au son de mélodies tantôt françaises, tantôt anglophones, tantôt albanaises jouées à la guitare et chantées par notre hôte. Petit moment hors du temps, d’autant que cette nouvelle journée démarre avec un soleil franc qui ne nous lâchera plus. Berat, la ville aux mille fenêtres, est inscrite au patrimoine de l’Unesco. C’est une ville surprenante, avec sa réplique de la Maison Blanche, ses maisons blanches accrochées à la colline dans le quartier de Gorica, sa citadelle avec ses jolies maisons en pierre et ses artisans locaux qui exposent leurs créations à des prix défiant toute concurrence. C’est un autre point marquant en Albanie : la vie est bien meilleur marché que chez nous. Vous pouvez manger au restaurant pour 4-5 € par personne boisson incluse. Pour une nuit en camping, ce sera souvent autour des 8€ pour la voiture et nous 3, pas beaucoup plus pour une chambre chez l’habitant. Et comme ici, pas de confinement ni de fermetures de commerces dits « non-essentiels », nous allons en profiter ! 

Après Berat, nous allons, grâce à Tiny, nous engager dans les Gorges d’Osum, sur une route réputée comme étant la plus dangereuse d’Albanie… Il faut savoir qu’en dehors des routes principales longeant le littoral et reliant les grandes villes, les infrastructures routières sont plutôt en mauvais état en Albanie.

Et bien, dans les gorges, c’est pire … entre le précipice qui n’est jamais loin, l’absence total de revêtement, les éboulis fréquents, c’est du sport ! Sur le chemin, nous allons rencontrer une équipe de journalistes qui, ravis de voir des touristes s’aventurer sur cette route et curieux de découvrir comment nous pouvons vivre à 3,5 dans cette petite maison sur roues, nous filmera et nous prendra en photos ! C’est eux qui nous diront que la suite du chemin (la plus périlleuse) sera accessible le lendemain, une fois que les routes auront un peu séché à la suite des dernières pluies.

Ce sera pour nous l’occasion de profiter d’un bivouac seuls au monde, au coeur de ces gorges magnifiques.

Nous allons en prendre plein les yeux, tant pendant la route que lors de notre bivouac et ces 2 jours passés entre Berat et Permet seront certainement le point de départ de notre coup de cœur pour ce pays et ses habitants ! Clairement, nous ne nous attendions pas à un paysage si montagneux. Et nous ne nous attendions pas non plus à un tel accueil les locaux. Il est très difficile de passer après la Grèce et sa Filoxenia … Et bien l’Albanie va réussir ce coup de force. Après des premiers jours plus mitigés, notamment du fait d’une météo capricieuse, nous allons nous immerger dans ce pays, aller de rencontre en rencontre, de découverte en découverte …Il y a bien sur Lorenc et sa guitare, la lumineuse Dona, la maman de Fabio et ses beignets, Rita, Bashkim et leurs 2 filles, notre guide/jardinier à Kruje mais aussi tous les anonymes croisés en chemin ou sur nos bivouacs, qui nous saluent en klaxonnant, nous apportent des cadeaux (encore), s’arrêtent pour nous montrer des vidéos de leurs exploits en Defender…

Il faut dire que dans ce pays ou les Mercedes sont reines, Tiny a la côte et attire la curiosité ! C’est clairement grâce à elle que nous pourront nous permettre d’aller dans des endroits peu accessibles.

Après un passage aux sources chaudes de Permet, situées dans un environnement juste magique, nous remontons vers le Nord en longeant tout d’abord la frontière grecque puis celle de la Macédoine du Nord.

Nous prendrons la route de Korçë et bivouaquerons au bord du lac de la réserve de Vithkuqit.

Petit arrêt à Korcé, le « petit Paris » albanais qui a vu s’ouvrir la première école en langue albanaise au 19ème siècle. Elle dispose aussi d’un lycée français dans lequel a étudié Enver Hoxha, dictateur ayant officié pendant 40 ans, entre 1945 et 1985 en Albanie. Son centre-ville vaut vraiment le détour, et notamment le quartier Pazari.

Nous passerons ensuite 2 jours sur Tirana. Ces journées vont être intéressantes à plus d’un titre. Même si ceux qui nous connaissent savent que nous ne sommes pas « fans » des grandes villes, elles sont un passage souvent incontournable pour comprendre un peu mieux un pays, son histoire, sa culture mais aussi son état d’esprit actuel. Et Tirana ne va pas faillir à cette règle. L’Albanie est un pays qui a été très longtemps coupé du reste du monde. Et avant cela, c’est une terre qui a été le fruit de nombreuses occupations. On ressent donc beaucoup l’influence grecque, italienne, turque mais son histoire propre est encore à construire aujourd’hui.

Nous allons visiter 2 musées : l’un situé dans un très grand bunker un peu en extérieur de la ville qui relate l’histoire récente de l’Albanie, depuis le début de la seconde guerre mondiale jusqu’à la fin de l’ère Hoxha en 1985. Ce bunker fait partie des innombrables bunkers construits sur le commandement de ce dictateur mais sa taille (plus de 2600 m² sur 5 niveaux) le rend très impressionnant et amplifie le côté démesuré de cette campagne de « bunkerisation » de l’Albanie qui a abouti, en 20 ans à la construction de plus de 200.000 bunkers, soit 1 bunker pour 10 habitants à peu près. On en trouve dans tous les champs, les jardins. Certains sont laissés complètement à l’abandon, d’autres ont été « décorés », d’autres encore sont réhabilités pour en faire des lieux touristiques … Mais cette campagne a surtout eu pour effet de ruiner le pays. Les reconstitutions dans le musée sont très bien faites, accompagnées d’effets visuels et sonores parfois glaçants. C’est une visite qui vaut le détour et qui permet de comprendre beaucoup de choses. 

Le deuxième musée, au cœur de Tirana, porte sur la Sugurimi, agence de renseignement albanaise, police secrète d’Enver Hoxha. Jules va se prendre un peu pour James Bond avec ces appareils d’écoute et tous les « gadgets » d’agents secrets. Mais c’est aussi un moyen d’aborder le sujet de la propagande, de la liberté d’expression, de la liberté tout court d’ailleurs …

Après Tirana, nous décidons de remonter un peu vers le nord pour visiter la très jolie ville touristique de Kruje. C’est une ville située un peu en hauteur, fief de Skanderberg, le héros national qui a mis fin à l’occupation ottomane. Nous allons avoir la chance de profiter d’une visite guidée de sa forteresse par un passionné d’histoire et de jardins qui va nous enrichir de toutes ses explications sur les différents bâtiments qui la composen et les jardins qui n’entourent. Nous serons même conviés à boire un café turc dans sa modeste maison en compagnie de sa femme. Kruje est également réputée pour son artisanat local particulièrement riche et son marché est une merveille ! 

Il nous faut malheureusement penser à revenir en France pour préparer la deuxième partie de notre périple. Donc après un au-revoir à la plage à Durrès, nous prenons le ferry pour Ancône en Italie.

Nous avons rendez-vous à Aoste, chez Mauro, le « docteur » de Tiny qui a sauvé notre périple à Rome par téléphone pour des remerciements de vive voix et un petit check-up. Officiellement, nous sommes en transit donc nous avons 72 heures pour quitter l’Italie et rejoindre la France. Officieusement, nous prendrons 1 ou 2 jours supplémentaires, même si nous enchaînons les kilomètres et ne prolongeons pas notre séjour dans le Val d’Aoste que nous aimons beaucoup mais qui est classé rouge et donc un peu triste en ce moment …
Nous ferons une petite halte au circuit d’Imola afin de voir le monument à la mémoire de Ayrton Senna et celui pour Villeneuve.

06 mai 2021, J+187 : nous voici de retour chez nous, au Noyer, sous la pluie, après un passage de frontière au Col de Montgenèvre sans encombre. Jules est content de retrouver sa chambre, son « vrai » lit, tous ses livres. Michel et Caroline sont un peu « groggy » : contents de retrouver leur petit paradis bauju, émus par les petites attentions laissées par les différents hôtes de passage mais la tête encore ailleurs. Maintenant, il faut se connecter au présent, profiter de ses proches et préparer la suite … Qui va vite arriver ! 😉 

Merci 

Même si ce retour aux sources n’est qu’une étape, nous souhaitions déjà, tous les 3 dire un grand merci …. 

Merci à tous ceux qui ont cru en notre rêve d’aventures, qui nous ont soutenu et reboosté après les différentes déconvenues qui ont précédé notre départ

Merci à tous ceux qui nous ont suivi, encouragé et guidé pendant ses 6 premiers mois magiques

Merci à tous ceux que nous avons rencontré pendant notre aventure, qui, pour certains partagent notre soif d’ailleurs, qui, pour d’autres, nous ont accueilli, aidé, écouté voire juste souri et ont ainsi, chacun individuellement contribué à rendre cette aventure tellement humaine

Merci à Jules, pour avoir accepté les douches extérieures à 5°C et l’absence des copains et de la maîtresse et pour avoir une telle soif d’apprendre, une curiosité insatiable et une positivité à toute épreuve

Merci à Michel de prendre soin de sa famille toujours, d’avoir partagé cette envie de sortir de sa zone de confort pour s’enrichir ensemble à travers des horizons différents et des rencontres passionnantes  

Grèce encore et toujours… 🇬🇷

Grèce encore et toujours… 🇬🇷

Du 12 avril au 20 avril 2021

Nous vous avons quitté dans les Gorges de Loussios, randonnée qui nous aura laissé un souvenir intense et l’envie de continuer la découverte de ce pays qui nous enchante.

Nous aurions dû quitter la Grèce et entamer notre remontée des Balkans pour être de retour en France tout début mai. Mais nous n’y arrivons pas … Trop d’envies de rencontres, trop de choses à voir, trop de (belles) tentations …

Après les Gorges de Loussios, nous redescendons vers la côte, côté Canal de Corinthe en passant par la charmante station de ski de Kalavryta. Vous trouverez d’ailleurs dans notre guide gourmand l’adresse d’un glacier excellent !  Nous quittons le Peloponnèse en empruntant le magnifique pont de Patras.

Après un nouveau bivouac en bord de mer marqué par une jolie rencontre, nous arrivons sur l’île de Lefkada ou Leucade, des unes très nombreuses îles ionniennes. Cet endroit est éblouissant par ses teintes uniques au monde. Il nous laissera des images indélébiles de falaises couleur craie se fondant dans une eau translucide ce qui donne au littoral une teinte turquoise incroyable. Mais encore une fois, ce qui nous marquera tout autant ce sont nos bivouacs et nos rencontres : 2 restaurateurs dont les établissements sont actuellement fermés qui, pour autant, vous accueille sur leur terrain sans rien demander en échange, en vous offrant même eau, wifi et vue sublime et plus de leur sourire. Le vent encore très présent nous empêchera de profiter pleinement de ces plages idylliques mais nous aurons un vrai coup de cœur pour cette île et sa capitale, Leucade, petit village aux ruelles étroites et colorées.

Nous quittons l’île pour rejoindre les Météores. En route, nous nous arrêterons dormir sur la presqu’île de Koronisia sur les conseils d’une famille de voyageurs français, La ChoupFamily rencontrée sur Lefkada. C’est un endroit un peu à part, niché dans le Golfe Ambracique. Une route étroite semble tout juste sortir de l’eau pour nous emmener sur la presqu’île, riche d’une faune et d’une flore omniprésente. Nous aurons la chance d’être livrés « à domicile » par le propriétaire d’une taverne locale qui nous cuisinera du poisson grillé (poisson directement choisi dans ses cuisines 2h avant). Celle-ci aussi figurera dans notre guide gourmand …

Après une journée de route et un nouveau bivouac sur les hauteurs, nous arrivons aux Météores. Grosse déception : nous sommes accueillis par un brouillard à couper au couteau. Nous n’y voyons pas à 2 m. Le bivouac se transforme en décor de film d’épouvante, l’humidité de l’air nous oblige même à sortir auvent et parois pour abriter nos ordinateurs. Nous espérons que le lendemain, la situation s’arrange …

Au réveil, ce n’est guère mieux … Nous décollons quand même, avec l’espoir que la brume se lève en cours de journée (c’est la météo qui l’a dit !). Et devinez qui nous rencontrons à quelques kilomètres de notre bivouac ? Gunnar et Tanja qui, comme nous, attendent une éclaircie pour profiter de la magie des lieux. Nous croisons les doigts et nous dirigeons vers le monastère du Grand Météore pour le visiter. Covid oblige, ils sont tous fermés au public malheureusement mais effectivement, le brouillard va progressivement se lever pour nous offrir une expérience inoubliable. D’une ambiance un peu irréelle, le voile se lève petit à petit sur ces constructions impressionnantes, grandioses et uniques. Nous allons passer la journée à tous les découvrir (de l’extérieur uniquement) pour finir par une petite marche vers la prison des moines et le monastère oublié de Saint Antoine. Seuls 7 monastères sur les 22 construits entre le XIVème et XVIème siècles sont encore en activité aujourd’hui. Tous sont facilement accessibles, ce qui n’était évidemment pas le cas quelques siècles plus tôt. On ne peut qu’être admiratif devant ces constructions improbables, à la limite du funambulisme parfois. C’est exceptionnel ! Nous ne pouvons que confirmer à quel point ce lieu est propice à la contemplation et au recueillement. Mais quelle dévotion pour aller bâtir ces splendeurs dans des endroits si escarpés… Chacun a sa particularité, son caractère. Jules vous parlera bien sûr de celui de la Sainte Trinité, qui a servit de décor au James Bond « Rien que pour vous yeux ». Michel gardera plutôt en mémoire les monastères de Roussano (qui est un couvent aujourd’hui) et Varlaam, les plus équilibristes et impressionnants. Caroline aura un coup de cœur complémentaire pour le monastère Saint Nicolas, plus petit mais tout aussi « perché ». Et il y a bien sûr le Grand Météore. Cette journée va être tout simplement magique même si nous ne pourrons pas accéder à ces lieux de culte qui recèlent à priori de vrais trésors.

Nous disons ensuite au revoir à Gunnar et Tanja et nous dirigeons vers le nord de la Grèce pour rejoindre l’Albanie. Mais avant de passer la frontière, nous ferons une nouvelle pause bonheur chez Stafoula qui tient un superbe hôtel (Konstantinou & Elenis) dans le village de Monodendri dans les gorges de Vikos. Il neige (et oui !!! D’ailleurs, nous serons bloqués par 2 fois sur la route menant aux Météores par des cols encore enneigés) et nous décidons donc de nous abriter pour la nuit avant de découvrir les gorges le lendemain.

Et nous allons bien faire car, encore une fois, nous allons recevoir un accueil chaleureux par cette mamie qui, confinement oblige, garde 5 de ces petits-enfants chez elles tout en maintenant son établissement ouvert. Nous serons les seuls clients mais l’ambiance est familiale, nous discutons comme nous pouvons, souvent aidés par les petits-enfants qui traduisent du grec à l’anglais ou vice-versa … Jules a toujours aimé apprendre une langue étrangère à l’école mais il réalise à quel point la maitriser, et notamment l’anglais, est une chance et un plus lorsque l’on souhaite garder ses yeux ouverts sur le monde. Certains des enfants croisés sur notre chemin (y compris dans les familles de voyageurs) n’ont pas son âge et maitrisent l’anglais, sans que ce soit leur langue maternelle, mieux que nous … Après avoir aperçu entre 2 nappes de brume les gorges de Vikos, classées comme les plus profondes au monde, et traversé la forêt des pierres, étrange paysage de roches en strates nous nous dirigeons (enfin) vers la frontière albanaise.

Pour la suite, ce sera en Albanie …

Yia Sass

Semaine 25/26/27 – Grèce/Albanie/Italie/France

Semaine 25/26/27 – Grèce/Albanie/Italie/France

Guten tag

Samedi 17 avril 2021 : nous avons fait beaucoup de voiture et nous avons dû reculer à un col enneigé. Le soir, nous nous sommes posés en bivouac sur une aire de pique-nique et avec le brouillard cela faisait mystérieux.

Dimanche 18 avril 2021 : nous avons vu aux Météores : le grand météoro (le plus grand), agios nikolaos anapafsas, roussanou, agios stefanos, varlaam et agias triada (le monastère du James Bond Rien que pour vos yeux). Nous avons adoré !

Lundi 19 avril 2021 : Le matin, le monsieur du restaurant nous a donné du pain et de la confiture . Le midi nous avons fait un petit pique-nique. Le soir nous avons pris un appartement dans un hôtel car il y avait du vent et nous étions en montagne. L’hôtel était tenu par une mamie qui faisait école à ses petits enfants et la mamie nous a fait en dîner : des frites et de la viande grillée, c’était succulent !

Mardi 20 avril 2021 : le matin la mamie nous a fait un petit-déjeuner. La journée nous avons passé la frontière Albanaise. Dur car papa et maman ont dû négocier. Nous avons pris notre premier verre depuis longtemps en terrasse (le dernier était en Italie). En fin d’après-midi, nous nous sommes posés en bivouac près d’une petite plage, j’ai beaucoup joué avec des amis et, le soir, mes amis m’ont invité à manger avec eux.  

Mercredi 21 avril 2021 : J’ai fait du kayak avec papa et j’ai encore joué avec mes amis. La journée nous avons vu les ruines de Burint, l’ancienne Buthrotum construite par des Troyens qui ont fui la chute de Trois. 

Jeudi 22 avril 2021 : nous avons fait beaucoup de voiture et le soir nous nous sommes posés en bivouac sur un terrain d’oliviers.

Vendredi 23 avril 2021 : le matin, nous avons remballé vite car le monsieur du champ d’oliviers nous a demandé de partir. L’après-midi, nous nous sommes posés en bivouac sur une plage et j’ai beaucoup joué puis nous sommes allés voir des français en camping-car à l’autre bout de la plage.

Samedi 24 avril 2021 : le midi, nous avons mangé une pizza 🍕au restaurant et le soir nous avons pris une chambre d’hôte à Berat puis nous avons encore dîné au restaurant de succulents plats.

Dimanche 25 avril 2021 : le matin, le monsieur de la chambre d’hôte nous a joué de la musique pendant le petit-déjeuner et un chat a mangé une partie du gâteau de maman. La journée, nous avons vu Berat (la ville aux mille fenêtres)  que j’ai adorée avec son château 🏰. Le soir, nous nous sommes posés en bivouac dans le canyon d’Osum.

Lundi 26 avril 2021 : le matin, nous avons remballé et nous sommes allés à l’agro-camping en passant par la route la plus dangereuse d’Albanie. À l’agro-camping, Doña m’a fait donner le biberon à Fernando l’agneau. 

Mardi 27 avril 2021 : nous sommes allés aux sources chaudes à débordement et nous avons acheté un pot de noix confites puis le soir nous nous sommes posés en bivouac près d’un lac.

Mercredi 28 avril 2021 : nous avons visité Korça et j’ai visité ma première mosquée puis nous avons pris un verre et enfin nous sommes allés dans un camping près d’un lac. 

Jeudi 29 avril 2021 : le matin, la dame du camping nous a apporté de succulents beignets. Le midi, nous avons mangé au restaurant : papa et maman du poisson et moi des pâtes. Le soir, nous nous sommes pris une place dans un camping. 

Vendredi 30 avril 2021 : nous avons visité un musée logé dans un bunker où ils expliquaient comment vivre dedans. Après, nous avons aussi fait de l’accrobranche et j’ai fait les 4 niveaux.

Samedi 1 mai 2021 : nous avons visité Tirana où nous avons vu la place Skanderbeg et le musée du KGB albanais appelé sigurimi. Le midi, nous avons mangé au restaurant et pris des smoothies. Le soir nous avons regardé “Les mystérieuses cités d’or”. J’ai adoré cette journée qui faisait office de fête du travail.

Dimanche 2 mai 2021 : le matin, nous avons visité Krujë que j’ai adoré. L’après-midi, nous avons pris un verre et nous nous sommes baignés dans la mer. Le soir , nous avons pris le bateau à Durrës pour aller en France en passant par l’Italie.

Lundi 3 mai 2021 : le matin,  nous sommes arrivés à Ancône, en Italie et nous avons vu des statues de coureurs de courses qui sont décédés. 

Mardi 4 mai 2021 : le soir, nous avons pris une chambre d’hôte car Tiny se faisait réparer par le garagiste qui nous avait aidés à Rome

Mercredi 5 mai 2021 : nous avons visité Aoste pendant que Tiny se faisait réparer par le garagiste et nous nous sommes posés en bivouac sur un champ. 

Jeudi 6 mai 2021 : j’ai du mal à le croire mais pourtant c’est vrai ! Nous sommes enfin au Noyer. 

Vendredi 7 mai 2021 : j’ai super bien dormi dans Tiny … Je rigole, nous étions au Noyer.  

Ὃ γέγραφα γέγραφα.Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit.

Jules 

Le Péloponnèse toujours… 🇬🇷

Le Péloponnèse toujours… 🇬🇷

Du 29 mars au 11 avril 2021.

Nous quittons notre super bivouac aux portes de Mycènes pour descendre vers le « 4ème doigt » du Péloponnèse.  Sur le chemin, nous ferons une jolie balade pour découvrir la grotte de Franchthi, en face de l’île privée et du village de Kiladia. Le temps est superbe, la vue magnifique et la grotte sous roche impressionnante. Il s’agit apparemment de la plus ancienne grotte habitée connue…

Nous passerons ensuite 2 nuits sur un bivouac de rêve, une crique rien que pour nous, à quelques dizaines de minutes à pied du charmant village de Porto Heli. C’est à nouveau des moments un peu hors du temps que nous passons là. Le village est charmant. Nous nous doutons, à la vue de tous les restaurants et cafés cosy et joliment décorés que c’est un lieu de villégiature animé et festif mais en cette période, c’est surtout un village un peu endormi. A l’exception du restaurant To Limani où nous allons commander notre premier repas à emporter en Grèce : patron particulièrement accueillant, polyglotte, qui nous préparera à la demande 2 moussakas et un plat de calamars pour le lendemain. Tout en confiance, pas de nom, pas de paiement à l’avance : les plats seront prêts en temps et en heure et surtout nous allons nous régaler … encore une belle occasion de sourires et de démonstration de filoxenia ….

Nous remontons par Ermioni en espérant pouvoir prendre le ferry à Galatas pour Poros. Mais diantre (Charlène … 😉), impossible d’embarquer si nous ne sommes pas résidents de l’île. Tant pis, Poros et Hydra, ce sera pour une autre fois. 

Direction la presqu’île de Methana : nous y passerons 3 jours de rêve. Methana est une presqu’île volcanique, c’est un joyau que ses habitants protègent du tourisme de masse et ils ont bien raison. La première image est olfactive avec une odeur de soufre très prononcée quand vous arrivez en ville. La Coju nous avait partagé un lieu un peu secret … une baignoire à ciel ouvert que nous remplissons d’eau chaude soufrée. Pur bonheur…

Merci encore pour ce spot parfait ! Nous allons bivouaquer à un endroit tout aussi parfait : l’accès est un peu périlleux mais Tiny le gère parfaitement et la vue est juste inoubliable. The Cherry on the cake : un emplacement idéal pour le hamac couplé à une météo particulièrement ensoleillée et bien moins venteuse. Un nouveau paradis grec…

Apparemment, cela s’appelle le Kefi, n’est-ce pas Sylvain ? Et bien nous y sommes, une fois de plus. Les quelques pêcheurs qui passent en bateau nous saluent, toujours aussi souriants, curieux, avenants … Nous profiterons du séjour pour monter à l’assaut du volcan endormi : la balade se fait bien et la vue est magistrale.

Autre petit coup de cœur pour le petit port de Vathi. Tout sur cette île appelle à la quiétude et à la contemplation. Mais il faut bien continuer : Epidaure nous attend ! 😉 

Direction donc le sanctuaire d’Asclépios et le temple d’Epidaure. Jules est super fier de nous apprendre qu’Asclépios est le Dieu de la médecine. Chantal, il a lu 25 ou 30 fois au moins votre guide Lonely planet et est incollable sur les Dieux de l’Olympe ! L’avantage c’est que cela rend plus vivant et explicite la visite du sanctuaire. Nous ne nous attendions pas à un site aussi grand : le sanctuaire était particulièrement renommé et ses capacités d’accueil étaient phénoménales. Dire qu’on avait déjà compris à l’époque que pour soigner, il fallait s’occuper du corps et de l’esprit, qu’il était nécessaire d’allier traitement et activité physique … Pourquoi a-t-on oublié au fil du temps des règles si élémentaires… Bon, après il y a aussi cette frise qui raconte l’histoire de cette femme en quête de maternité qui rêve pendant la nuit qu’Asclépios et ses serpents lui rendent visite (en tout bien tout honneur) lui permettant de tomber enceinte de son mari quelques temps plus tard … Il y a sans doute tout de même des domaines dans lesquels nous avons progressé ! 😉 Le théâtre d’Epidaure est effectivement captivant et nous prenons plaisir à tester son acoustique en déclamant les premiers vers du poème de Guillaume Apollinaire « La Lorelei » que Jules va apprendre en même temps que ses camarades lyonnais pendant leurs vacances scolaires. Dire qu’il pouvait accueillir plus de 12000 personnes … !

Après Epidaure et son théâtre, nous passerons par le canal de Corinthe, lieu un peu mythique et particulièrement imposant malgré le fait qu’il n’est actuellement pas praticable du fait de glissements de terrain. C’est d’ailleurs un point qui va nous marquer sur les routes grecques : nous avons trouvé généralement les routes en bien meilleur état que les routes italiennes mais à de nombreux endroits ces dernières s’effondrent en partie. C’est impressionnant d’autant qu’au mieux, ces effondrements sont signalés avec de simples plots en plastique …Autre vision surprenante, ce sont ces bunkers datant de la seconde guerre mondiale qui gardent encore un œil sur ce passage (habituellement) très stratégique.

Jusqu’à présent, nous avons surtout longé le littoral mais la météo prévoyant quelques éclaircies nous décidons de traverser le Péloponnèse par l’intérieur des terres. Nous nous dirigeons donc vers Sparte et son acropole. A quelques kilomètres de là, se trouve Mistra, une ancienne cité qui va nous enchanter. Nous allons avoir la chance de la découvrir sous un soleil radieux, parmi un nombre extrêmement réduit de touristes privilégiés (4, 5 peut-être …) et elle va nous laisser un magnifique souvenir. Classée au patrimoine de l’UNESCO, elle est encore très bien conservée et témoigne d’un passé particulièrement faste. Les monastères (dont un encore habité par des sœurs actuellement) étaient malheureusement fermés mais les bâtiments sont superbes et la vue depuis le château est fabuleuse. Par contre, la montée est raide et nous sommes à ce moment contents de ne pas se trouver au même endroit en plein mois d’août : la chaleur doit y être écrasante … ! Clairement Mistra restera parmi nos jolis coups de cœur grecs.

Après avoir visité Mistra nous poserons notre bivouac non loin du site dans un champs d’oliviers tous aussi majestueux les uns que les autres.

Après en avoir pris plein des yeux sur la route de montagne qui relie Mistra à Kalamata sur la côte, nous repartons vers l’intérieur découvrir la cascade de Neda. Cascade aux eaux turquoise, elle nous offre un petit moment de fraîcheur, d’autant que le soir nous bivouaquerons sur un plateau en hauteur : le réveil sera tellement venteux que ce sera une des rares fois où nous prendrons notre petit-déjeuner à l’intérieur de Tiny … Au fait, pour ceux qui iraient jusqu’à la cascade, n’oubliez pas de faire un micro-détour vers la petite chapelle creusée dans la roche, inattendue mais tellement mignonne …  

Et devinez où nous allons nous poser avant de repartir vers l’intérieur des terres ? Notre première plage de « quarantaine », notre petit paradis vers Pyrgos… Notre spot « les roues dans le sable » nous attend toujours. Nous sommes contents de le retrouver et d’y reprendre nos marques … même si le vent est encore bien présent et nous oblige même à travailler dans Tiny pour éviter de trop exposer les ordinateurs au sable et pour améliorer la communication lors des téléconférences de Caroline.

Après cette petite madeleine de Proust, nous voici repartis sur les routes pour découvrir un autre lieu qui va nous enchanter : les gorges de Loussios et ses monastères suspendus. Nous allons faire une jolie randonnée de 4 heures dans les gorges qui va nous permettre de découvrir ces 3 monastères nichés dans un environnement incroyable … Enorme coup de cœur pour cette découverte et notamment l’ancien monastère du Philosophe, aujourd’hui abandonné, mais qui fut, à une époque, une école secrète. Il y règne encore cette atmosphère rude, mystérieuse et un peu rebelle. On ne peut s’empêcher de s’imaginer ces pèlerins en quête de réponses, marcher à couvert dans ces gorges si impressionnantes, frapper à la porte dérobée, épuisés, effrayés mais aussi soulagés d’être arriver à destination et de pouvoir exercer leur foi. Au-delà du message religieux, cette quête de liberté et les sacrifices qu’elle a pu engendrer font écho à la situation actuelle … Enfin c’est le ressenti de Caroline du moins …

Bon, il nous reste plein de choses à vous raconter mais le récit commence à être long donc nous vous proposons de vous partager la suite de nos coups de cœur grecs un peu plus tard …

Yia Sass 

Semaine 22, 23 et 24 – Grèce

Semaine 22, 23 et 24 – Grèce

Guten Tag  

Samedi 27 mars 2021 : nous avons visité la citadelle de Palamède que j’ai adorée avec ses magnifiques bastions : d’Achille, (lié au talon d’Achille) c’est ici que les Turcs ont attaqué et les Grecs ont gagné leur indépendance. Il y a aussi ceux de Temisloc, de Leonidas, d’Agios Andreas, de Mitridate et d’Epemondus. Le soir, nous nous sommes posés en bivouac près d’une vieille petite chapelle et un couple de voyageurs français nommé Julien et Coline nous ont rejoint. Ils avaient un camping-car-van super et ils nous ont fait visiter.

Dimanche 28 mars 2021 : avec Coline nous avons fait un attrape-rêves : il faut enrouler un fil sur le contour puis faire des lignes de fils puis faire le nœud final.

Lundi 29 mars 2021 : nous sommes restés au bivouac toute la journée et papa m’a sculpté une baguette magique et un sabre. L’après- midi nous avons visité la plus vieille grotte habitée du monde. Un jour, les champs Phlégréens au-dessus du Vésuve, en Italie, se sont réveillés et leurs cendres sont allées jusqu’à cette grotte.

 Mardi 30 mars 2021 : aujourd’hui, nous avons commandé des plats au restaurant pour le lendemain… Je vous en dirai donc plus demain. Le soir, nous nous sommes posés en bivouac près de la plage et nous nous sommes promenés jusqu’à Porto Heli puis j’ai travaillé.

Mercredi 31 mars 2021 : La journée nous avons visité Ermioni et en voiture j’ai appris le plus que parfait. L’après midi nous avons pris un appartement pour la nuit car nous n’avons pas trouvé de bivouac. J’avais ma propre chambre et nous avions aussi une grande terrasse. Le soir nous avons mangé les plats que nous avons commandé hier au restaurent : papa et maman se sont pris des moussakas et moi des calamars, c’était succulent et surtout très copieux.       

Jeudi 1 avril 2021 : le matin nous sommes allés aux sources chaudes , elles sont chaudes à cause du volcan. Nous nous sommes posés en bivouac près de la plage sur la presqu’île de Methana.

Vendredi 2 avril 2021 : nous avons escaladé le volcan qui alimente les sources d’eaux chaudes et j’ai vu sa cheminée. Nous nous nous sommes posés en bivouac près d’une minuscule crique de cailloux.

Samedi 3 avril 2021 : le matin, maman et moi avons fait des pommes de Pâques : ce sont des pommes de pain que nous avons peintes à la place d’œufs de Pâques. Nous avons mis le hamac puis nous nous sommes reposés. Avec papa nous avons vu des animaux marins : des poissons, des oursins et des méduses.

Dimanche 4 avril 2021 : nous avons vu la grotte sous-marine pigeon mais papa n’a pas voulu que je me baigne. La journée nous avons visité le site archéologique d’Épidaure que j’ai adoré avec : son sanctuaire du dieu de la médecine Asclépios, ses bains et ses hôpitaux et bien sûr nous avons vu le théâtre d’Épidaure.

Lundi 5 avril 2021 : nous avons vu à Corinthe des bunkers et je suis rentré dedans. Le soir nous nous sommes posés en bivouac sur un chemin glaiseux mais nous n’avons pas publié le blog. 

 Mardi 6 avril 2021 : nous avons visité la cité médiévale de Mistra que j’ai adorée avec : ses églises et ses monastères et une tortue que nous avons appelé Mistra et, devinez quoi… Un des monastères était habité par des sœurs donc c’était plutôt un couvent mais, à cause du coronavirus toutes les églises et monastères étaient fermés.

Mercredi 7 avril 2021 : le matin nous avons traversé un petit chemin de montagne et papa et maman sont allés faire les courses à Kalamata. Nous nous sommes posés en bivouac près d’une église et ce bivouac était quatre étoiles car il y avait des toilettes. 

Jeudi 8 avril 2021 : le matin nous avons fait le travail que la maîtresse a donné à tous mes camarades et la journée nous avons vu la cascade de Neda que j’ai adorée et le soir nous nous sommes posés en bivouac près de la montagne où nous avons fait un feu.

Vendredi 9 avril 2021 : nous avons vu le temple d’Apollon que j’ai adoré et le soir nous nous sommes posés en bivouac sur la plage où nous avons fait notre quatorzaine. Nous avons travaillé dans la voiture puis avec papa nous avons marché jusqu’à une petite crique.

Samedi 10 avril 2021 : J’ai passé la matinée à jouer sur la plage de notre bivouac de quatorzaine et, le soir nous nous sommes posés en bivouac près des gorges de Loussios puis avant d’aller au lit nous avons fait un dooble : maman était première, papa dernier et moi deuxième.

Dimanche 11 avril 2021 : nous avons vu aux gorges de Loussios : le vieux monastère du philosophe, une école clandestine à l’époque ottomane, le jeune monastère du philosophe et le monastère Saint-Jean Baptiste (Prodromos) que nous avons visité. Maman m’y a acheté un bracelet pour fêter mon premier monastère et, le soir nous nous sommes posés en bivouac près d’une station de ski.

Lundi 12 avril 2021 : Aujourd’hui, c’est ma fête et j’ai eu comme cadeaux  : pas de travail de la journée et un cahier de maquette de Leonardo Da Vinci. La journée nous sommes passés à la laverie et nous avons quitté le Péloponnèse. Le soir, nous nous sommes posés en bivouac sur une petite plage. 

 Mardi 13  avril 2021 : le matin nous avons remballé et nous sommes allés sur l’île de Lefkada et nous nous sommes posés en bivouac près d’un restaurant, près d’une petite crique.  

Mercredi 14 avril 2021 : nous avons vu une plage de galets blancs et une eau translucide et des falaises qui ressemblaient à des aquarelles. La journée nous avons vu Ithaque, l’île d’Ulysse et un phare mais il était fermé. Le soir nous nous sommes posés en bivouac près d’un restaurant où il y avait des jeux donc je me suis amusé. Le propriétaire, très gentil, a autorisé à papa à faire des photos sur sa terrasse. 

Jeudi 15 avril 2021 : nous avons vu une belle plage de sable et nous avons visité Lefkada qui m’a plu où nous avons pris des sandwichs et des glaces. Le soir nous nous sommes posés en bivouac près d’un restaurant, papa et maman sont allés commander chez le propriétaire des rougets grillés et, le propriétaire nous les a apportés sur notre table de bivouac.

Vendredi 16 avril 2021 : nous avons visité la ville de Ioannina qui m’a plu et le soir nous nous sommes posés en bivouac dans une forêt près d’une minuscule chapelle et papa nous a fait un feu dans le brasero.  

Ὃ γέγραφα γέγραφα.Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit.

Jules 

Le Péloponnèse suite – 🇬🇷

Le Péloponnèse suite – 🇬🇷

Du 19 au 28 mars 2021

Nous vous avions laissé au Cap Tenaro, petite pépite du Magne.

Nous remontons tranquillement par le littoral côté est. La météo n’est pas en notre faveur, le vent étant particulièrement présent. Nous pensons avoir réussi à trouver un bivouac à l’abri, toujours en bord de plage, toujours seuls au monde. La soirée sera même plutôt clémente. Mais le vent et la pluie font faire leur apparition pendant la nuit et ruiner la nuit de Caroline et Michel qui vont entendre toute la nuit les toiles du toit relevable claquer au fur et à mesure des rafales …. 

Nouvelle étape à Gythio, petit village de pêcheurs charmant qui attire la curiosité des touristes non pas par son charme, mais grâce ou à cause, d’un bateau échoué quelques kilomètres plus loin. Spectacle atypique dont l’histoire veut que l’armateur, ruiné, ne pouvait plus payer son anneau au port et a préféré laisser son navire, le Dimitrios, s’échouer plus loin.   

Nous allons ensuite prendre un tout petit ferry pour découvrir … un petit coin de paradis : l’île d’Elafonisos, située au large du « 3ème doigt ».

Dès l’arrivée sur le port, nous sommes charmés : tout est calme, posé, serein. Même le soleil nous accueille ! Ce sera d’ailleurs la première fois que nous franchirons le pas d’un café-restaurant qui nous proposera de nous faire une pizza à emporter : nous allons même pouvoir choisir un à un les ingrédients que nous voulons mettre dessus. Nous sommes encore emballés par la bienveillance et la disponibilité des gens.

Nous allons passer le week-end sur place et y rencontrer, totalement par hasard Gunnar et sa femme, que nous avions déjà croisé en Italie, par 2 fois ! Autre rencontre de voyageurs : les Walter dreamers dans leur superbe Hymer vintage. Votre maison sur roues nous a conquis … Nous avons l’impression d’en voir partout depuis que nous vous avons croisés ! 😉 

Clairement, les photos vaudront le meilleur des discours mais cette île nous a valu un magnifique coup de cœur. Une plage digne des plus belles, des couleurs splendides, des constructions harmonieuses. Nous en prenons plein les yeux. Le vent n’est jamais bien loin mais nous allons même réussir à trouver une dune derrière laquelle s’abriter qui nous permettra de nous croire, pendant quelques heures, en plein été, sur une plage idyllique, mais seuls au monde. Nous sommes à ce moment-là à l’apogée de notre « robinsonisme » ! 

Après un bref passage dans le Géoparc d’Agios Nikolaos, tout en bas du « 3ème doigt » où nous bivouaquerons encore une fois seuls au monde, nous reprenons la route vers le nord.

Nous remontons vers un autre gros coup de cœur : le village fortifié de Monemvasia. Cette ville est située sur un rocher-promontoire. Elle est incroyablement bien préservée et nous arrivons à ressentir l’atmosphère rebelle et indépendante qui caractérise l’histoire de cette cité. Pour la petite histoire, ce sera la première ville grecque à obtenir son indépendance en 1821.  Et devinez qui nous croisons dans ses ruelles escarpées ? Gunnar et Tanja !

Nous allons ensuite passer 2 jours dans une crique privative, adossée à un champ d’oliviers. Le chemin pour y accéder est un peu raide mais Tiny et son chauffeur s’en sortent comme des chefs. Nous découvrons une plage aux galets multicolores. Elle ne sera rien qu’à nous ou presque pendant 2 jours. Le temps n’est pas toujours clément mais Michel nous fera un petit feu le soir. Le petit village de Tyros situé à une petite demi-heure de marche à peine est un peu endormi, d’autant que nous y sommes au moment de la fête d’indépendance : jour férié et confiné. Nous prenons plaisir à ralentir le rythme aussi, prendre (encore plus) le temps de rien.., de tout … Bon, il est vrai aussi que Caroline a un peu de travail en ce moment … enfin un peu plus encore : le contrat d’un jour par semaine est quelque peu entamé ! Et il est vrai que même si nous prenons beaucoup de plaisir à découvrir de nouveaux lieux de bivouacs, il est aussi particulièrement confortable de ne pas avoir à chercher un nouvel endroit tous les soirs. Surtout lorsqu’ils sont aussi topissimes que celui-ci. Clairement, si la météo avait été plus clémente, nous y serions peut-être même restés encore un peu ….

Mais, non, nous bougeons et nous allons passer la fin de semaine vers Napflio ou Nauplie, ancienne capitale de la Grèce située sur le « 4ème doigt » du Péloponnèse. C’est une ville très agréable, probablement très vivante l’été, surplombée par un rocher, le Palamède sur lequel est érigée une citadelle impressionnante. C’est notre première visite depuis que les sites archéologiques sont à nouveau ouverts au public. Nous croisons quelques visiteurs, quasiment tous grecs. Nous espérons que c’est le signe d’un confinement qui s’allège et de libertés bientôt retrouvées pour une population qui souffre beaucoup de la situation sanitaire et/ou des mesures politiques qui ont été prises depuis novembre notamment. Nous allons adorer cette visite, la vue éblouissante, les couleurs et odeurs printanières, les vestiges de bâtiments très bien mis en scène qui nous permettent de comprendre l’importance stratégique de ce château au fil des périodes et des dominations étrangères.

Voisin de Nauplie, se trouve également le site archéologique de Mycènes, avec son impressionnante Porte des Lionnes.

Nous bivouaquerons à nouveau 2 fois au même endroit, à l’abri d’une petite chapelle orthodoxe.

Nous y rencontrerons Christos qui ira nous chercher dans son champs voisin plusieurs kilogrammes d’oranges et autres clémentines.

Le lendemain, ce sera une nouvelle rencontre et à nouveau un sac d’agrumes… que nous partagerons cette fois avec Coline et Julien, jeune couple qui voyage également en Hymer et qui se joindra à nous lors de notre 2ème nuit de bivouac.

Merci encore à vous 2 pour votre bonne humeur, pour vos jolis savons et pour avoir occupé Jules un bon moment avec son attrape-rêves. Bonne suite de voyage !

Yia Sass 

Le Péloponnèse 🇬🇷

Le Péloponnèse 🇬🇷

Du 6 mars au 18 mars 2021

Nous voici arrivés en Grèce, plus précisément à Patras, sur la côte ouest du Peloponnèse.

La Grèce impose, à priori, une quatorzaine de 7 jours à toutes les personnes arrivant sur le territoire. Même s’il semble que les touristes nomades ne soient pas réellement concernés (en même temps, nous sommes déjà pas mal auto-confinés dans Tiny ! ), nous décidons de respecter cette règle et indiquons pour notre première semaine 2 adresses de résidence : Pyrgos (plage) et Pylos (plage) … 

Après environ 1h30 de route nous arrivons donc sur notre premier spot. Et là … c’est le bonheur ! Une petite plage de sable blanc, une mer turquoise…. Nous arrivons même à descendre Tiny sur le sable. Nous voilà donc en mode famille Robinson pour quelques jours. La plage est déserte, même pour un samedi. Les premiers promeneurs que nous allons croiser sont un couple de personnes âgées. 1er passage avec grand sourire et signe de la main ; 2ème passage avec des coquillages et des bonbons pour Jules ; 3ème passage avec quelques clémentines ; 4ème passage avec une bouteille d’huile d’olive, au moins 5 kilos d’oranges et de citrons, un pot de confiture maison … Quel accueil … nous en avons pratiquement les larmes aux yeux devant tant de gentillesse et de bienveillance … La Grèce, que nous ne connaissons pas vraiment (juste une petite incursion dans les Cyclades il y a quelques années pour Caroline et Michel), se présente sous un jour qui nous émerveille.

Et effectivement, partout où nous allons passer, nous sommes accueillis par des sourires, des signes de main amicaux. La différence de langue pourrait être un vrai frein aux échanges et en fait il n’en est rien tant cette différence est gommée par l’accessibilité et la gentillesse des personnes croisées.

Nous allons rester 4 jours vers Pyrgos, à profiter de « notre » plage et se mettre au régime grec. Le site archéologique d’Olympie est fermé mais le petit village est adorable. Le littoral est magnifique : nous ferons 1 infidélité à « notre » plage pour aller dormir sur une autre plage immense, bordée de dizaine de maison abandonnées, longée par une magnifique pinède. Mais nous reviendrons vers notre paradis. Le temps finit par se gâter un peu et par apporter du vent, ce qui est assez difficile à gérer pour les bivouaqueurs que nous sommes. Nous décidons de faire une incursion dans les terres pour se mettre un peu à l’abri. Nous allons, par hasard découvrir un lieu magique : les cascades de Polylimnio. C’est un endroit idyllique, aux couleurs magiques et nous en profitons encore une fois tous seuls. Après une petite aventure off-road décoiffante (Yves et Philippe vous auriez kiffé grave 😉 ; Caroline s’est juste mise en apnée et a fermé les yeux pendant quelques minutes) gérée d’une main de maître par Michel et Tiny, nous trouvons un petit coin pour nous arrêter. La soirée sera fraîche, très fraîche même mais pas trop venteuse. 

Sur la route qui nous amène vers Pylos nous tombons sur deux sites insolites, un château à l’allure d’un compte de Disney et la tour Eiffel version Grecque 🤪

Pylos est un charmant village qui va nous enchanter. Cela va également être l’endroit d’une 2ème belle rencontre fortuite : celle de Sylvain et Isabelle, croisés au supermarché qui nous proposerons naturellement de passer chez eux pour l’apéritif. Sylvain et Isabelle sont des amoureux de la Grèce, qui habitent dans la région depuis quelques années. Non contents d’accueillir de parfaits étrangers hirsutes et débraillés chez eux, ils nous inviteront le surlendemain à utiliser leur salle de bain, leur machine à laver, ainsi qu’à partager leur déjeuner … tout en nous donnant de précieux conseils pour la suite de nos aventures. Merci encore pour votre accueil et votre gentillesse ! Cette rencontre sera l’occasion de partager la bouteille offerte quelques semaines plus tôt par Eric et Fanny : le champagne était excellent ! Merci aussi encore une fois à vous 2. Nous sommes exactement à ce moment là où nous voulions aller : vers des rencontres, des moments de partage, d’ouverture et de confiance … en toute simplicité. La Grèce nous séduit, chaque jour un peu plus …

Notre spot de bivouac à Pylos, sera sur la plage (encore), près d’une épave que Jules se fera un plaisir d’aller explorer. Juste derrière se trouve une très belle réserve ornithologique. Une petite randonnée nous permettra de découvrir le Paleokastro qui nous offrira une vue extraordinaire sur la baie mais aussi sur l’une des plus belles plages du monde : Voidokilia. En chemin nous serons enchantés par la diversité des fleurs sur notre passage. En descendant vers cette plage idyllique en forme de fer à cheval, nous ferons une brève incursion dans la grotte de Nestor, ancien roi de Pylos, gardée par des abeilles/guêpes pas vraiment ravies d’être dérangées. Jules en gardera 2 petites piqûres … 

Après un dernier bivouac particulièrement venteux dans la région et une balade matinale vers Methoni pour Michel et Fauve, la quatorzaine étant définitivement finie, nous reprenons la route vers le sud, une région sauvage et peu touristique, Le Magne.

Nous passerons par le site archéologique de l’ancienne Messeni, fermé pour cause de pandémie. Nous aurons tout de même une très belle vue d’en haut et nous pourrons admirer l’impressionnant mur d’enceinte de 9 km et la porte d’Arcadie. Tout à côté, se trouve le très joli monastère de Voulcanou, fermé l’après-midi quant à lui …

Sur la route, c’est un défilé de paysages à couper le souffle : des falaises abruptes, aux tons parfois presque blancs et parfois rouges, une eau translucide turquoise. Nous en prenons plein les yeux et des whaou s’entendent régulièrement dans la voiture.

Le seul hic, c’est la météo : les prévisions ne sont pas très bonnes et effectivement, nous allons avoir de la pluie mais surtout beaucoup, beaucoup de vent. Il est difficile de trouver des endroits pour s’arrêter en étant un minimum à l’abri. Nous préférons ne pas ouvrir l’auvent ni monter les parois quand les rafales sont trop importantes ce qui nous prive forcément d’un confort certain. Ce sera d’ailleurs la première fois en près de 5 mois de voyage que nous dinerons à l’intérieur de Tiny un soir de pluie et de forts vents. Nous passerons aussi une nuit presque blanche avec Michel à entendre claquer les parois du toit relevable … les joies de l’aventure ! 😉 

Mais rien ne pourrait nous défaire de notre entrain et de notre curiosité. Nous sommes en train de tomber en amour de cette région si sauvage, si émerveillante, si contrastée. La superposition visuelle de sommets enneigés et d’une mer turquoise est splendide. En déambulant dans les ruelles désertes du village quasi abandonné de Vathia, nous tombons sur une autre famille d’aventuriers français, les Tootoboo, partis il y a quelques semaines, eux-aussi, à la découverte du monde. Pendant que Jules et Tao explorent les maisons désertées, nous échangeons sur nos envies, nos projets, nos visions du voyage. Petit à petit, nous qui avions un peu l’impression d’être « à part », peut-être même un peu décalés dans notre environnement quotidien, nous nous rendons compte que d’autres partagent notre ressenti, qu’une autre grande famille, celles des aventuriers nomades, se trouve sur les routes, ou en revient, ou projette d’y repartir. Chacun son voyage, chacun son aventure mais ensemble dans l’échange et le partage. Bonne route à vous et à bientôt ! 

Après Vathia, direction la péninsule du Cap Tenaro. Là encore, nous serons éblouis. Les photos parleront d’elles-mêmes. Nouvelle rencontre avec un Robinson allemand, qui voyage seul dans sa Dacia depuis quelques années et qui attend une amie qui devait déjà être arrivée … Nous finirons par nous demander depuis combien de temps il l’attend … 😉 Mais l’échange est bienveillant et un peu … irréel. 

La suite … pour plus tard

Yia Sass 

Semaine 21 – Grèce

Semaine 21 – Grèce

Kalimera 

Samedi 20 mars 2021 : nous nous sommes promenés près de la mer puis nous avons pris un petit ferry pour aller sur l’île d’Elafonisos.

Dimanche 21 mars 2021 :  nous avons fait les Robinson toute la matinée sur une plage avec une eau translucide et du sable blanc et nous y avons aussi mangé le midi.

Lundi 22 mars 2021 : nous avons quitté l’île d’Elafonisos et nous nous sommes posés en bivouac près de la plage dans un petit creux.   

 Mardi 23 mars 2021 : nous sommes restés au bivouac toute la matinée donc j’ai travaillé. Le soir, nous avons pris une chambre d’hôtel car il y avait du vent et de la pluie.

Mercredi 24 mars 2021 : le matin nous sommes partis de l’hôtel et nous avons vu la presqu’île de Monemvassia remplie de remparts, de fortifications et de vieilles églises. Nous avons vu un village piéton et pour les travaux il fallait donc utiliser les chevaux.      

Jeudi 25 mars 2021 : le matin, nous avons pris notre petit déjeuner dans la voiture car il y avait de la pluie et du vent. Nous sommes restés au bivouac toute la journée et nous nous sommes promenés dans le village de Tyros. Enfin, l’après-midi, nous avons fait un 1000 bornes, papa a gagné, maman était dernière et moi deuxième.

Vendredi 26 mars 2021 : nous avons mangé un sandwich à Nafplio. Nous nous sommes posés en bivouac près d’une vieille petite chapelle et nous nous sommes promenés jusqu’au site archéologique de Micène.

Ὃ γέγραφα γέγραφα. Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit.

Jules