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Mois : juin 2021

Albanie et retour en France🇦🇱

Albanie et retour en France🇦🇱

Du 20 avril au 06 mai 2021

Le passage de frontière sera un peu tendu. En effet, nous apprenons par les douaniers que depuis ce matin, une quatorzaine de 14 jours est obligatoire pour toute entrée dans le pays. Vu la réaction des grecs devant nous, la surprise est générale. Il nous est possible de traverser le pays en transit sur la journée mais il nous faudrait encore enchainer avec un transit au Monténégro et nous n’avons pas de test PCR pour rentrer en Croatie … Nous négocions quelques minutes et le chef nous laissera gentiment entrer, sans contrainte de temps, en antidatant sans doute d’un jour notre entrée sur le territoire … Ouff … Nous serons arrêtés quelques kilomètres après la frontière par un policier, en Defender, qui nous souhaitera juste un bon voyage … 😉

Notre premier arrêt se fera sur la côte albanaise, communément assimilée à notre Riviera. Pour être fondamentalement honnêtes, ce littoral ne va pas nous charmer. Effectivement, il y a de très belles plages mais la météo ne nous permettra pas de les voir sous leur meilleur jour. Et elle est tout de même assez bétonnée, cette côte. Un peu trop pour nous…

Par contre, nous passerons une superbe après-midi sur le site archéologique de Butrint, dans le sud de l’Albanie, quasiment en face de Corfou. C’est un lieu avec une atmosphère très particulière, qui a été érigé depuis les temps préhistoriques. Il a donc vu passer les civilisations grecque, romaine, byzantine … Cela nous permet avec Jules de « réviser » tout ce que nous avons pu voir lors de nos visites précédentes en Grèce et en Italie, de parler de la guerre de Troie, de Jules César et d’Ali Pasha. Les vestiges sont très bien conservés et le cadre du site est superbe.

Nous allons bivouaquer 2 nuits en bord de plage ce qui va être l’occasion pour Jules et nous de rencontrer d’autres voyageurs. Jules va passer 2 jours à jouer avec des copains de son âge et Michel et lui vont même avoir l’occasion, grâce à Guillaume et Lorène, de faire un peu de Kayak sur la mer avant que le temps ne se gâte à nouveau… le bonheur … ! 

Après quelques jours pluvieux et une halte sur une plage déserte où nous passerons une nuit, nous arrivons à Berat, une ville située au cœur des terres.

Du fait de la météo, nous décidons de nous abriter chez l’habitant. Lorenc nous recevra pour une nuit et nous offrira un petit-déjeuner en musique, au son de mélodies tantôt françaises, tantôt anglophones, tantôt albanaises jouées à la guitare et chantées par notre hôte. Petit moment hors du temps, d’autant que cette nouvelle journée démarre avec un soleil franc qui ne nous lâchera plus. Berat, la ville aux mille fenêtres, est inscrite au patrimoine de l’Unesco. C’est une ville surprenante, avec sa réplique de la Maison Blanche, ses maisons blanches accrochées à la colline dans le quartier de Gorica, sa citadelle avec ses jolies maisons en pierre et ses artisans locaux qui exposent leurs créations à des prix défiant toute concurrence. C’est un autre point marquant en Albanie : la vie est bien meilleur marché que chez nous. Vous pouvez manger au restaurant pour 4-5 € par personne boisson incluse. Pour une nuit en camping, ce sera souvent autour des 8€ pour la voiture et nous 3, pas beaucoup plus pour une chambre chez l’habitant. Et comme ici, pas de confinement ni de fermetures de commerces dits « non-essentiels », nous allons en profiter ! 

Après Berat, nous allons, grâce à Tiny, nous engager dans les Gorges d’Osum, sur une route réputée comme étant la plus dangereuse d’Albanie… Il faut savoir qu’en dehors des routes principales longeant le littoral et reliant les grandes villes, les infrastructures routières sont plutôt en mauvais état en Albanie.

Et bien, dans les gorges, c’est pire … entre le précipice qui n’est jamais loin, l’absence total de revêtement, les éboulis fréquents, c’est du sport ! Sur le chemin, nous allons rencontrer une équipe de journalistes qui, ravis de voir des touristes s’aventurer sur cette route et curieux de découvrir comment nous pouvons vivre à 3,5 dans cette petite maison sur roues, nous filmera et nous prendra en photos ! C’est eux qui nous diront que la suite du chemin (la plus périlleuse) sera accessible le lendemain, une fois que les routes auront un peu séché à la suite des dernières pluies.

Ce sera pour nous l’occasion de profiter d’un bivouac seuls au monde, au coeur de ces gorges magnifiques.

Nous allons en prendre plein les yeux, tant pendant la route que lors de notre bivouac et ces 2 jours passés entre Berat et Permet seront certainement le point de départ de notre coup de cœur pour ce pays et ses habitants ! Clairement, nous ne nous attendions pas à un paysage si montagneux. Et nous ne nous attendions pas non plus à un tel accueil les locaux. Il est très difficile de passer après la Grèce et sa Filoxenia … Et bien l’Albanie va réussir ce coup de force. Après des premiers jours plus mitigés, notamment du fait d’une météo capricieuse, nous allons nous immerger dans ce pays, aller de rencontre en rencontre, de découverte en découverte …Il y a bien sur Lorenc et sa guitare, la lumineuse Dona, la maman de Fabio et ses beignets, Rita, Bashkim et leurs 2 filles, notre guide/jardinier à Kruje mais aussi tous les anonymes croisés en chemin ou sur nos bivouacs, qui nous saluent en klaxonnant, nous apportent des cadeaux (encore), s’arrêtent pour nous montrer des vidéos de leurs exploits en Defender…

Il faut dire que dans ce pays ou les Mercedes sont reines, Tiny a la côte et attire la curiosité ! C’est clairement grâce à elle que nous pourront nous permettre d’aller dans des endroits peu accessibles.

Après un passage aux sources chaudes de Permet, situées dans un environnement juste magique, nous remontons vers le Nord en longeant tout d’abord la frontière grecque puis celle de la Macédoine du Nord.

Nous prendrons la route de Korçë et bivouaquerons au bord du lac de la réserve de Vithkuqit.

Petit arrêt à Korcé, le « petit Paris » albanais qui a vu s’ouvrir la première école en langue albanaise au 19ème siècle. Elle dispose aussi d’un lycée français dans lequel a étudié Enver Hoxha, dictateur ayant officié pendant 40 ans, entre 1945 et 1985 en Albanie. Son centre-ville vaut vraiment le détour, et notamment le quartier Pazari.

Nous passerons ensuite 2 jours sur Tirana. Ces journées vont être intéressantes à plus d’un titre. Même si ceux qui nous connaissent savent que nous ne sommes pas « fans » des grandes villes, elles sont un passage souvent incontournable pour comprendre un peu mieux un pays, son histoire, sa culture mais aussi son état d’esprit actuel. Et Tirana ne va pas faillir à cette règle. L’Albanie est un pays qui a été très longtemps coupé du reste du monde. Et avant cela, c’est une terre qui a été le fruit de nombreuses occupations. On ressent donc beaucoup l’influence grecque, italienne, turque mais son histoire propre est encore à construire aujourd’hui.

Nous allons visiter 2 musées : l’un situé dans un très grand bunker un peu en extérieur de la ville qui relate l’histoire récente de l’Albanie, depuis le début de la seconde guerre mondiale jusqu’à la fin de l’ère Hoxha en 1985. Ce bunker fait partie des innombrables bunkers construits sur le commandement de ce dictateur mais sa taille (plus de 2600 m² sur 5 niveaux) le rend très impressionnant et amplifie le côté démesuré de cette campagne de « bunkerisation » de l’Albanie qui a abouti, en 20 ans à la construction de plus de 200.000 bunkers, soit 1 bunker pour 10 habitants à peu près. On en trouve dans tous les champs, les jardins. Certains sont laissés complètement à l’abandon, d’autres ont été « décorés », d’autres encore sont réhabilités pour en faire des lieux touristiques … Mais cette campagne a surtout eu pour effet de ruiner le pays. Les reconstitutions dans le musée sont très bien faites, accompagnées d’effets visuels et sonores parfois glaçants. C’est une visite qui vaut le détour et qui permet de comprendre beaucoup de choses. 

Le deuxième musée, au cœur de Tirana, porte sur la Sugurimi, agence de renseignement albanaise, police secrète d’Enver Hoxha. Jules va se prendre un peu pour James Bond avec ces appareils d’écoute et tous les « gadgets » d’agents secrets. Mais c’est aussi un moyen d’aborder le sujet de la propagande, de la liberté d’expression, de la liberté tout court d’ailleurs …

Après Tirana, nous décidons de remonter un peu vers le nord pour visiter la très jolie ville touristique de Kruje. C’est une ville située un peu en hauteur, fief de Skanderberg, le héros national qui a mis fin à l’occupation ottomane. Nous allons avoir la chance de profiter d’une visite guidée de sa forteresse par un passionné d’histoire et de jardins qui va nous enrichir de toutes ses explications sur les différents bâtiments qui la composen et les jardins qui n’entourent. Nous serons même conviés à boire un café turc dans sa modeste maison en compagnie de sa femme. Kruje est également réputée pour son artisanat local particulièrement riche et son marché est une merveille ! 

Il nous faut malheureusement penser à revenir en France pour préparer la deuxième partie de notre périple. Donc après un au-revoir à la plage à Durrès, nous prenons le ferry pour Ancône en Italie.

Nous avons rendez-vous à Aoste, chez Mauro, le « docteur » de Tiny qui a sauvé notre périple à Rome par téléphone pour des remerciements de vive voix et un petit check-up. Officiellement, nous sommes en transit donc nous avons 72 heures pour quitter l’Italie et rejoindre la France. Officieusement, nous prendrons 1 ou 2 jours supplémentaires, même si nous enchaînons les kilomètres et ne prolongeons pas notre séjour dans le Val d’Aoste que nous aimons beaucoup mais qui est classé rouge et donc un peu triste en ce moment …
Nous ferons une petite halte au circuit d’Imola afin de voir le monument à la mémoire de Ayrton Senna et celui pour Villeneuve.

06 mai 2021, J+187 : nous voici de retour chez nous, au Noyer, sous la pluie, après un passage de frontière au Col de Montgenèvre sans encombre. Jules est content de retrouver sa chambre, son « vrai » lit, tous ses livres. Michel et Caroline sont un peu « groggy » : contents de retrouver leur petit paradis bauju, émus par les petites attentions laissées par les différents hôtes de passage mais la tête encore ailleurs. Maintenant, il faut se connecter au présent, profiter de ses proches et préparer la suite … Qui va vite arriver ! 😉 

Merci 

Même si ce retour aux sources n’est qu’une étape, nous souhaitions déjà, tous les 3 dire un grand merci …. 

Merci à tous ceux qui ont cru en notre rêve d’aventures, qui nous ont soutenu et reboosté après les différentes déconvenues qui ont précédé notre départ

Merci à tous ceux qui nous ont suivi, encouragé et guidé pendant ses 6 premiers mois magiques

Merci à tous ceux que nous avons rencontré pendant notre aventure, qui, pour certains partagent notre soif d’ailleurs, qui, pour d’autres, nous ont accueilli, aidé, écouté voire juste souri et ont ainsi, chacun individuellement contribué à rendre cette aventure tellement humaine

Merci à Jules, pour avoir accepté les douches extérieures à 5°C et l’absence des copains et de la maîtresse et pour avoir une telle soif d’apprendre, une curiosité insatiable et une positivité à toute épreuve

Merci à Michel de prendre soin de sa famille toujours, d’avoir partagé cette envie de sortir de sa zone de confort pour s’enrichir ensemble à travers des horizons différents et des rencontres passionnantes  

Grèce encore et toujours… 🇬🇷

Grèce encore et toujours… 🇬🇷

Du 12 avril au 20 avril 2021

Nous vous avons quitté dans les Gorges de Loussios, randonnée qui nous aura laissé un souvenir intense et l’envie de continuer la découverte de ce pays qui nous enchante.

Nous aurions dû quitter la Grèce et entamer notre remontée des Balkans pour être de retour en France tout début mai. Mais nous n’y arrivons pas … Trop d’envies de rencontres, trop de choses à voir, trop de (belles) tentations …

Après les Gorges de Loussios, nous redescendons vers la côte, côté Canal de Corinthe en passant par la charmante station de ski de Kalavryta. Vous trouverez d’ailleurs dans notre guide gourmand l’adresse d’un glacier excellent !  Nous quittons le Peloponnèse en empruntant le magnifique pont de Patras.

Après un nouveau bivouac en bord de mer marqué par une jolie rencontre, nous arrivons sur l’île de Lefkada ou Leucade, des unes très nombreuses îles ionniennes. Cet endroit est éblouissant par ses teintes uniques au monde. Il nous laissera des images indélébiles de falaises couleur craie se fondant dans une eau translucide ce qui donne au littoral une teinte turquoise incroyable. Mais encore une fois, ce qui nous marquera tout autant ce sont nos bivouacs et nos rencontres : 2 restaurateurs dont les établissements sont actuellement fermés qui, pour autant, vous accueille sur leur terrain sans rien demander en échange, en vous offrant même eau, wifi et vue sublime et plus de leur sourire. Le vent encore très présent nous empêchera de profiter pleinement de ces plages idylliques mais nous aurons un vrai coup de cœur pour cette île et sa capitale, Leucade, petit village aux ruelles étroites et colorées.

Nous quittons l’île pour rejoindre les Météores. En route, nous nous arrêterons dormir sur la presqu’île de Koronisia sur les conseils d’une famille de voyageurs français, La ChoupFamily rencontrée sur Lefkada. C’est un endroit un peu à part, niché dans le Golfe Ambracique. Une route étroite semble tout juste sortir de l’eau pour nous emmener sur la presqu’île, riche d’une faune et d’une flore omniprésente. Nous aurons la chance d’être livrés « à domicile » par le propriétaire d’une taverne locale qui nous cuisinera du poisson grillé (poisson directement choisi dans ses cuisines 2h avant). Celle-ci aussi figurera dans notre guide gourmand …

Après une journée de route et un nouveau bivouac sur les hauteurs, nous arrivons aux Météores. Grosse déception : nous sommes accueillis par un brouillard à couper au couteau. Nous n’y voyons pas à 2 m. Le bivouac se transforme en décor de film d’épouvante, l’humidité de l’air nous oblige même à sortir auvent et parois pour abriter nos ordinateurs. Nous espérons que le lendemain, la situation s’arrange …

Au réveil, ce n’est guère mieux … Nous décollons quand même, avec l’espoir que la brume se lève en cours de journée (c’est la météo qui l’a dit !). Et devinez qui nous rencontrons à quelques kilomètres de notre bivouac ? Gunnar et Tanja qui, comme nous, attendent une éclaircie pour profiter de la magie des lieux. Nous croisons les doigts et nous dirigeons vers le monastère du Grand Météore pour le visiter. Covid oblige, ils sont tous fermés au public malheureusement mais effectivement, le brouillard va progressivement se lever pour nous offrir une expérience inoubliable. D’une ambiance un peu irréelle, le voile se lève petit à petit sur ces constructions impressionnantes, grandioses et uniques. Nous allons passer la journée à tous les découvrir (de l’extérieur uniquement) pour finir par une petite marche vers la prison des moines et le monastère oublié de Saint Antoine. Seuls 7 monastères sur les 22 construits entre le XIVème et XVIème siècles sont encore en activité aujourd’hui. Tous sont facilement accessibles, ce qui n’était évidemment pas le cas quelques siècles plus tôt. On ne peut qu’être admiratif devant ces constructions improbables, à la limite du funambulisme parfois. C’est exceptionnel ! Nous ne pouvons que confirmer à quel point ce lieu est propice à la contemplation et au recueillement. Mais quelle dévotion pour aller bâtir ces splendeurs dans des endroits si escarpés… Chacun a sa particularité, son caractère. Jules vous parlera bien sûr de celui de la Sainte Trinité, qui a servit de décor au James Bond « Rien que pour vous yeux ». Michel gardera plutôt en mémoire les monastères de Roussano (qui est un couvent aujourd’hui) et Varlaam, les plus équilibristes et impressionnants. Caroline aura un coup de cœur complémentaire pour le monastère Saint Nicolas, plus petit mais tout aussi « perché ». Et il y a bien sûr le Grand Météore. Cette journée va être tout simplement magique même si nous ne pourrons pas accéder à ces lieux de culte qui recèlent à priori de vrais trésors.

Nous disons ensuite au revoir à Gunnar et Tanja et nous dirigeons vers le nord de la Grèce pour rejoindre l’Albanie. Mais avant de passer la frontière, nous ferons une nouvelle pause bonheur chez Stafoula qui tient un superbe hôtel (Konstantinou & Elenis) dans le village de Monodendri dans les gorges de Vikos. Il neige (et oui !!! D’ailleurs, nous serons bloqués par 2 fois sur la route menant aux Météores par des cols encore enneigés) et nous décidons donc de nous abriter pour la nuit avant de découvrir les gorges le lendemain.

Et nous allons bien faire car, encore une fois, nous allons recevoir un accueil chaleureux par cette mamie qui, confinement oblige, garde 5 de ces petits-enfants chez elles tout en maintenant son établissement ouvert. Nous serons les seuls clients mais l’ambiance est familiale, nous discutons comme nous pouvons, souvent aidés par les petits-enfants qui traduisent du grec à l’anglais ou vice-versa … Jules a toujours aimé apprendre une langue étrangère à l’école mais il réalise à quel point la maitriser, et notamment l’anglais, est une chance et un plus lorsque l’on souhaite garder ses yeux ouverts sur le monde. Certains des enfants croisés sur notre chemin (y compris dans les familles de voyageurs) n’ont pas son âge et maitrisent l’anglais, sans que ce soit leur langue maternelle, mieux que nous … Après avoir aperçu entre 2 nappes de brume les gorges de Vikos, classées comme les plus profondes au monde, et traversé la forêt des pierres, étrange paysage de roches en strates nous nous dirigeons (enfin) vers la frontière albanaise.

Pour la suite, ce sera en Albanie …

Yia Sass

Semaine 25/26/27 – Grèce/Albanie/Italie/France

Semaine 25/26/27 – Grèce/Albanie/Italie/France

Guten tag

Samedi 17 avril 2021 : nous avons fait beaucoup de voiture et nous avons dû reculer à un col enneigé. Le soir, nous nous sommes posés en bivouac sur une aire de pique-nique et avec le brouillard cela faisait mystérieux.

Dimanche 18 avril 2021 : nous avons vu aux Météores : le grand météoro (le plus grand), agios nikolaos anapafsas, roussanou, agios stefanos, varlaam et agias triada (le monastère du James Bond Rien que pour vos yeux). Nous avons adoré !

Lundi 19 avril 2021 : Le matin, le monsieur du restaurant nous a donné du pain et de la confiture . Le midi nous avons fait un petit pique-nique. Le soir nous avons pris un appartement dans un hôtel car il y avait du vent et nous étions en montagne. L’hôtel était tenu par une mamie qui faisait école à ses petits enfants et la mamie nous a fait en dîner : des frites et de la viande grillée, c’était succulent !

Mardi 20 avril 2021 : le matin la mamie nous a fait un petit-déjeuner. La journée nous avons passé la frontière Albanaise. Dur car papa et maman ont dû négocier. Nous avons pris notre premier verre depuis longtemps en terrasse (le dernier était en Italie). En fin d’après-midi, nous nous sommes posés en bivouac près d’une petite plage, j’ai beaucoup joué avec des amis et, le soir, mes amis m’ont invité à manger avec eux.  

Mercredi 21 avril 2021 : J’ai fait du kayak avec papa et j’ai encore joué avec mes amis. La journée nous avons vu les ruines de Burint, l’ancienne Buthrotum construite par des Troyens qui ont fui la chute de Trois. 

Jeudi 22 avril 2021 : nous avons fait beaucoup de voiture et le soir nous nous sommes posés en bivouac sur un terrain d’oliviers.

Vendredi 23 avril 2021 : le matin, nous avons remballé vite car le monsieur du champ d’oliviers nous a demandé de partir. L’après-midi, nous nous sommes posés en bivouac sur une plage et j’ai beaucoup joué puis nous sommes allés voir des français en camping-car à l’autre bout de la plage.

Samedi 24 avril 2021 : le midi, nous avons mangé une pizza 🍕au restaurant et le soir nous avons pris une chambre d’hôte à Berat puis nous avons encore dîné au restaurant de succulents plats.

Dimanche 25 avril 2021 : le matin, le monsieur de la chambre d’hôte nous a joué de la musique pendant le petit-déjeuner et un chat a mangé une partie du gâteau de maman. La journée, nous avons vu Berat (la ville aux mille fenêtres)  que j’ai adorée avec son château 🏰. Le soir, nous nous sommes posés en bivouac dans le canyon d’Osum.

Lundi 26 avril 2021 : le matin, nous avons remballé et nous sommes allés à l’agro-camping en passant par la route la plus dangereuse d’Albanie. À l’agro-camping, Doña m’a fait donner le biberon à Fernando l’agneau. 

Mardi 27 avril 2021 : nous sommes allés aux sources chaudes à débordement et nous avons acheté un pot de noix confites puis le soir nous nous sommes posés en bivouac près d’un lac.

Mercredi 28 avril 2021 : nous avons visité Korça et j’ai visité ma première mosquée puis nous avons pris un verre et enfin nous sommes allés dans un camping près d’un lac. 

Jeudi 29 avril 2021 : le matin, la dame du camping nous a apporté de succulents beignets. Le midi, nous avons mangé au restaurant : papa et maman du poisson et moi des pâtes. Le soir, nous nous sommes pris une place dans un camping. 

Vendredi 30 avril 2021 : nous avons visité un musée logé dans un bunker où ils expliquaient comment vivre dedans. Après, nous avons aussi fait de l’accrobranche et j’ai fait les 4 niveaux.

Samedi 1 mai 2021 : nous avons visité Tirana où nous avons vu la place Skanderbeg et le musée du KGB albanais appelé sigurimi. Le midi, nous avons mangé au restaurant et pris des smoothies. Le soir nous avons regardé “Les mystérieuses cités d’or”. J’ai adoré cette journée qui faisait office de fête du travail.

Dimanche 2 mai 2021 : le matin, nous avons visité Krujë que j’ai adoré. L’après-midi, nous avons pris un verre et nous nous sommes baignés dans la mer. Le soir , nous avons pris le bateau à Durrës pour aller en France en passant par l’Italie.

Lundi 3 mai 2021 : le matin,  nous sommes arrivés à Ancône, en Italie et nous avons vu des statues de coureurs de courses qui sont décédés. 

Mardi 4 mai 2021 : le soir, nous avons pris une chambre d’hôte car Tiny se faisait réparer par le garagiste qui nous avait aidés à Rome

Mercredi 5 mai 2021 : nous avons visité Aoste pendant que Tiny se faisait réparer par le garagiste et nous nous sommes posés en bivouac sur un champ. 

Jeudi 6 mai 2021 : j’ai du mal à le croire mais pourtant c’est vrai ! Nous sommes enfin au Noyer. 

Vendredi 7 mai 2021 : j’ai super bien dormi dans Tiny … Je rigole, nous étions au Noyer.  

Ὃ γέγραφα γέγραφα.Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit.

Jules