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Mois : octobre 2021

Guatemala partie 1

Guatemala partie 1

Du 24 septembre 2021 au 08 octobre 2021

Après un petit tour au marché dominical de San Ignacio nous nous dirigeons vers la frontière avec le Guatemala. Le passage va se faire sans souci, en 1 heure et demi toutes les formalités sont accomplies : tampons et taxes de sortie du Belize, tampons d’entrée pour le Guatemala. Maya a aussi son lot de papiers : annulation du permis de circuler au Belize + création d’un permis de ciculer pour le Guatemala … Seule petite « étrangeté » : la taxe pour Maya ne peut pas se payer au poste de frontière. Il faut prendre un taxi, se rendre dans le village frontière de Melchor de Menchos et régler cette taxe dans une superette locale qui te délivre un reçu. Retour en taxi au poste frontière pour avoir le sésame et libérer Maya …

Les passages de frontières sont toujours des moments stressants : ici encore, cela va se passer simplement, face à des gens aidants et souriants.

Au Guatemala nous avons « rendez-vous » avec une famille française qui s’est posée vers le lac de Peten Itza. Nous allons donc les retrouver et passer 3 jours magiques, à bivouaquer sur les bord d’un lac extraordinaire, à échanger avec une famille géniale et … à découvrir le site de Tikal qui est à une demi-heure de route.

Nous avons un peu hésité à aller jusqu’à Tikal, de peur de ne pas apprécier le site à sa juste valeur. Sortant du Mexique et du Belize, nous avons déjà eu l’occasion de visiter des sites mayas magnifiques et nous craignions d’être un peu … exigeants ! Et bien heureusement que notre curiosité nous a poussé jusque-là ! Nous allons avoir la chance de le voir sous un très beau temps (la pluie va attendre que nous soyons sur le chemin du retour pour faire son apparition). Le début de la visite nous rappelle les temples de Palenque ou Lamanai, perdus au milieu de la jungle, bercés par les chants des oiseaux et les cris des singes hurleurs et des singes araignées (beaucoup plus discrets !). Mais la taille du site est impressionnante : c’était un véritable empire qui s’étendait sur plusieurs centaines de km². Seuls 16 km² ont été excavés mais cela représente à peine 20% du site originel. Ensuite les pyramides sont particulièrement hautes : il est possible de monter sur certaines d’entres elles et l’effet là-haut est juste hypnotisant … Voir ces monuments millénaires dépasser de la canopée nous donne l’impression d’être tous petits : tous petits à l’échelle du temps, mais aussi tous petits face à la force de cette nature florissante, tous petits face à la puissance constructrice de l’homme. Ce site force le respect et ce n’est pas l’arrivée sur la place centrale face au temps du Jaguar qui va nous contredire. C’est la photo traditionnelle de Tikal mais y être et le voir de ses propres yeux vaut toutes les photos du monde. Nous allons passer plus de 6 heures à découvrir la partie exploitée du site, qui ne représente qu’une part infime de ce que les Mayas ont érigé. Même Jules va être transporté par cette longue visite qui ne laissera aucun de nous indifférent.

Il est temps ensuite de dire à bientôt aux All Bambinos qui remontent vers le Mexique. Jules a adoré jouer avec Nina et Emile et cela a été un plaisir d’échanger et partager avec Damien et Betty. Michel et Betty ont d’ailleurs une revanche à prendre à la pétanque. 😉 Nos chemins se recroiseront, c’est sûr !

Nous quittons notre bivouac de rêve pour aller visiter la petite île de Flores. Elle n’est pas bien grande et la visite est rapide mais nous aimons l’atmosphère paisible et sereine qu’y s’en dégage. De plus, nous allons bivouaquer juste en face, à San Miguel, juste en face de chez Miguel : un charmant monsieur qui tient un petit terrain en bord de lac qui sert de lieu de baignade et petit snack. San Miguel offre une vue exceptionnelle sur Flores et Miguel va nous proposer naturellement de dormir juste devant chez lui, visiblement heureux de partager avec nous son amour pour son village et pour les étoiles … Encore une bien belle rencontre ….

L’étape d’après sera Rio Dulce et Livingston, sur la côte Caraïbes. Alors, comment dire … L’arrivée dans la ville de Rio Dulce va être déboussolante ! L’agitation qui règne dans sa rue principale et surtout la circulation absolument incroyable, notamment des camions hors d’âge, longs à n’en plus finir, nous sonne un peu après les derniers jours plein de quiétude … Nous nous posons sur le parking de la marina, bivouac de luxe avec douches chaudes, toilettes nickel et piscine bordée par des yachts superbes. Grand luxe …. Pour 11 euros la nuit !

Le lendemain, nous prenons un tour en bâteau pour rejoindre le village de Livingston.

Nous allons adoré la balade sur le fleuve, les oiseaux, la lumières, les magnifiques villas avec leurs yachts, mais aussi la mangrove, les lotus et les sources d’eau chaude provenant d’un volcan sous-marin. Nous allons même pouvoir bénéficier d’un sauna naturel (enfin plutôt hamman sans les effluves d’eucalyptus) dans une grotte chauffée par ce même volcan … Livingston est un village réputé garifuna qui se trouve à quelques kilomètres du Bélize. Pour être honnête, aujourd’hui la communauté Maya y est aujourd’hui très présente également. Les 2 communautés cohabitent mais à priori chacune a son espace … Et les mayas qui sont des commerçants hors pair ont tendance à éclipser les garifunas plus en retrait. Nous n’y retrouvons pas vraiment l’ambiance cool et détendue de Dangriga (Belize). Au retour, notre pilote de lancha nous arrête pour déjeuner dans un restaurant en bord de fleuve qui va enchanter Jules avec ses toboggans et ravir ses parents avec sa vue et sa décoration typique. Ce sera encore une bien belle journée qui nous aura aussi permis de passer faire un petit coucou à une famille française qui voyage en catamaran et qui s’est posée quelques mois sur Caye Quemado pour faire quelques travaux sur leur bateau et attendre la fin de la saison des ouragans. Les Cataprofité, nous espérons que nos routes se recroiseront ! 

La nuit dernière ayant été difficile pour Michel avec le bruit des camions, nous décidons de changer de bivouac et nous arrivons quelques kilomètres plus loin dans le jardin d’une famille très modeste : pas de douche, pas (vraiment) de toilettes, encore moins de piscine mais des poules et des chats ! Nous allons passer une fin d’après-midi magnifique à jouer avec des enfants curieux et tellement attachants … Dur, dur de les quitter …

Le lendemain nous reprenons la route vers le nord. Nous traversons des villages animés et nous arrêtons assez tôt pour profiter d’un spot en bord de rivière, loin de tout. Le calme absolu pour un dimanche dans le hamac avant de découvrir les grottes de Candelaria.

Nous voici assis dans nos bouées pour suivre le débit de l’eau et passer de cavité en cavité : pour se faire, nous sommes passés par une association locale, 100% maya et cela va être juste magique. Déjà les grottes sont impressionnantes et la visite va être très intéressante. En plus, nous sommes en saison des pluies donc le niveau de l’eau est très haut et cela rend certains passages très …hasardeux ! Avant la visite, nous avions pris des enfants en photo avec notre appareil photo magique : un polaroid qui imprime les photos de suite. De retour à la voiture nous sommes attendus : tout le monde veut sa photo, en famille, avec Jules, avec Fauve, avec Maya … Nous allons passer près d’une heure entourés par des gens curieux et heureux de pouvoir conserver un souvenir de ce moment.

La suite du voyage va se révéler beaucoup plus sportive … Sans le savoir, nous empruntons une route pour aller vers le site de Semuc Champey qui va se révéler cauchemardesque … Au début tout va bien, nous sommes même surpris par la qualité du revêtement. Quand tout à coup … plus de revêtement du tout ! Et là, nous passons sur des chemins caillouteux, creusés de sillons, en bord de falaise parfois. Les gens que nous croisons sur la route nous font tous signe, probablement à la fois surpris de voir des touristes passer par chez eux et à la fois pour nous encourager … La pluie finit par arriver en même temps que la nuit. Ce seront sans doute les kilomètres les plus long de Michel : pas loin de 4 heures de piste pour quoi … 16 kilomètres ?! … C’est exténué que Michel arrive sur Lanquin et nous ne cherchons pas bien loin pour le bivouac : nous serons gentiment accueillis sur un parking d’hôtel avec douches et toilettes. Ils nous prendront même en photo le lendemain pendant notre pause travail-école pour illustrer leur brochure.

Après cette route de l’impossible, la petite heure de trajet jusqu’à Semuc Champey sera presque des vacances pour notre pilote en chef et notre super costaude Maya ! Nous voici donc sur l’un des sites les plus emblématiques du Guatemala : les piscines naturelles de Semuc Champey.

La première étape de leur découverte se fait du haut d’un mirador qui se mérite, à plus de 700 mètres d’altitude. Mais la vue sur les 350 mètres de piscines y est grandiose. Encore une fois nous allons être chanceux car c’est un des sites les plus visités du Guatemala et pour autant, nous y sommes tous seuls ou presque. Une fois descendus, nous allons prendre beaucoup de plaisir à nous baigner dans ces eaux turquoises, parfois même assez profondes, à sauter d’une piscine à une autre, à perdre son regard dans ces couleurs hypnotisantes. Ce site est spectaculaire et nous nous sentons tellement reconnaissants d’en profiter dans de telles conditions …

Notre prochaine étape sera Guatemala city. Beaucoup de gens nous l’ont déconseillé : aucun intérêt touristique, pas mal d’insécurité … Mais même si nous n’aimons pas les villes, ces dernières sont aussi un moyen de connaitre un peu mieux l’histoire d’un pays, d’en sentir les vibrations. Donc nous nous posons 2 jours dans un hôtel pour le moins rustique pour en prendre le pouls. Effectivement, la ville n’a pas beaucoup d’intérêt au niveau architectural mais nous allons adoré déambuler et déjeuner dans son grand marché. Les murs tapissés d’avis de recherche nous laissent une sensation plus triste et rappellent les heures sombres de la guerre civile et des différentes dictatures entre les années 60 et 90.

Et encore une fois, ce sera l’occasion d’échanges joyeux et chaleureux avec les locaux : en ce qui concerne l’insécurité, nous n’en verrons pas la couleur même si on sent bien que les gens restent méfiants, avec les barreaux aux fenêtres, les gardes armés de fusils à pompe devant certains magasins. D’ailleurs nous dormirons une nuit face au lac Amatitlan sur un emplacement libre : après avoir discuté avec une patrouille de policiers et obtenu leur accord pour rester à cet endroit, nous serons réveillés par 2 fois pendant la nuit par deux autres patrouilles qui voudront vérifier, de visu, que nous allons bien. Il nous faudra à chaque fois descendre du lit, ouvrir les portes et offrir nos visages endormis aux policiers pour qu’ils soient rassurés et repartent pour leur ronde. 

La suite ce sera Antigua … pour bientôt 😉

Semaine 16 🇬🇹

Semaine 16 🇬🇹

Buenos Dias

Samedi 16 octobre MMXXI : nous sommes allés avec Rebecca, une Canadienne installée au Guatemala, voir une plantation de macadamia. Avec Félix, nous avons visité une plantation de café. Nous sommes allés en bivouac sur le parking de la plantation de macadamia. 

Dimanche 17 octobre MMXXI : nous sommes retournés au parc de Isaac. Nous avons visité des ruines. Papa et maman ont dansé un rock car il y avait une fête dans le parc d’Isaac.

Lundi 18 octobre MMXXI : nous nous sommes promenés à La Antigua. Papa et maman se sont offert un souvenir du Guatemala… 

Mardi 19 octobre MMXXI : nous sommes allés dans un camping près du lac Atitlan. Nous sommes passés par la Pan Américaine. Avec maman, nous avons marché pieds nus dans la boue pour guider papa et Maya dans deux virages.   

Mercredi­ 20 octobre MMXXI : nous avons marché du camping à San Marcos. La route était encore bien boueuse et caillouteuse. Nous nous sommes promenés à San Marcos. Il y avait plein de Tuks-Tuks colorés.   

Jeudi 21 octobre MMXXI : nous sommes allés en bateau à San Pedro. Nous avons mangé au restaurant. Nous avons joué aux dominos dans un café. Il a beaucoup plu. Le soir, nous avons regardé un documentaire : « Vanlife les nouveaux nomades ».

Vendredi 22 octobre MMXXI : nous avons marché jusqu’à San Juan. A San Juan, nous avons vu des dessins sur les murs et une rue remplie de chapeaux. Nous avons pris le bateau jusqu’à San Marcos. Nous y avons mangé des glaces super bonnes.

Hasta Luego

Jules

Guatemala, édition spéciale volcans …🌋

Guatemala, édition spéciale volcans …🌋

Octobre 2021

Bien sûr vous n’échapperez pas à nos premières impressions sur le Guatemala mais en attendant … Comment parler du Guatemala sans évoquer ses volcans ? …

Après l’Etna et le Vésuve en Italie, nous n’avons pas résisté à l’appel de 4 d’entre eux dans la région d’Antigua : les volcans Pacaya, Acatenango, Agua et Fuego.

Le Pacaya est un volcan actif de 2550 mètres d’altitude. Il entre en éruption régulièrement depuis les années 1960. La dernière éruption la plus importante a eu lieu en 2010 mais depuis cette date, il s’active à minima une fois tous les 2 ans. Après une première tentative d’ascension ratée puisque nous n’avons pas réussi à trouver un chemin accessible depuis le lac d’Amatitlan, nous renouvellons l’expérience depuis Antigua. Et effectivement, les locaux nous confirment que la seule route praticable est cette dernière … Nous avons décidé d’y monter en fin de journée pour pouvoir assister au coucher de soleil depuis là-haut. Malgré un chemin bien balisé, il est obligatoire de faire appel à un guide : Raquel nous accompagnera donc et nous donnera en chemin plein d’explications sur la flore locale notamment. L’ascension est relativement facile : pas de gros dénivelé (un peu plus de 300 mètres) et le temps étant couvert, nous ne souffrons pas trop de la chaleur. Malheureusement le temps couvert ne nous permettra pas de profiter du paysage sur la montée. Arrivés au dernier mirador, la brume est encore particulièrement dense et nous ne voyons même pas le sommet du Pacaya pourtant tout proche. Quand, tout à coup … nous avons la chance inouïe d’avoir une fenêtre lumineuse qui nous offre le sommet de ce gentil monstre mais aussi la vue sur les autres, à savoir El Agua et El Fuego. Quelle merveille … C’est encore plus beau quand ils se révèlent ainsi de façon fugace avant de se cacher à nouveau … La nuit tombe progressivement et nous marchons dans un champ de lave, sol noir, parsemé de fleurs colorées qui montrent que la vie reprend toujours ses droits … Nous sommes tout seuls et, la brume aidant, cela donne une atmosphère presque mystique … Et comble de la gourmandise, nous allons pouvoir faire fondre des chamallows grâce aux fumerolles qui s’échappent du sol … Autant dire que Michel et Jules vont apprécier le goûter … ! Et ils vont aussi apprécier la descente, au pas de course dans une pente abrupte qui donne l’impression de dévaler une dune de sable … noir. La fin de la balade se fera à la frontale, dans une nuit bien sombre. Quelle première mise en jambe ….

Pourquoi une mise en jambe ? Parce que Michel s’est mis dans la tête de monter au sommet de l’Acatenango pour admirer le Fuego, en éruption quasi permanente depuis 2018.

L’Acatenango est un volcan éteint qui culmine à 3976 mètres. Il a la particularité d’offrir une vue extraordinaire sur 2 monstres, le volcan de Agua également inactif et le volcan de Fuego qui, quant à lui, est connu pour être un des volcans les plus actifs d’Amérique centrale. Il n’en faut pas plus pour que Michel entraine tout son monde à aller voir tout cela de plus près … !

De la même façon, cette ascension ne se fait pas seul. La présence d’un guide est obligatoire et la difficulté de l’ascension implique qu’elle se fasse en 2 étapes : un premier jour de grimpe pour arriver au camp de base et un deuxième jour pour rejoindre le sommet et redescendre sur « la terre ferme ». 😉

Nous serons accompagnés dans cette aventure par Shannon, touriste américaine qui se joint à notre famille, et Kevin, jeune guide local dont la famille va prendre soin de Fauve et Maya pendant 2 jours. Le dénivelé est important (environ 1500 mètres le premier jour, auquel il faut ajouter près de 300 mètres le lendemain puis les 1800 mètres en négatif pour la descente) et beaucoup d’aventuriers se plaignent du mal d’altitude ce qui contribue à classer cette ascension comme très difficile : cela ne freine pas Michel et Jules mais inquiète quelque peu Caroline … 

Et bien en fait, la montée va se révéler moins difficile que prévue. On ne peut s’empêcher de la comparer à l’Etna, le dénivelé étant à peu près similaire tout comme l’altitude mais Kevin va prendre soin de monter à un rythme assez lent, multipliant les pauses. De plus, il n’y a pas de neige (…) et nous n’avons pas à affronter un vent glacial de face. Autant Caroline était au bout de sa vie en haut de l’Etna, autant elle sera rassurée ici : c’est difficile, le souffle est souvent court, les épaules tirent avec le poids du sac et les jambes commencent à fatiguer un peu, mais c’est faisable ! Comme d’habitude Jules et Michel se baladent … Partis vers 10 heures du matin, nous arriverons au camp de base vers 14 heures, ce qui nous vaudra même les félicitations de notre guide : « Buen tiempo ! ». Pendant la montée, nous quittons progressivement un paysage tropical pour les pins montagnards. Même à cette altitude, nous continuons d’observer une végétation luxuriante, qui a repris vie à la suite des éruptions meurtrières de 2018. 

Malheureusement nous arrivons dans les nuages, impossible de voir à quelques mètres …Pas de Fuego, pas d’Agua … Nous déjeunons, installons le campement et petit à petit le paysage se dessine … tout d’abord le volcan de Agua, majestueux, blotti dans la mer de nuage puis le Fuego, si près, qui « crache » des fumées noires extrêmement régulièrement, parfois accompagnées de fortes détonations. C’est si impressionnant d’être si près, spectateurs de cette colère … Nous sommes hypnotisés ! Et tellement chanceux car les nuages que nous avons maudits en arrivant vont nous offrir un des plus beaux couchers de soleil de notre vie …. Les appareils photos et téléphones n’en peuvent plus d’être déclenchés toutes les minutes, nos yeux pétillent : le spectacle est grandiose et nous profitons de chaque minute. La nuit tombant, la lave incandescente est plus visible et nous avons l’impression d’être les heureux spectateurs d’un feu d’artifice extraordinaire … 

Après une nuit sous la tente, tous les 3 blottis au chaud dans nos duvets, nous finissons l’ascension de nuit pour arriver avant le soleil au sommet de l’Acatenango. Le vent est glacial mais le paysage est juste éblouissant. Les lumières des villes que nous avons aperçues au démarrage ont disparu et les sommets de l’Agua et du Fuego émergent d’une mer de nuage. Quelle plénitude … Quelle chance d’être là, ensemble, à ce moment précis, …Quel respect pour cette nature si exceptionnelle …

Un passage par le camp de base pour un petit déjeuner puis nous prenons la route du retour. La descente se fera au pas de course, Jules dans les traces de Kevin, Michel veillant sur Caroline et Shannon plus hésitantes sur les pentes descendantes. 

Clap de fin d’une aventure familiale fabuleuse … C’est évidemment toujours agréable de se prélasser sur des plages de rêve mais c’est dans ce genre de moments suspendus, inconfortables et mémorables pendant lesquels on se motive, se soutient, veille les uns sur les autres que les liens se serrent et se resserrent … 

Annie, nous avons tellement pensé à vous pendant cette montée et là-haut … Nous savons qu’il n’est pas simple pour vous de savoir votre fils et votre petit-fils loin de vous. Cette année a été particulièrement difficile pour vous. Cette parenthèse de 2 jours, c’est la récompense après l’effort, la sérénité après la difficulté, le soleil derrière les nuages… Vous êtes une battante et vos hommes vous ressemblent … On vous aime.

Semaine 15 🇬🇹

Semaine 15 🇬🇹

Buenos Dias

Samedi 9 octobre MMXXI : nous sommes allés à La Antigua. Nous nous sommes posés en bivouac dans un parc. Nous nous sommes promenés. 

Dimanche 10 octobre MMXXI : nous nous sommes promenés et nous sommes allés dans un restaurant en hauteur qui surplombe Antigua avec une super vue sur les volcans. J’ai joué avec un petit garçon.

Lundi 11 octobre MMXXI : nous sommes montés en haut du volcan Pacaya et notre guide Raquel nous a fait chauffer des chamallows sur un petit cratère. Nous avons fait une super descente sur du sable volcanique en courant  

Mardi 12 octobre MMXXI : nous nous sommes promenés à La Antigua. Nous avons visité le couvent des Capucines et vu pleins de choses (jardin, cours, un cloître bien conservé…) Nous avons vu pleins de choses également dans le musée.  

Mercredi­ 13 octobre MMXXI : nous avons vu le couvent de Santa Clara et nous avons vu : des jardins, des chambres, des cours, des tours . Nous sommes allés sur le parking d’une association qui propose des guides pour l’Acatenango. Nous avons dîné chez le responsable et j’ai joué avec ses enfants.

Jeudi 14 octobre MMXXI : nous avons petit-déjeuné chez le responsable puis nous avons pris un guide. Nous avons gravi l’Acatenango (3976 m). Arrivé au campement après 4 heures de marche, nous avons vu de magnifiques éruptions du Fuego. Nous avons fait un feu de camp et fait chauffer des chamallows. Nous avons dormi dans une tente que j’ai aidé à monter.  

Vendredi 15 octobre MMXXI : nous nous sommes réveillés à 4 heures du matin et nous sommes montés voir un magnifique lever de soleil sur le sommet.

Hasta Luego

Jules

Semaines 13 & 14🇬🇹

Semaines 13 & 14🇬🇹

Buenos Dias

Samedi 25 septembre MMXXI : nous avons passé la frontière du Guatemala. Nous sommes allés près d’une lagune voir des français. Ils avaient 2 enfants, Nina (7 ans) & Emile (5 ans). J’ai joué avec eux dans l’eau.                                 

Dimanche 26 septembre MMXXI : je me suis baigné et j’ai joué avec Nina et Emile. Nous sommes allés jouer à la pétanque chez Dimitri, le propriétaire d’un hôtel-restaurant. 

Lundi 27 septembre MMXXI : nous avons visité le site archéologique de Tikal. Nous y avons vu : des stèles, des autels, des pyramides, le temple I « grand jaguar » (il mesure 47 mètres et  a été construit en 700 ap. JC), le temple II « temple des masques » (il mesure 47 mètres, a été construit en 700 ap. JC) et nous sommes montés voir une vue magnifique, le temple III « temple du grand prêtre » (il mesure 60 mètres), le temple IV « temple du serpent bicéphale » (il mesure 70 mètres et a été construit en 740 ap. JC), le temple V (il mesure 57 mètres et a été construit de 550 à 650 ap. JC), le temple VI « temple des inscriptions » (il mesure 25 mètres).     

Mardi 28 septembre MMXXI : avec Adonia, nous m’avons fait un super petit bracelet. Nous sommes allés en bivouac près d’un charmant petit village : San Miguel.  

Mercredi 29 septembre MMXXI : c’est la Saint Michel ! Nous nous sommes baignés. Nous  avons visité Flores et nous avons pris de succulents frappuccinos. Nous sommes allés en bivouac sur un terrain de sport.      

Jeudi 30 septembre MMXXI : nous sommes allés à la marina de Rio Dulce et nous nous sommes baignés dans la piscine. Nous avons mal dormi car nous étions à côté du pont et il y avait beaucoup de camions et de motos qui passaient dessus.

Vendredi 1 octobre MMXXI : nous avons fait un tour de bateau. Nous sommes allés à Agua Caliente (grotte sauna). Nous avons visité Livingstone qui n’est accessible qu’en bateau. Nous avons mangé au restaurant et j’ai fait de super glissades dans deux toboggans. Nous sommes allés en bivouac sur un terrain privé. J’ai joué avec des enfants guatémaltèques. 

Samedi 2 octobre MMXXI : papa est allé dans un marché. Nous sommes allés en bivouac sur un terrain privé près d’une rivière . 

Dimanche 3 octobre : nous avons exploré une grotte allongés sur des bouées. C’était super ! Nous avons fait une route compliquée. Nous nous sommes posés en bivouac sur un parking d’hôtel où il y avait des tortues. 

Lundi 4 octobre MMXXI : nous avons fait une route compliquée et nous avons faillit nous faire rentrer dedans. Nous avons fait le marché de Lanquin. Nous sommes allés en bivouac sur un terrain privé près d’une rivière et nous nous sommes promenés.

Mardi 5 octobre MMXXI : à Semuc Champey, nous avons eu une vue magnifique sur des piscines naturelles depuis le mirador après avoir monté pendant 30 minutes. Nous nous sommes baignés dans les piscines naturelles. C’était super. Nous nous sommes posés en bivouac sur un terrain privé près de plein de piscines.

Mercredi 6 octobre MMXXI : nous sommes allés à Guatemala City de nuit sous la pluie. Nous sommes allés dans un petit hôtel rustique.

Jeudi 7 octobre MMXXI : nous avons vu le marché de Guatemala City et nous y avons acheté des choses et mangé. 

Vendredi 8 octobre MMXXI : nous avons beaucoup roulé enfin…  Nous avons pris une route pour monter en haut d’un volcan mais nous avons eu de la pluie et des routes caillouteuses et plein de trous. Donc nous avons fait demi-tour et nous sommes posés en bivouac près du lac Amatitlan. En nous promenant, quelqu’un m’a invité à jouer au baseball.  

Hasta Luego

Jules

Le Belize

Le Belize

Du 4 septembre 2021 au 24 septembre 2021

Premier passage de frontière terrestre validé ! Il nous aura fallu 3,5h, le temps d’une petite inspection de Maya par la douane mexicaine, de montrer à 5 agents différents les mêmes documents, de compléter des fiches et des fiches, de faire nos tests antigéniques et d’attendre les résultats … Mais nous voila au Belize ! Grand check !! Pour ceux qui ne connaitraient pas ce petit pays (dont nous il n’y a pas si longtemps), il faut savoir que le Belize est une ancienne (pas si ancienne que cela puisque l’indépendance date de tout juste 40 ans) colonie anglaise : donc ici, la langue officielle est l’anglais, nous payons en dollar bélizien, le prix de l’essence est affiché en gallon et on mesure en foot et pound … Toute une gymnastique à reprendre : Jules va pouvoir mettre en pratique la très utile règle de trois ! 

Notre première étape sera sur la péninsule de Cerros, dans une cabana que nous avons réservée pour 3 jours (pré-requis du Belize, il faut impérativement au moins 3 nuits dans un établissement « Gold standard » pour avoir le droit de rentrer sur le territoire) et c’est déjà un choc … Nous pensions être à quelques kilomètres et donc quelques dizaines de minutes de Corozal … En fait ce sera près de 45 minutes de route non revêtue et particulièrement creusée par la pluie avec une traversée d’un bras d’eau sur un ferry … manuel ! Expérience hors du temps mais tellement magique … On pense à peine à l’assurance de la voiture que nous n’avons pas pu encore souscrire car tout est fermé le week-end … 

Cerros Beach Resort

Nous allons donc passer 3 jours sur la péninsule à se poser, profiter d’un endroit et d’hôtes charmants que nous avons pour nous tous seuls (enfin, si nous excluons les moustiques qui sont, eux, particulièrement nombreux) et explorer les environs. Nous sommes en pleine jungle, le moindre déplacement prend du temps du fait de l’état des « routes » mais nous avons le temps. Et nous allons avoir la chance de voir Sarteneja, un petit village de pêcheurs un peu endormi en ce dimanche pluvieux sous une lumière superbe : petit coin paisible et enchanté. Une autre aventure mémorable sera la découverte du site archéologique de Cerros en kayak ! Arriver sur le site par l’eau nous donne l’impression d’être des explorateurs, nouveaux Indiana Jones arrivant sur un site perdu … Bon d’accord pas si perdu que cela mais rien n’interdit de rêver, si ?

Après Cerros, nous allons « rentrer » dans le pays pour explorer un lieu fabuleux : le site archéologique de Lamanai ou crocodile submergé. Il est situé en pleine jungle et nous décidons de nous faire plaisir en y allant avec un guide, en bateau. Cette journée va être magique, entre découverte de la faune locale (nombreuses espèces d’oiseaux notamment, singes hurleurs très intrigués par Fauve, et même un crocodile en toute fin de journée), balade en bateau et explications particulièrement intéressantes sur l’histoire de ce site. Une toute petite partie est excavée mais c’est simplement exceptionnel de voir ces temples et comprendre leur histoire… Sa situation en bord de fleuve (le new river), sa dimension et son occupation particulièrement longue ( plus de 3000 ans) en fait un site unique et véritablement incontournable. 

Nous vous parlions de l’indépendance du Belize un peu plus haut. Le 10 septembre est un jour férié au Belize car c’est le jour de la victoire des anglais contre les espagnols lors de la bataille de St George Caye. Malheureusement, le 10 septembre 2021 est encore placé sous le signe des restrictions Covid et sera une journée pluvieuse ce qui va limiter fortement les festivités usuelles lors de cette journée de commémoration. Belize city est une ville réputée dangereuse. Nous allons, pour notre part, aimer nous promener dans ses rues animées et gaies. Ce n’est plus la capitale administrative du Belize depuis que l’ouragan Hattie l’a totalement détruite en 1961  mais beaucoup de monuments clés ont été reconstruits depuis et les bâtiments en bois, sur pilotis donne un très joli charme à cette ville. De là, nous prendrons un ferry pour passer la journée sur une des innombrables petites îles qui longent la côte : Caye Caulker.

Le Belize possède la deuxième plus grand barrière de corail du Monde, ce qui en fait un superbe spot de plongée. Ce n’était pas vraiment prévu au programme, mais arrivés sur Caye Caulker où la recommandation phare est « Go slow », nous nous laissons tenter par une sortie snorkeling (comprendre plongée tuba) et nous n’allons pas le regretter … Malheureusement, nous n’aurons pas de photo sous-marine car nous n’avions pas prévu la go pro ni les pochettes étanches évidemment mais nous allons en prendre plein les yeux. Accueillis par des bébés requins (enfin, il parait que ce sont des bébés mais Caroline n’était pas bien rassurée quand même), nous allons plonger au milieu des raies, observer les dizaines d’espèces de poissons différentes, admirer des coraux multicolores …. Il y a beaucoup de courant, il est assez difficile de nager et Jules va avoir un peu de mal lors de sa première sortie mais à la troisième il va prendre le pli et commencer à véritablement apprécier l’expérience. Nous ne savons plus où donner de la tête tellement ces eaux regorgent de trésors … Encore une journée inoubliable que nous offre le Belize … 

Caye Caulker


Nous prenons ensuite la route vers le sud du pays avec une première étape à Dangriga : c’est un village à majorité garifuna. Les garifuna sont une communauté issue du métissage entre africains (descendants des esclaves) et des autochtones originaires des Caraïbes. L’ambiance y est festive, décontractée et simple et nous trouvons un superbe bivouac en bord de mer où nous nous sentons bien.

Nous continuons à descendre vers le sud et arrivons au village d’Hopkins. La basse saison ralentit la vie du village mais nous allons tomber sous le charme de cette petite ville de pêcheurs, qui a su garder son authenticité et sa douceur de vivre malgré l’arrivée des touristes qui viennent profiter du littoral mais aussi de la jungle qui est juste à côté. Nous serons d’ailleurs invité par Lother, un allemand installé dans la région depuis quelques années, à passer une nuit chez lui, dans la jungle, au milieu des orangers et pamplemoussiers: superbe rencontre et endroit magique…

Chez Lother avec le drone 😉


L’étape suivante est attendue avec impatience par Jules … en effet, nous avons « rendez-vous » avec une famille française qui vit à Placencia, une ville située sur une péninsule, réputée pour avoir les plus belles plages du littoral. Effectivement, nous allons découvrir de très belles plages mais nous allons aussi et surtout faire connaissance avec Marie, Pacôme, Lilo et Tiama mais aussi avec Yohann, Séverine et leurs 2 petits bouts ce qui va donner lieu à de très jolis moments d’échanges. Merci encore à tous pour votre accueil et votre partage. 

Le Belize est un petit pays, avec peu de grandes routes. Nous nous étions posés la question de descendre encore plus au Sud, du fait de la nécessité de revenir ensuite par la même route pour rejoindre la frontière avec le Guatemala. Suivant les différents avis de nos belles rencontres, nous décidons d’aller vers Punta Gorda, d’autant que les distances ne sont pas bien grandes.

Sur la route, nous allons nous arrêter à la Ferme des épices. Emilie et Charlène, Caroline a pensé à vous durant toute la visite. Vous auriez adoré cet endroit, véritable paradis de la flore locale, dans lequel sont cultivés fruits (Oranges, Corossols, Caramboles, Ananas, …), épices (Poivre, Ail, Curry, Piments, Canelle, Muscade, Allspice …), fleurs et plantes (Lotus, Orchidées, Ylang, Jasmin, Moringa, …) mais aussi arbres pour en extraire le bois (Mohagony, Teck …). Cerise sur le gâteau, nous avons eu le droit de dormir au milieu de ce magnifique jardin, ce qui n’est normalement pas accepté … 

En descendant vers Punta Gorda, nous allons profiter de la fraîcheur d’une belle cascade, Rio Blanco mais aussi traverser des villages mayas traditionnels superbes. Enfin, ce sera encore l’occasion d’une belle rencontre avec Thomas & Marisa, un couple d’allemands installés au Belize depuis 8 ans qui tiennent un terrain avec emplacements de camping et cabanas de toute beauté.

Sun Creek Lodge chez Thomas et Marisa


En remontant doucement vers le Cayo District et la frontière avec le Guatemala, nous allons vivre une expérience inoubliable. Il faut traverser une rivière en « tyrolienne » ou les pieds dans l’eau pour accéder au village de Roseville, créé il y a 8 ans par une communauté de Mennonites très traditionnelle originaire de Springfield. Bien sûr, il y a l’anachronisme des tenues vestimentaires mais ce n’est pas le seul contraste saisissant. L’environnement est parfaitement entretenu, pas un papier ne traine, le linge est étendu par couleurs, les maisons sont impeccables, les pelouses tondues, … On sent une rigueur et un sens du travail qui nous avait déjà été vantés par les personnes rencontrées en chemin. Les Mennonites sont arrivés du Mexique il y a une soixantaine d’année, après avoir avoir quitté leurs terres natales en Russie pour le Canada puis le Mexique. Aujourd’hui, ils sont très implantés dans le pays et fournissent une très grande partie de l’agriculture locale. Ce sont aussi de très bons menuisiers, des artisans hors pairs et d’excellents mécaniciens. Diverses communautés se sont installées dans le pays, certaines encore très traditionnelles, d’autres moins fermées à la modernité. A Roseville, pas de voiture, pas d’électricité mais un accueil curieux et souriant : nous allons avoir la chance de rencontrer une institutrice et sa classe durant leur récréation et cela va donner lieu à un échange mémorable même si tous les enfants (y compris Jules) resteront sur la réserve, privilégiant l’observation à la discussion.

Après ce moment suspendu, nous reprenons la route et découvrons le parc St Herman avec sa grotte enfouie dans la jungle et son blue hole, cénote d’un bleu profond, situé lui-aussi dans un environnement magique. Nous sommes le 21 septembre, c’est les 40 ans de l’indépendance du Belize et donc un jour férié : nous serons pourtant tout seuls à profiter de ces merveilles de la nature.

Nous avions l’intention d’explorer une autre grotte très prisée au Belize, l’ATM (Actun Tunichil Muknal). Mais après une bonne heure de route sur un chemin non revêtu, creusé par les eaux de pluie, nécessitant également un passage de gué impressionnant, on nous annonce que c’est trop tard : il faut revenir demain, avec un guide, et cela devrait nous coûter environ 125 dollars US par personne. Un peu trop pour nous donc ce sera pour une prochaine fois ! Il faut souligner la performance de Maya que nous emmenons sur des chemins que beaucoup n’osent pas prendre et qui s’en sort comme une chef (avec l’aide de son conducteur évidemment !). D’ailleurs, elle nous emmenera sur le même type de route vers 2 magnifiques cascades situées dans le Cayo District : Big rock et Rio On pools. Pauses rafraichissantes qui nous détenderont pour gérer les préparatifs du passage de frontière.

Avant de passer notre dernière nuit au Belize à San Ignacio, nous bivouaquerons dans un endroit superbe, situé dans le Spanish Lookout, région à très forte prédominance mennonite : une lagune, entourée par un parc entretenu à la perfection, comportant une reconstitution miniature du premier village Mennonite construit en 1958 lors de leur arrivée au Belize. L’accès y est libre, nous profitons d’un palapa avec la possibilité d’y accrocher notre hamac… Nous ne sommes pas loin du paradis là …  

Après avoir accompli les formalités pour Fauve (visite chez le vétérinaire et certificat de bonne santé) et pour Jules (test antigénique pour l’entrée au Guatemala), nous nous posons à San Ignacio. Demain, samedi c’est jour de marché et nous en profiterons avant de passer la frontière en fin de matinée.

La suite, ce sera le Guatemala ! 

Ce que nous retiendrons du Belize, ce sera sans aucun doute : 

  • L’omniprésence de la nature, que ce soit la jungle, la barrière de corail, les montagnes, la faune terrestre et sous-marine … Ce pays est un bol d’air et offre des paysages à couper le souffle
  • Les rencontres : il y a Bill et Jennifer à Cerros, Ricardo à Lamanai, Charly & Austin à Dangriga, Peers et Lother à Hopkins, Marie, Pacôme, Lilo et Tiama à Placencia, Thomas à Golden Stream, Thomas et Marisa à Punta Gorda, Francisco à San Ignacio. Mais il y a aussi tous ces anonymes, rencontrés sur la route, dans un commerce, sur un spot de bivouac, qui nous accueillent d’un sourire, de paroles bienveillantes et curieuses. Nous avons trouvé ici le partage et l’échange que nous recherchions.
  • La multiculturalité : Il est absolument incroyable de croiser autant de communautés si différentes les unes des autres dans un si petit pays ! Qu’est-ce qui peut relier des Mennonites à des Garifunas, des Mayas à des occidentaux expatriés ou à une communauté chinoise si représentée ? En tout cas pas la culture ni le mode de vie. Mais ces communautés vivent dans le respect les unes des autres et c’est vraiment un atout charme majeur dans ce si joli pays.

S’il y a un bémol à apporter, ce serait le coût de la vie. Nous avons fait un gap depuis le Mexique en retrouvant des prix très proches de ceux pratiqués en France. Or le niveau de vie n’est clairement pas le même. Cela a bien sûr un impact pour les touristes car cela nous oblige à faire des choix (125 dollars US pour explorer une grotte assis sur une bouée, ça pique un peu quand même …) : nous avons dépensé en 15 jours le même budget que celui dépensé en 1 mois au Mexique … Mais les conséquences majeures sont bien sûr pour la population locale pour laquelle les salaires n’évoluent pas autant que l’inflation. Cela entraîne une paupérisation de la population que nous n’avons pas observée au Mexique par exemple. La spéculation immobilière, notamment sur Placencia mais pas seulement, est particulièrement dangereuses : le prix d’une maison là-bas équivaut à ceux pratiqués sur notre littoral. Les locaux ne peuvent évidemment pas suivre et les propriétés s’échangent donc exclusivement entre expatriés, américains pour la plupart.

Dans tous les cas, Le Belize a été un coup de cœur pour Caroline et Jules et une belle découverte pour Michel.

Maintenant, direction le Guatemala ! 

Semaine 11 & 12🇱🇦

Semaine 11 & 12🇱🇦

Good afternoon 

Samedi 11 septembre MMXXI : nous sommes allés à Caye Caukler où nous avons fait du snorkeling. Nous avons vu des poissons et des coraux de toutes les couleurs, de toutes les formes et de toutes les tailles. Des oranges, des verts, des rouges, des bleus et des violets… C’était magnifique. Le soir, nous nous sommes posés en bivouac sur un autre parking de restaurant où j’ai joué avec une petite fille qui parlait : anglais, espagnol, maya et créole.

Dimanche 12 septembre MMXXI : nous nous sommes promenés à Dangriga et nous nous sommes posés en bivouac sur une plage où, avec maman, nous avons joué au basketball.

Lundi 13 septembre MMXXI : nous sommes allés à Hopkins où je me suis baigné et où j’ai joué avec des enfants Mexicains.

Mardi 14 septembre MMXXI : je me suis baigné et, l’après midi, nous sommes allés chez un ami du propriétaire du restaurant-bar. Nous avons dormi sur sa superbe parcelle avec : des moustiques, des fourmis, des tarentules, des mygales, des scorpions, des pamplemousses, des oranges, des citrons…

Mercredi 15 septembre MMXXI : nous sommes allés à Placencia et nous avons rencontré des français. J’ai joué avec Lilo et Tiama (9 & 6 ans).

Jeudi 16 septembre MMXX : nous avons retrouvé les français et avec Lilo, nous avons fait un cache-cache-loup. Nous nous sommes baignés. Le soir, avec Lilo, nous avons fait une soirée livres.

Vendredi 17 septembre MMXXI : nous nous sommes baignés et j’ai joué avec Tiama et Lilo. Nous les avons quittés. Merci pour tout ! Nous avons visité un champ d’épices et nous avons vu : des arbres de café, des lotus… Nous avons mangé et dormi dans le champ.

Samedi 18 septembre MMXXI : nous sommes allés aux cascades de Riò Blanco et nous nous sommes baignés. Nous sommes allés dans le camping de Sun Creek.

Dimanche 19 septembre MMXXI : nous avons pris un super petit déjeuner. Nous nous sommes embourbés. Nous nous sommes posés en bivouac près d’un riò.

Lundi 20 septembre MMXXI : nous sommes allés chez les mennonites. Ce sont des gens qui vivent sans télévisions, sans téléphone… Nous avons vu une classe de mennonites. Ils étaient tous blonds et habillés de chapeaux et de bretelles. Les filles étaient séparées des garçons.

Mardi 21 septembre MMXXI : Nous avons vu des montagnes mayas. Nous avons fait une grotte en explorateurs avec des frontals. C’était la première fois et c’était super. Nous nous sommes baignés dans le Blue Hole : c’est un cénote de 12 feet (8,3 m) qui s’est effondré sur lui-même.

Mercredi 22 septembre MMXXI : pour aller à des grottes, nous avons dû passer par un gué de 30 cm. Nous avons dû le refaire dans l’autre sens car les grottes étaient fermées. Nous sommes allés dans un parc où nous avons vu une reproduction du premier village mennonite du Belize.

Jeudi 23 septembre MMXXI : nous avons passé des bosses et des trous pour aller à 2 cascades. La 1ere, Big Rock, jolie et grosse, où je ne me suis pas baigné car il y avait des serpents . ( Mais nous n’en avons pas vu ! ) La 2ème, Rio On Pools, jolie, c’était en fait plein de minis piscines et de minis cascades. C’était super. Nous sommes retournés au parc et papa a pêché.

Vendredi 24 septembre MMXXI : nous sommes allés dans un camping à San Ignacio. Une famille allemande avait 10 enfants. J’ai fait mon test PCR pour aller au Guatemala. Fauve est allée chez le vétérinaire.

Good Bye

Jules