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Mois : novembre 2021

Semaine 20 🇳🇮

Semaine 20 🇳🇮

Buenos Dias

Samedi 13 novembre MMXXI : Nous sommes passés par de belles routes. Nous nous sommes baignés dans une petite rivière naturelle. Nous sommes allés sur le parking d’un hostal. Michel, le patron de l’établissement, est français et j’ai joué sur son terrain. Notre plaque d’immatriculation de devant est tombée sur le chemin.     

Dimanche 14 novembre MMXXI : avec Ariel, notre guide, nous avons marché jusqu’au canyon de Somoto. Tous les quatre, nous avons « voyagé » dans le canyon. A pied sur la terre ferme, à pied dans l’eau et à la nage. Nous avons sauté de 2 mètres et avec maman nous avons eu un peu peur.

Lundi 15 novembre MMXXI : nous avons petit-déjeuné chez Michel. Le petit-déjeuner était super avec : des frijolès et des œufs brouillés. Nous sommes allés à Somoto et nous avons imprimé et plastifié une copie de notre plaque de devant car elle était tombée. Nous nous sommes posés en bivouac sur le parking d’une fabrique de cigares. Julio, le patron de la fabrique, est cubain.     

Mardi 16 novembre MMXXI : papa et maman se sont achetés des boites à cigares…sans cigares. J’ai regardé un monsieur rouler des cigares. Nous sommes passés dans une forêt près du volcan Telica. Nous avons voulu aller trop loin avec Maya et nous avons abîmé son toit. Un monsieur a bien voulu que l’on se mette sur son terrain. Le soir, nous avons voulu faire le volcan Telica mais nous avons fait demi-tour à cause de la pluie.

Mercredi­ 17 novembre MMXXI : nous avons monté le volcan Telica tôt le matin et nous avons pu nous approcher à quelques centimètres du cratère principal où beaucoup de fumée passait. Nous sommes allés à Léon. Nous sommes allés dans un hostal avec une mini-piscine. Nous nous sommes promenés et nous avons mangé des hamburgers.

Jeudi 18 novembre MMXXI : nous nous sommes promenés à Léon. Avec maman, nous avons acheté 2 livres : Mon bel oranger et Lettre de mon moulin. Nous nous sommes pris des glaces en rouleau et j’ai regardé le monsieur les faire. Papa a réparé Maya. 

Vendredi 19 novembre MMXXI : avant de quitter Léon, nous nous sommes achetés un camembert dans une pâtisserie française. De la plage du lac où nous nous sommes posés en bivouac, on voyait 2 volcans : le Momotombo et le Momotombito. Nous étions près d’un bar et j’ai joué au football avec des garçons.

Hasta Luego

Jules

La traversée de l’Honduras 🇭🇳

La traversée de l’Honduras 🇭🇳

27 octobre 2021 – 12 novembre 2021

Après un passage de frontières sans difficulté mais long (pas loin  de 4 heures) avec des allers-retours récurrents vers une petite « tienda » pour imprimer le pré-enregistrement, faire des photocopies pour les uns ou les autres, payer le permis d’importation de Maya … Que de démarches ! C’est la première fois que nous tombons à l’immigration du Guatemala sur une personne particulièrement mal-aimable et irrespectueuse. L’ensemble des personnes à qui nous avons à faire sont souriantes et aidantes mais il faut sans cesse montrer les mêmes documents à des gens différents, remplir des fiches, répondre aux mêmes questions … C’est toujours un moment stressant car nous avons toujours peur d’être passé à côté DU document qui compromet tout … Et bien sûr, la patience n’étant pas la qualité première de Jules, il trépigne, s’agite, touche à tout … Bref, nous sommes contents de rentrer au Honduras et de nous poser à Copan Ruinas, dans le parc d’un hôtel adorable qui nous permettra , non seulement de dormir dans Maya entourés d’arbres majestueux mais aussi d’utiliser les douches d’une cabana. Et ce pour un prix dérisoire. Le personnel est souriant, accueillant : le premier contact avec le Honduras est très positif !

Copan ruinas est un village qui comprend un site archéologique maya très important. Les monuments ne sont pas forcément aussi impresssionnants qu’à Tikal par exemple mais les matériaux utilisés pour les contruire étant plus meubles, les sculptures y sont plus fines et travaillées. Cependant, nous craignons de ne pas l’apprécier à sa juste mesure et nous préférons privilégier une pause gustative autout du chocolat que nous allons hautement apprécier !! 😉 

Après 2 jours de pause sur Copan ruinas, nous nous dirigeons vers Gracias, petite ville coloniale que nous allons découvrir sous la pluie … Malheureusement, la pluie va nous suivre pendant une grande partie de notre séjour au Honduras ce qui va compromettre certaines découvertes. Mais il faut bien laisser un sentiment de « pas assez » pour avoir l’envie de revenir, non ? Nous sommes un peu surpris de voir les hommes tous porter le chapeau et la chemise à carreaux. Les femmes quant à elles ne portent pas de tenue traditionnelle contrairement à ce que nous avons pu observer au Guatemala ou au Mexique.

Près de Gracias, nous allons profiter de sources chaudes très agréables, avec des bassins à température variable entre 36 et 40°C … le top ! Encore une fois, nous serons touchés par l’accueil, notamment des personnes de l’hôtel juste en face qui nous offriront le café et le plaisir d’une discussion (en plus de l’usage de leurs sanitaires, nous étant posés en bivouac « sauvage » mais si isolé que cela).

La prochaine étape va être une vraie surprise : nous prenons la route (enfin le chemin caillouteux) pour découvrir le village de La Campa situé en hauteur. Ce village, situé sur la Ruta Lenca, fait parti des 5 municipalités classées comme ayant le mieux préservé la culture et l’artisanat Lenca. Les lencas sont les autochtones présents sur l’actuel Honduras au moment de l’arrivée des espagnols. Nous allons « tomber en amour » de ces paysages montagneux superbes, de ce village fleuri, paisible et à nouveau si accueillant … Les gens viennent facilement vers nous pour discuter. Tout le monde nous prend pour des américains ( !!!) : même en leur expliquant que nous venons de France, il faut parfois insister un peu pour qu’ils acceptent que nous ne venions pas des Estados Unidos. Ils sont surpris de savoir que nous venons de si loin, fiers que nous ayons eu envie de venir jusqu’à eux.

Petit retour sur Gracias, sous le soleil cette fois-ci, ce qui nous donne une perspective totalement différente. Visite du fort qui rappelle la position stratégique de la ville et déambulation dans les ruelles pavées typiques avec dégustation d’un bon café, spécialité locale seront le programme avant de reprendre la route vers la côte Caraïbes qui est un des joyaux du Honduras avec ses îles paradisiaques de sable blanc. Sur la route, nous nous arrêtons 2 nuits à San Pedro de Sula. C’est une grande ville qui ne nous a pas vraiment charmés mais qui a le mérite d’abriter un lieu un peu spécial : une pépinière réhabilitée par des américains qui ont eu l’idée d’y accoler un restaurant et … une brasserie ! Jason accueille les voyageurs comme nous avec beaucoup de plaisir sur son domaine et c’est agréable de trouver un tel enthousiasme. Bon, bien sûr, nous nous sentons redevables et nous nous imposons un tour à la brasserie artisanale par pure politesse …. 😮 Et bien les bières testées ont toutes été approuvées ! 

Malheureusement, c’est à ce moment que la pluie va se faire plus présente et quasiment ne plus nous quitter sur plusieurs jours. Nous avions repéré un spot sauvage directement sur la plage sur la côte Caraïbes mais il est inaccessible tant il a plu ces derniers jours. Nous aurons une petite fenêtre de beau temps le lendemain de notre arrivée mais les prévisions ne sont vraiment pas bonnes et nous devons donc abandonner l’idée d’aller sur les fameuses îles paradisiaques …

Ce que l’on n’a pas pu voir !

Tant pis, nous reprenons la route et nous dirigeons vers un autre joyau du Honduras : le lago d’Yojoa. Nous serons hébergés sur le terrain de Freddy, un homme simplement … incandescent ! Tellement heureux et fier d’accueillir des français… il passera 2 jours à s’occuper de nous, à s’assurer que nous ne manquions de rien (c’est le monde à l’envers). Freddy a de multiples activités dont l’une d’entre elles consiste à louer des kayaks. Nous en prendrons 2 pour découvrir le magnifique lac. Le temps est incertain, tantôt pluvieux, tantôt ensoleillé et ne rend pas, comme il se doit, hommage à cet endroit paradisiaque. Mais la sortie, première pour Fauve, nous enchante. A 10 minutes de notre bivouac se trouve une autre brasserie artisanale que nous nous ferons un devoir d’aller tester aussi. 

Le temps n’étant vraiment pas idéal pour les randonnées que nous avions prévues, nous retournons un peu plus dans les terres et décidons de faire cette Ruta Lenca pour découvrir les autres villages classés, à commencer par La Esperanza. C’est l’endroit le plus froid du Honduras et bien sûr nous le découvrons par un temps pluvieux donc … nous geleons, renfilons pulls et ponchos et nous posons dans un hôtel de cabanas très original pour une nuit un peu plus confort.

Le temps ne nous est pas favorable mais on apprécie les paysages vallonnés, voire montagneux. Après La Esperanza et son marché, nous découvrons la ville du café, Marcala où nous testerons bien sûr … le café local ! 

Nous serons ensuite accueillis 2 jours chez les pompiers à Comayagua, charmante ville coloniale et ancienne capitale du Honduras. 

Il est déjà temps de commencer à préparer le prochain passage de frontières avec le Nicaragua qui est réputé être le plus difficile de toute l’Amérique Centrale. Il est officiellement interdit de faire rentrer des drones au Nicaragua. Le passage de frontière comprend une fouille très poussée des véhicules (certains voyageurs se sont vus demander de vider intégralement leur camper) et un passage aux rayons X de la voiture. Il faut trouver dans tout cela comment ne pas se faire confisquer notre drone… De plus, le Nicaragua est le seul pays d’Amérique centrale qui ne reconnait pas la vaccination et demande donc un test PCR pour tous les voyageurs. Les laboratoires facturent ces tests à prix d’or allant jusqu’à demander 250 € par test, la moyenne étant autour des 150 €. A trois, cela représente un budget conséquent et nous passons pas mal de temps à essayer de trouver les laboratoires plus raisonnables. Entre temps, nous apprenons par d’autres voyageurs que, fin octobre, la machine à rayons X de la frontière de El Espina éait en panne. Nous décidons donc de nous diriger par là et de faire nos tests à Choluteca où nous serons à nouveau hébergés par les pompiers. 

Après avoir fait les tests et en attendant les résultats, le soleil étant revenu, nous nous posons sur la côte pacifique. Nous allons passer là les 2 soirées les plus mémorables de notre séjour ici …

Première étape au sein d’une communauté du village de Cedeno, située les pieds dans le sable, plein ouest (donc avec un coucher de soleil tout simplement spectaculaire…) : à peine arrivés, nous sommes entourés par une dizaine d’enfants qui ne nous quitteront que pour aller dormir. L’ambiance est festive, curieuse, joueuse. Jules fait tourner les têtes de toutes les filles : elles veulent toutes l’embrasser et « le blanquito » se la joue blasé. Maya est observée, disséquée. Nous discuterons aussi avec José Luis, passionné de royauté avec lequel nous allons parler de Kate & William, Meghan & Harry, Charlène & Albert ou encore Letizia & Felipe. Moment un peu improbable dans un lieu particulièrement …. rustique… où les conditions de vie sont si rudes. Le soir, on nous demandera de déplacer Maya de quelques mètres à peine, officiellement pour des raisons de sécurité. Officieusement, nous comprendrons surtout qu’il s’agit d’avoir la fierté d’accueillir les étrangers sur SON terrain. Ces gens survivent comme ils peuvent mais donnent : leur confiance, leur hospitalité, leurs sourires. C’est une vraie claque pour nous, à la fois charmés par la spontanéité, le naturel, la luminosité de ces enfants et remués par leurs conditions de vie précaires et certaines situations familiales manifestement complexes. Nous aurons l’occasion de rencontrer le lendemain matin un papa quelque peu éméché et cela donne encore plus envie d’entourer ces petites lucioles de tendresse et de force. Sans vouloir entrer dans une quelconque guerre de sexe, il semble évident qu’ici, ce sont les femmes qui mènent la danse et se chargent de la survie de leur tribu. 

Le moment des adieux venus, nous filons le cœur encore remué vers une plage un peu plus au nord, Playa del Raton. A priori déserte, nous sommes regulièrement salués par des personnes qui passent à moto à côté de nous.

Arrive en 125 cc un petit gars de 14 ans, Emerson qui s’arrête à notre niveau et scrute sans un mot Jules : il est comme hypnotisé et ne le quitte pas des yeux. Nous engageons la discussion, apprenons qu’il ne sait pas lire, qu’il est pêcheur et possède déjà son propre bateau qu’il partage avec ses frères. Il nous dit que lui, ce qu’il aime, c’est la pêche mais le regard qu’il pose sur Jules en dit long sur sa curiosité et son envie … Il ne va pas à l’école, ne sait pas où est la France, ne parle pas un mot d’anglais. Il va passer l’après-midi avec nous , à nous observer. Rejoint par son ami Kevin, ils vont nous amener voir une nursery de tortues marines. Les tortues nées dans la journée seront mises à l’eau dans la nuit pour augmenter leurs chances de survie. Kevin nous conduit ensuite à notre lieu de bivouac, qui sera un terrain de football au milieu de son village. A nouveau notre arrivée va provoquer la curiosité générale. Adultes et enfants se pressent autour de Maya pour voir les américains. Et bien non, toujours pas : nous sommes français ! Jules échangera quelques passes avec les adolescents locaux et jouera avec les enfants jusqu’à la tombée de la nuit. La soirée se fera sous le signe du partage avec les gens qui s’arrêtent quelques minutes ou quelques heures : nous vidons le réfrigérateur en prévision du passage de frontière donc l’apéritif et ensuite le barbecue est mis en commun. Encore une fois, on viendra nous demander de déplacer Maya de quelques mètres, pour les mêmes raisons officielles. Au moment d’aller se coucher, un homme éméché viendra demander quelques lempiras (monnaie locale) pour fumer, sans aucune agressivité. Michel a à peine le temps de lui répondre que  4 villageois se précipitent à notre rescousse : Caroline aura même droit à un « Muchacha, s’il y a le moindre souci, tu frappes à ma porte et j’appelle la police : il n’est pas question que quelqu’un vous embête !». Michel et Caroline ayant une légère expérience en gestion de personnes bourrées (n’est-ce pas Philou ?… ! ), la situation n’était absolument pas source de stress et l’empressement des gens à s’assurer que nous nous sentions bien nous a encore touché au cœur. Le lendemain, nous aurons le même défilé au petit-déjeuner, Maya sera une nouvelle fois disséquée. Les enfants seront obnubilés par les nombreux livres de Jules. Une dame du village nous invitera chez elle pour une douche à l’eau de puits bienvenue et rafraichissante. Tant de générosité est bouleversant. La plupart des enfants et adolescents rencontrés ne vont pas à l’école, ne savent pas lire, ne sont jamais allés au-delà de quelques kilomètres autour de chez eux. La moindre découverte déclenche des étincelles dans leurs yeux, ils posent des questions sur tout. Bien sûr Michel et Caroline sont heureux d’être nés en France, d’avoir bénéficié d’une éducation qui leur a permis de choisir leur emploi, d’avoir eu la possibilité de mettre en pause leur quotidien pour vivre cette aventure extraordinaire. Nous espérons que cette expérience permettra aussi et surtout à Jules de prendre conscience de l’importance de garder toute sa vie ses yeux et son cœur ouverts vers les autres, de ne pas s’enfermer dans la frustration de la possession, de profiter de chaque rayon de soleil, de savourer chaque goutte d’eau comme le font ces enfants croisés ces derniers jours qui n’ont rien mais nous ont illuminés de leurs sourires.

Après ces 2 journées fortes en émotion, direction la frontière avec le Nicaragua pour d’autres aventures, d’autres rencontres …

Avant cela petit bilan de notre passage au Honduras : vous l’aurez compris, ce que nous retiendrons surtout de ce pays ce sera les rencontres, l’accueil des gens, leur curiosité et leur fierté. Le Honduras n’est pas un pays très touristique, encore moins en ce moment. Donc les gens sont encore étonnés et contents de voir que des étrangers s’intéressent à leur culture, leur mode de vie, leur pays … Malheureusement la météo ne nous a pas été très favorable mais clairement, ce pays montagneux, verdoyant, nous a beaucoup plu. Et le lac de Yojoa ou la côte Caraïbes sont des lieux exceptionnels qui méritent sans aucun doute toute notre curiosité. Nous espérons vraiment pouvoir davantage en profiter sur le chemin du retour vers le Mexique.

Semaine 19 🇭🇳

Semaine 19 🇭🇳

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Buenos Dias

Samedi 6 novembre MMXXI : pendant la journée, il a plu et il a fait froid. Arrivés à 1700 mètres d’altitude, à cause du froid et de la pluie nous sommes allés à des cabanas. L’hôtel avait même une piscine mais avec le froid …

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Dimanche 7 novembre MMXXI : nous avons vu de magnifiques paysages et de beaux reliefs. Nous avons dormi sur le parking des pompiers. Nous avons visité Marcala et nous sommes allés dans un marché. A Marcala, il y avait du café.

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Lundi 8 novembre MMXXI : nous nous sommes promenés à Comayagua. Nous avons vu des églises mais la plupart étaient fermées. Nous sommes passés dans un marché étroit. Nous avons mangé dans un comedor.

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Mardi 9 novembre MMXXI : nous avons réparé une roue de Maya et j’ai regardé le garagiste travailler. Nous avons mangé au restaurant. Nous sommes encore allés sur le parking d’autres pompiers. Je les ai regardés jouer au football.

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Mercredi­ 10 novembre MMXXI : nous avons fait notre test PCR pour rentrer au Nicaragua. Nous sommes allés en bivouac sur la plage. J’ai joué avec des garçons et des filles. Tous les enfants ont visité Maya. Une dame a voulu qu’on se rapproche de chez elle.

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Jeudi 11 novembre MMXXI : c’est l’armistice ! Nous sommes près de la mer et nous avons rencontré un jeune motard qui s’appelle Emerson. Il n’est jamais allé à l’école et a 14 ans. Il est pêcheur. Avec son ami Kevin, ils nous ont montré des bébés tortus chez des gents qui s’occupent d’une nursery et qui remettent les bébés tortus nés le jour même dans l’eau la nuit.

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Vendredi 12 novembre MMXXI : nous avons essayé de passer une frontière mais arrivés à la vérification du test PCR nous avons été refusés car le laboratoire où nous avons fait notre test n’était pas dans la liste des laboratoires acceptés. Nous avons passé (et cette fois ce fut la bonne !) une autre frontière.

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BIENVENUS AU NICARAGUA.

Hasta Luego

Jules

Semaine 18 🇭🇳

Semaine 18 🇭🇳

Buenos dias

Samedi 30 octobre MMXXI : nous nous sommes baignés dans des bains d’eau chaude. Nous nous sommes posés en bivouac près du parking.

Dimanche 31 octobre : Joyeux Halloween 🎃🧛‍♂️🧟‍♂️ ! Nous nous sommes promenés à La Campa. La route pour y aller était caillouteuse avec des travaux. Nous sommes retournés au terrain privé à Gracias. Nous nous y sommes promenés et nous avons mangé au restaurant. Nous avons visité un ancien fort.

Lundi 1 novembre MMXXI : salut les amis, pour vous, c’est un jour ferié mais pas pour moi 🙂 :’-( .  Nous sommes allés en bivouac dans une pépinière qui accueille les campeurs à San Pedro de Sula.

Mardi 2 novembre MMXXI : nous nous sommes promenés à San Pedro de Sula. C’était une journée pluvieuse. Papa et maman se sont pris des bières artisanales dans la brasserie de la pépinière.

Mercredi 3 novembre MMXXI : nous sommes passés par une petite route pour aller sur un terrain privé avec piscine et près de la mer. Nous avons mis longtemps à trouver un bivouac.

Jeudi 4 novembre MMXXI : nous sommes allés en bivouac sur le parking d’un restaurant près d’un canal qui touche le grand lac de Yojoa.

Vendredi 5 novembre MMXXI : nous avons longé en kayak🚣‍♂️ la rivière et nous sommes arrivés au grand lac après de nombreux efforts. Fauve a fait du kayak pour la première fois et en revenant nous nous sommes pris une averse. Le midi, nous avons mangé au restaurant et le soir, nous nous sommes pris une pizza dans une brasserie artisanale. 

Hasta Luego

Jules 

Guatemala partie 2

Guatemala partie 2

09 octobre 2021 – 26 octobre 2021

En quittant Guatemala city, nous souhaitions faire l’acension du volcan Pacaya qui surplombe le lac Amatitlan, juste en dessous de la capitale. Nous allons donc longer le lac et commencer à grimper sur des chemins de plus en plus caillouteux, de plus en plus étroits, de plus en plus creusés jusqu’à ne plus pouvoir passer avec Maya. De plus la pluie s’invite au programme donc nous décidons de redescendre vers le lac Amatitlan pour se poser : au total nous aurons fait pas loin de 3 heures de route pour revenir quasiment au point de départ … Nous nous posons à l’entrée d’un petit parc avec la bénédiction des gardiens (toujours lourdement armés) et de la police locale pour profiter de la douceur de la fin de journée. Nous serons encore et toujours surpris et charmés par les guatémaltèques : une famille a proposé à Jules de l’initier au baseball, un jeune homme nous aborde timidement, trop heureux de nous expliquer qu’il apprend l’anglais et qu’il aimerait discuter avec nous pour pratiquer un peu … Nous discuterons un bon moment, en mélangeant anglais et espagnol pour que Caroline et Michel puissent aussi travailler leur espagnol. Céline, Michel travaille tous les jours pour mettre en pratique ce que vous lui avez appris !! 😉 Le lendemain, nous sommes dimanche et dès les premières heures de soleil arrivent coureurs, cyclistes ou familles en balade : personne ne passera devant nous sans nous faire à minima un signe amical voire échanger quelques mots. Quelle leçon d’humilité … d’humanité même ! 

Nous quittons Amatitlan pour rejoindre Antigua. A vol d’oiseau, la distance est assez courte mais la circulation dans la région de Guatemala city est impressionnante. Alliée à la présence forte de camions hors d’âge, de dimensions folles et bruyants au possible, elle oblige Michel à beaucoup de concentration et rallonge pas mal les temps de déplacements. 

Comment poser des mots sur Antigua et notre ressenti … Nous y sommes allés, revenus, re-revenus … En dehors de notre étape romaine qui fût rallongée de part nos ennuis mécaniques avec Tiny (enfin surtout nos soucis de mécanicien …), Antigua détient certainement notre record de nuitées ! Nous avons adoré la ville, ses rues pavées, ses maisons coloniales, ses ruines, ses multiples patios qui donnent envie de s’arrêter dans chaque café, chaque restaurant. Il y a aussi bien sûr la nature environnante et notamment ses volcans dont nous vous avons déjà parlés et qui resteront un moment fort de notre voyage. Il a encore son excellent café et la rencontre avec Felix, grâce à Rebecca, une jeune canadienne du Saskatchewan installée ici depuis quelques années. Felix est un cultivateur de café qui nous a ouvert son jardin et sa maison mais c’est aussi et surtout une personne solaire qui fabrique certainement un des meilleurs cafés au monde … Oui, rien que ça !

Antigua c’est aussi le refuge des familles guatémaltèques aisées : on y croise des voitures de luxe (surtout le week-end) et de bien belles maisons sur les hauteurs voisines mais cela permet aussi la découverte de lieux un peu hors normes comme le restaurant panoramique & cabanas Earth Lodge où nous passerons un dimanche après-midi à profiter d’un paysage somptueux en écoutant une chanteuse locale.

Rebecca nous fera aussi découvrir une ferme de macadamia où nous dégusterons un petit-déjeuner impérial et où nous aurons même le privilège de pouvoir passer une nuit. Emilie, j’ai essayé de tater le terrain pour savoir s’ils étaient en recherche d’un revendeur en Europe : tu aurais vu la qualité de leur huile végétale …totalement transparente et absolument pas visqueuse. Mais ils sont à flux tendu et leur prix affiché affreusement au-dessus de ce que nous aurions pu accepter !

Enfin, Antigua c’est aussi de chouettes bivouacs, notamment chez Isaac, gérant d’un très grand jardin bucolique qui sert de lieu de réception. Nous y serons seuls quasiment tout le temps, à l’exception d’un anniversaire un samedi après-midi qui nous permettra de réviser nos pas de rock. Ah, et nous allions oublié : Antigua se situe à environ 1500 mètres d’altitude et bénéficie donc d’un climat tempéré particulièrement agréable. Nous allons même investir dans une couverture locale pour les nuits un peu fraîches. Mais c’est tellement plus confortable de dormir dans Maya quand l’air est plus frais …

La Antigua : ses rues colorées, ses toits terrasses…

La Antigua : ses couvents, ses ruines,…

L’autre endroit que nous avions hâte de découvrir est le lac Atitlan et ses villages en bordure. L’arrivée à notre point de bivouac va se révéler épique : la pluie qui avait disparu depuis plusieurs jours refait son apparition et c’est sous une pluie battante que nous allons faire la route montagneuse qui sépare La Antigua du lac Atitlan.

Nous allons monter à plus de 2600 mètres d’altitude avant de redescendre un peu, beaucoup par une route très pentue et avec de jolis lacets. Le frein moteur de Maya va être mis à rude épreuve. Ensuite, arrivés à quelques kilomètres de notre destination, nous sommes stoppés : la route est coupée car en travaux. Normalement, elle doit ré-ouvrir rapidement mais nous sommes très inquiets quand on voit l’état du chemin : la pluie a creusé des tranchées de plus de 20 centimètres dans la boue et Michel ne se voit pas descendre le chemin et prendre les 2 virages qui suivent avec Maya … D’ailleurs, une fois la route ouverte, les tuks-tuks repartent comme ils peuvent, certains en dérapage plus ou moins contrôlé… Par contre, les pick-ups ont beaucoup de mal à remonter la route… Finalement, nous nous lançons : Caroline et Jules vont se mettre pieds nus dans la boue pour faire la circulation et éviter que Maya ne se retrouve face à face avec un autre véhicule … Tout cela sous la pluie bien sûr qui n’en finit pas … Et voila Mamie Annie, Papino et Mamital comment finissent vos enfants et petit-enfants après 4 mois de voyage en Amérique centrale : le pantalon relevé jusqu’aux genoux, les pieds dans la boue, la capuche vissée sur la tête, en train de courir et faire de grands signes au milieu de la route, à la nuit tombée … 😊Mais cela passe ! Michel et Maya se débrouillent comme des chefs et nous arrivons quelques minutes plus tard chez Pierre, installé sur les bords du lac depuis plus de 20 ans. Il a crée de toute pièce un lieu qui mélange locations de maison ou d’appartements plutôt classes et  accueil de voyageurs nomades comme nous. Nous découvrirons son immense propriété le lendemain, tout comme la vue exceptionnelle dont nous allons bénéficier pendant quelques jours.

Atitlan est connu comme étant l’un des plus beaux lacs du Monde. Alors forcément, venant de là où on vient (les savoyards et haut-savoyards comprendront), nous sommes curieux de voir cela et légèrement sceptiques quand même … Et bien … il se défend pas mal et mérite bien sa réputation : la lumière qui s’en dégage est hypnotisante, les 3 volcans qui le bordent (Atitlan, San Pedro et Toliman)  sont majestueux et par temps dégagé nous avons même la vue sur nos 3 monstres d’Antigua et notamment le Fuego, toujours en éruption … C’est un lieu plein d’energies positives, qui invite à la détente et à la contemplation. L’accès à tous ses villages en bordure se fait quasi exclusivement en bateau. Maya va donc pouvoir se reposer pendant que nous prenons le temps de découvrir en bateau ou à pieds San Marcos, San Juan, San Pedro, Panajachel, Tzununa et Jaibalito. Chacun a sa personnalité, son ambiance : San Marcos est un village hippy très bohème,

San Juan sera notre coup de cœur avec ses dessins muraux, sa rue aux chapeaux et son quai commerçant, San Pedro est plus « commercial ».

Panajachel plus grand a crée un parc naturel très joli avec ses innombrables ( !!!) ponts suspendus, Tzununa et Jaibalito, moins touristiques, ont conservé leur aspect traditionnel et simple. Les balades en lanchas nous permettront aussi d’admirer de très jolies maisons, parfois bien cachées : nous sommes impressionnés de voir de telles constructions à des endroits accessibles qu’en bateau … Le luxe à l’état pur : isolés dans un lieu tout simplement magique … Bien mieux que des voitures de sport, des bijoux hors de prix ou des yachts bling-bling, non ?

Après plus d’un mois au Guatemala, il nous faut avancer un peu et descendre vers le Honduras. Mais nous reviendrons dans quelques mois, et nous avons déjà hâte tellement ce pays s’est révélé comme un véritable coup de cœur pour nous 3 …

Guatemala, à bientôt – Honduras, nous voilà ! 

Semaine 17 🇬🇹 – 🇭🇳

Semaine 17 🇬🇹 – 🇭🇳

Buenos dias

Samedi 23 octobre MMXXI : nous sommes allés à Jaibalito. Nous avons vu de belles maisons et nous avons mangé au restaurant. Nous nous sommes promenés et j’ai joué dans l’eau avec trois garçons de mon âge. Bonnes vacances les amis. Moi je n’ai pas de vacances. 

Salut les amis !

Dimanche 24 octobre MMXXI : nous avons visité le parc naturel du lac Atitlan. J’ai bien aimé avec ses ponts suspendus et ses animaux. Joyeux anniversaire Mamie Annie. 

Lundi 25 octobre MMXXI : les deux virages boueux étaient secs donc nous sommes passés sans problème. Nous avons repris la pan-américaine. Nous avons mangé de succulentes crêpes dans le restaurant suisse. Nous sommes retournés à La Antigua. Nous avons dormi sur le parking d’un hostal. Il était trop mignon avec son patio et il y avait des tables. Nous avons travaillé, mangé et regardé un film sur ces dernières. 

la succulente crêpe de papa

Mardi 26 octobre MMXXI : j’ai fait mon test antigénique pour aller en Honduras. Nous sommes allés à l’hostal Vagamundo. C’était trop mignon avec la mini piscine et les statuts. Nous y avons mangé des hamburgers. Avec papa, nous sommes allés nous faire couper les cheveux chez le coiffeur. 


HONDURAS

Mercredi 27 octobre MMXXI : c’était long mais nous sommes passés en Honduras ! Nous sommes allés dans le parc d’un hôtel près de Copán. 

Jeudi 28 octobre MMXXI : nous nous sommes promenés à Copán. J’ai bien aimé. Dans une fabrique de chocolat, papa et maman se sont pris : deux chocolats froids, un beignet banane et un cheesecake. Je me suis pris une limonade et un brownie chocolat avec de la glace à la vanille. Première impression d’Honduras: jolie et bon mmmmmmmmmmmmmmmm !

Vendredi 29 octobre MMXXI : nous sommes allés à Gracias. Nous  avons dormi sur un terrain privé et nous nous sommes promenés. Nous avons mangé au restaurant. J’ai récité ma première poésie : Sagesse, de Paul Verlaine. 

Hasta Luego

Jules