Samedi 19 décembre 2020 : la journée, départ pour Cefalù qui m’a beaucoup plus 😊 et le midi nous avons fait notre repas de Noël dans un super restaurant et c’était succulent. Le soir avec maman👱♀️nous avons cherché de beaux cailloux.
Dimanche 20 décembre 2020 : le matin, papa💪 m’a coupé les cheveux et la journée nous sommes passés à la laverie et papa m’a acheté une petite voiture.
Parrucchiere personale
Lundi 21 décembre 2020 : nous avons visité la ville de Palerme et sa cathédrale 🕍 avec une magnifique crèche.
Mardi 22 décembre 2020 : la journée nous avons visité la ville de Monreale et nous avons mangé dans un café la spécialité locale : des arancine. Au bivouac nous nous sommes posés près d’un lac
Hummm très bon les arancine
Mercredi 23 décembre 2020 : nous avons visité la ville de Castellamare del Golfo.
Jeudi 24 décembre 2020 : la journée j’ai joué dans les cailloux et le soir c’était le réveillon de Noël . Nous avons fait un barbecue de brochettes avec des frites. JOYEUX NOËL !🎅🏻
Vendredi 25 décembre 2020 : avez-vous aimé vos cadeaux ? Moi j’ai eu un doudou🦌 pour tenir compagnie à doudou, une lampe qui charge les téléphones et les tablettes et un pistolet🔫 pour jouer l’espion.
Samedi 12 décembre 2020 : j’ai écrit le blog de la semaine 6 et le matin nous sommes arrivés à Palerme😊. La journée direction Enna et avec papa nous avons pris un chocolat que nous avons dû boire à la cuillère car il était trop épais mais succulent🥰 ! Le soir nous avons fêté le 1er bivouac en Sicile 😉.
Dimanche 13 décembre 2020 : même pour un dimanche nous avons travaillé 😐et le soir nous nous sommes posés dans un camping. Le matin nous avons eu au téléphone mes cousins, nous étions entourés de moutons et avec une super vue sur l’Etna.
Lundi 14 démanche 2020 : c’était une incroyable journée. Nous avons escaladé l’Etna jusqu’à 2920 m. Au tout début nous sommes tombés nez à nez avec une équipe d’acteur et papa me prends en photo avec un des acteurs (voir photo de tête), le soir nous nous sommes posés sur la plage 😊.
Mardi 15 décembre 2020 : le matin, je me suis réveillé au paradis.
Puis j’ai joué toute la matinée sur la plage. La journée Taormine nous voilà 😊!
Mercredi 16 décembre 2020 : Taormine nous revoilà pour une meilleure balade 😊 que la 1ere et le midi nous avons mangé au restaurant 😉 avec une vue imprenable sur l’Etna 😮 .
Jeudi 17 décembre 2020 : nous avons visité la ville de Milazzo.
Vendredi 18 décembre 2020 : le matin papa et moi sommes allés nous promener jusqu’à la pointe de Milazzo et le soir nous avons vu un magnifique coucher de soleil🌅sur une plage remplie de magnifiques cailloux 😉. Au bivouac Fauve 🐕a trouvé un crane de chèvre 😂.
Alors, oui bien sûr nous avons l’intention de vous faire un retour sur notre périple sicilien mais avant cela, nous nous devions de partager avec vous une journée magique que nous avons vécu en famille lundi et qui restera, sans aucun doute, gravée dans nos mémoires pour longtemps : l’ascension de l’Etna …
Caroline a toujours été intéressée par les volcans. Plus jeune, elle se délectait des récits de Monsieur Haroun Tazieff. Quant à Jules, les volcans sont au programme du CM1. Donc autant vous dire que l’Etna faisait partie de notre « To do list » sicilienne voire de notre Top 5 des choses à faire/à voir.
Il s’est dévoilé à nous en premier lieu au réveil de notre premier bivouac sicilien : déjà majestueux, au début enveloppé de nuages puis, petit à petit laissant découvrir un sommet immaculé. Nos yeux en scintillaient …
Petit coup d’œil à la météo : lundi semble être une journée idéale pour aller le voir de (beaucoup) plus près.
On voila donc partis lundi jusqu’au refuge de Sapienza à 1950 m d’altitude. Le funiculaire ne fonctionne pas : qu’à cela ne tienne nous monterons à pied. Cela nous permettra d’emmener Fauve avec nous. La journée est magnifique, le ciel est limpide, les températures un peu fraîches mais nous sommes équipés. Et nous avons appris le matin même que la veille au soir l’Etna était entré en éruption ! Effectivement, on voit bien qu’une partie du sommet n’est plus blanche mais bien noire : trace de la coulée de lave de la veille au soir.
Nous démarrons la montée, tombons nez à nez avec une équipe de tournage en costume d’époque, et commençons à marcher dans la neige. A chaque pas, le spectacle est de plus en plus magique, exceptionnel, impressionnant … La neige est parsemée de poussière noire, nous entendons le volcan gronder régulièrement, le paysage est grandiose… Nous dépassons progressivement les premiers cratères inactifs. Vu d’en haut, c’est tellement grandiose … surtout quand se superposent la vue sur les baies de Taormine et Catane, la mer qui scintille sous un soleil quasi printanier et toujours un ciel sans nuage …
Après 1h30 de grimpe, nous arrivons à 2500m, point d’arrivée du funiculaire. Il est environ 13h. On se fixe un démarrage de descente au plus tard pour 15h même si on a prévu les frontales, au cas où … Le volcan nous appelle : Caroline a déjà du mal mais tout le monde est d’accord pour continuer. Nous verrons bien jusqu’où nous pouvons aller…
Donc nous enchainons, pas après pas, Fauve, Michel et Jules en 1ers de cordée et Caroline à la traîne mais tellement motivée … Le paysage devient de plus en plus lunaire, les nuages de fumée en provenance des cratères sommitaux s’intensifient. Le vent est glacial et bien sûr de face ce qui rend l’ascension encore plus complexe. Nous passons un cimetière, moment fort en émotion qui rappelle que la montagne, encore plus lorsqu’elle est encore si intensément vivante, reste un élément dangereux. Nous dépassons le belvédère à 2750m. La vue est incroyable, nous avons l’impression de toucher le ciel. Et ce bruit qui s’accentue, ces nuages de fumée qui deviennent de plus en plus denses … Nous allons croiser tout au plus 5 personnes pendant ces 3 heures de marche qui nous mènent à 2950m d’altitude, à la Torre del filosofo.
Le spectacle est fantastique. Caroline en a les larmes aux yeux tellement c’est beau, tellement c’est puissant, tellement elle a conscience de la chance que nous avons d’avoir à ce point toutes les étoiles alignées …. L’Etna sous la neige c’est déjà un spectacle en soi, mais totalement découvert par un temps particulièrement ensoleillé c’est encore plus un cadeau … Quand on y ajoute la basse saison qui nous le privatise presque cela devient indécent. Et comme si cela ne suffisait pas, il nous fait une démonstration de puissance et de vibrante énergie en « direct live » … Il y a des jours comme cela où rien n’existe d’autre que le moment magique et indélébile que nous partageons tous les 3. Et bien nous y sommes.
Nous ne pouvons pas aller plus loin : à partir de ce point il est obligatoire d’être accompagné par un guide et il n’y en a pas en ce moment.
Nous entamons notre descente. Cette fois-ci, le vent dans le dos, ce sera plus simple. Michel et Jules s’éclateront à courir et s’enfoncer dans la neige, retrouvant les sensations de nos Bauges hivernales. La lumière a changé, le paysage en descente est encore différent de celui qui nous a déjà fait rêver en montant. Jules doit avoir faim : il voit des capuccinos et des omelettes norvégiennes partout … 😉
Nous rejoindrons le refuge vers 16h30, rincés par cette ascension mais des étoiles plein les yeux, le cœur débordant de gratitude pour cette journée magique et si parfaite. Et avec l’impression d’être les parents les plus fiers du monde d’avoir un petit bonhomme qui nous a suivi dans cette aventure sans se plaindre, qui a grimpé main dans la main avec son papa à un rythme qui ferait pâlir grand nombre d’adultes et qui, arrivé là-haut, nous a remercié de lui avoir permis de vivre cette expérience incroyable avec nous …
Nous reprenons la route et là … au bout de quelques minutes à peine, le volcan se met à cracher des paillettes (enfin vu d’en bas, cela ressemble à des paillettes parce que plus haut, cela ne doit pas être la même chose …) rouges par centaines …. Le spectacle est grandiose, majestueux. Il fait 0° dehors mais on ne s’en lasse pas, on s’extasie devant chaque jet, comme des enfants devant un feu d’artifice. Encore un ! Là encore ! Là encore plus haut ! Et celui-là regarde ! Mais quelle chance … Quelle indécente chance nous avons là …
Nous ne sommes pas une famille parfaite, mais cette journée l’a été et nous a permis de vivre un moment personnel et familial qui nous aura marqué à jamais ….
Voilà, notre périple en Sicile ne fait que commencer mais cette île nous a déjà offert une parenthèse enchantée que nous voulions partager avec vous … en espérant que nous pourrons vous transmettre quelques étoiles que nous avons collectées pendant cette journée.
Nous voici donc en Sardaigne … Etape non prévue dans notre plan C voire D mais qui nous a paru évident au vu de la situation sanitaire actuelle. Nous n’avons donc rien prévu, rien planifié.
Nous arrivons sur Olbia un peu en avance par rapport à l’heure prévu. Seule Caroline fera l’objet d’une prise de température en « drive-in » à la sortie du Ferry. Michel et Jules doivent inspirer davantage confiance ! 😉
Port d’Olbia au petit matin
La météo n’est pas engageante … Nous sommes accueillis par un ciel extraordinaire mais la pluie ne semble pas loin. Nous nous posons le temps de décider de la suite de notre itinéraire et de prendre notre premier petit-déjeuner sarde. Nous aurons finalement à peine le temps d’ouvrir l’auvent avant de se retrouver sous un orage carabiné … La Sardaigne nous souhaite la bienvenue !
Petit dej sous la pluie
Nous allons la parcourir d’Ouest en Est, du Sud au Nord … au gré de la météo et de nos envies … et ce pendant 15 jours.
Alors, bien sûr, nous y sommes en hiver (ou presque), donc en basse saison et la Covid-19 l’a vidée des quelques touristes fuyant les périodes denses donc la météo est plus capricieuse, les jours sont plus courts, beaucoup d’activités, de commerces, de restaurants sont fermés. Mais cela nous donne aussi et surtout l’occasion de découvrir une île qui retrouve son caractère brut, sauvage, authentique.
Capo San Marco
Pan di Zuccherro
Figue de Barbarie
Porto de Calasetta sur la presqu'ile de Sant'Antioco
Le rocher éléphant
Pour faire court, nous avons adoré la Sardaigne. Pour ne citer que quelques-uns de nos coups de cœur, il y aura, dans le désordre : les levers et couchers de soleil, Castelsardo et sa cathédrale, ses jolies criques et falaises acérées, l’eau cristalline de certaines plages, Bosa et ses maisons colorées, les glaces de chez Peter Pan, les nombreux bivouacs de rêve, les pistes de Piscinas, les mines désaffectées…
Pan di Zucchero
Castelsardo
Campanile de Castelsardo
Place de Castelsardo
Bosa
Ruelle de Bosa
Bosa
Le quartier des tanneurs à Bosa
Bosa
Dans les rues de Cagliari
Cagliari
Dunes de Piscinas
Clairement, les bivouacs resteront pour nous des souvenirs forts. Le fait d’être hors saison y est pour beaucoup. Il faut savoir que la Sardaigne protège jalousement, à juste titre, son littoral et ses pinèdes notamment : le camping sauvage y est interdit quasiment partout et apparemment, régulièrement sanctionné. En y étant hors période, nous avons pu bénéficier d’accès gratuits à des lieux habituellement payants, d’accès libres à des endroits clairement interdits au camping. Et certainement que la police est également moins regardante lorsque les camping-cars, vans et autres « campers » se comptent sur les doigts de la main. Toujours est-il que nous n’avons eu aucun souci pour se poser le soir, et que nous avons trouvé des emplacements absolument magiques, les pieds dans l’eau, en bordure de plages et/ou criques privatisées, à flan de falaise et nous en avons profité à fond. D’autant plus que nous y étions quasiment systématiquement seuls. Mention spéciale pour le bivouac face au Pain de sucre (nous y passerons même 2 nuits), celui de notre plage privatisée vers Chia, de notre crique au Capo Ceraso et le dernier en bord de falaise vers Alghiero. Les bivouacs font partie intégrante de notre voyage. Avec les jours qui raccourcissent, nous essayons de nous poser avant la tombée de la nuit. Tous les soirs il faut installer le campement, le lendemain tout replier. Jules et Caroline y travaillent, le soir et/ou le matin, en fonction notamment du réseau internet disponible. Fauve et Jules y jouent en totale liberté la plupart du temps. Jules passe des heures à se fabriquer des histoires et des jouets avec ce qu’il trouve autour de lui. Nous y passons donc beaucoup de temps et c’est sans compter le temps passé à chercher le bon emplacement pour le soir. Sur ce point la Sardaigne nous a comblé !
created by dji camera
Une autre facette de l’île qui nous a beaucoup plu est sa diversité. C’est une île vallonnée, riche bien sûr de grandes étendues de plages de sable blanc (ou gris, ou noir, ou de galets…) mais aussi de centaines de criques sauvages, parfois balayées par les vents et mangées par l’érosion. Les roches sont parfois roses, oranges, brunes. Nous traverserons des paysages qui nous feront penser aux falaises et pâturages irlandais, à la Côte de granit en Bretagne, aux Cyclades en Grèce, aux pinèdes et dunes des Landes ….
La Sardaigne est une île de caractère : nous aurons l’occasion de tester quelques-uns de ses fromages artisanaux et de ses vins qui témoignent de ce tempérament. C’est une île qui a su préserver son caractère sauvage. Il est sans doute moins évident en haute saison mais nous avons eu la chance de pouvoir le vivre et le ressentir. Même les endroits très touristiques voire « huppés » comme la Côte Smerlada ou Porto Cervo sont harmonieux, les complexes touristiques et maisons classieuses étant parfaitement intégrées au paysage naturel. C’est un vrai point fort de cette île.
Nous serons enfin touchés par l’héritage minier encore très présent : les bâtiments aujourd’hui désaffectés témoignent de ce passé laborieux. Bien plus lointains encore mais également très présents, les innombrables tours, les constructions défensives visibles un peu partout sur l’île et bien sûr les sites archéologiques sont des traces indélébiles du passé de cette île passionnante, très attachée à ses origines et à son patrimoine.
Laveria Lamarmora
Laveria Lamarmora
Laveria Lamarmora
Fours de la Laveria Lamarmora
Laveria Lamarmora
Miniera di Naracauli
Miniera di Naracauli
Miniera di Naracauli
Laveria Lamarmora
Bon, vous attendez certainement les références cinématographiques et/ou littéraires qui nous sont revenus pendant cet itinéraire … Les bronzés 3 sur la Côte Smeralda qui passent leurs vacances dans le même hôtel que James Bond quelques années auparavant … (L’espion qui m’aimait) : même hétérogénéité dans les références que celles proposées par l’île 😉 Et Caroline compte bien se plonger dans les livres de Milena Agus pour voir si elle y retrouve l’atmosphère brute et attachante de cet endroit.
Il est temps après 2 semaines de vadrouille de rejoindre une autre île mais ce qui est sûr, c’est que cette Sardaigne imprévue nous aura tous les 3 séduits.
Samedi 5 décembre 2020 : nous nous sommes repris des glaces à Peter Pan : maman en cornet chocolat extra noir & noix, papa en pot amarena & tiramisu et moi en cornet snicker & bounty .
Dimanche 6 décembre 2020 : c’était la Saint-Nicolas : Joyeuse Saint-Nicolas ! Au bivouac de la nuit de samedi à dimanche nous nous sommes posés près de la mer mais du coup il y avait énormément de bruit et le soir nous avons regardé un James Bond, précisément Spectre. Il était violent (-10ans) avec 3 explosions mais je reste sur mon idée d’être agent secret et il est drôlement fort 007.
Lundi 7 décembre 2020 : nous avons mangé une glace et le soir nous nous sommes installés dans un B&B.
Mardi 8 décembre 2020 : c’était une journée pluvieuse et le matin nous avons eu un petit-déjeuner de roi dans un abri de berger avec une magnifique décoration et aussi nous avons eu une dégustation de fromages et de saucisson.
Mercredi 9 décembre 2020 : c’était une journée pluvieuse et le matin j’ai joué dans les cailloux pendant une heure sur un bivouac coup de cœur.
Le soir nous avons fait un jeu précisément le 1000 bornes.
Jeudi 10 décembre 2020 : le soir nous avons vu de magnifiques étoiles et il m’a semblé voir la grande ourse et la petite ourse.
vendredi 11 décembre 2020 : le matin j’ai monté et descendu une colline tout seul 1km à l’aller et 1km au retour au bivouac.
Le soir nous avons pris le ferry pour aller en sicile : une cabine de luxe 1ère classe et pour le repas j’ai mangé le soir un stEak et des frites. Quel repas de roi : on se croirait au paradis.
Samedi 28 novembre 2020 : Nous sommes allés visiter la pointe de Tharros et j’ai trouvé ma 1ère cache, le midi nous avons mangé au Mc Donald’s pour me féliciter d’avoir marché sous la pluie.
Dimanche 29 novembre 2020 : nous avons pique-niqué sur la plage de Piscinas et quand nous cherchions un bivouac nous avons été bloqués par une voiture qui était plantée dans le guêt.
Lundi 30 novembre 2020 : Le midi, je me suis baigné à la plage de Cala Domestica (voir photo au début de l’article) qui n’était que pour nous et papa a trouvé des gâteaux à la carotte succulents … mais périmés.
Mardi 1er décembre 2020 : Nous avons monté et descendu au moins 100 marches et nous avons vu une laverie de mine.
Mercredi 2décembre 2020 : C’était une journée pluvieuse et le soir j’ai fait avec mes parents mes premiers essais au stylo plume et ce n’est pas gagné.
Jeudi 3 décembre 2020 : Nous avons travaillé le matin et l’après-midi nous avons fait le tour de l’île Sant’Antioco.
Vendredi 4 décembre 2020 : Nous avons mangé des glaces à Cagliari précisément au glacier Peter Pan : papa en pot pistache noix de coco, maman en cornet gâteau au citron et cacahouètes et moi en cornet oréo nutella.
Après Rome, nous nous dirigeons vers le Lac Albano, pour retrouver un peu de nature … même si cette ville ne manque pas d’espaces verts. Le temps est pluvieux et c’est donc sous la pluie que nous découvrons un des plus beaux villages d’Italie, Castel Gandolfo.
Preuve de bon goût, c’est dans cette ville que les papes ont élu leur résidence secondaire. Le palais épiscopal est fermé mais les ruelles étroites et leur décoration admirablement vintage nous plaisent beaucoup. Avec un rayon de soleil, ce village mérite amplement sa distinction. Nous aurons la chance de pique-niquer au soleil à Ariccia, jolie bourgade qui accueille notamment le palais Chigi et là … et bien nouvelle référence cinématographique : ce palais a servi de décor au film Le Guépard …
Nous bivouaquerons sur les berges du Lac de Nemi. C’est chouette de trouver encore des endroits accessibles autour de certaines de ces étendues…
Le lendemain, samedi, nous nous dirigeons vers Tivoli et ses villas grandioses qui, d’après Google, sont ouvertes. Alors déjà, nous sommes déroutés par le monde … même à Rome, nous n’avons pas vu autant de voitures, autant de monde sur les trottoirs. Il faut même faire la queue pour rentrer dans le parking du supermarché … Malheureusement, les villas Adriana et d’Este seront toutes les 2 fermées … C’est une vraie déception d’autant que même les jardins immenses sont inaccessibles … Vu la quantité de touristes (3 … c’est-à-dire juste nous) le risque nous semble pourtant assez limité.
Après une nuit bien fraîche (0° dehors au réveil et 5° dans la voiture tout de même) accolés à un vieux moulin, nous décidons de rejoindre la côte et la mer Tyrrhénienne. Et nous ferons bien car nous nous trouverons à déjeuner sur la plage vers Sabaudia en plein soleil. Jules trouvera même le courage de se baigner …
Le soir, nous nous délectons d’un coucher de soleil splendide et prenons nos quartiers pour 2 nuits sur une jetée, avec comme voisins quelques pêcheurs noctambules et/ou matinaux qui ne sont guère dérangeants. Le spot nous plait bien, nous avons les pieds dans le sable.
Nous vadrouillons le lendemain autour de la zone et renouvellerons le pique-nique sur la plage …
Cap un peu plus au Sud ensuite.
Nous hésiterons pas mal sur le lieu de bivouac avant de se poser, vers 19h sur l’endroit parfait … Plat, encore plus près de la plage que la veille, encore plus au calme, toujours quelques pêcheurs …La première nuit, nous sommes 6 à dormir là, la 3ème nuit nous ne serons plus que 2. Mais il y a de la place pour tout le monde, d’autant que nous sommes les seuls en Defender. Les autres sont en camion, camping-car ou van et ne sortent pas beaucoup de leur véhicule…
Nous allons alors découvrir un de nos coups de cœur : la ville de Sperlonga. C’est une ville balnéaire, probablement remplie de monde en saison. Nous, nous découvrons un village un peu endormi, qui nous rappelle les villes des cyclades avec ses maisons blanchies à la chaux. Nous trouvons un café qui nous permettra de nous poser face à la mer, de prendre un café puis un spritz (notre premier !) devant le coucher de soleil absolument grandiose. Moment parfait de symbiose totale pendant lequel nous nous trouvons tous les 3 enlacés sur le même canapé… Nous réalisons notre chance et nous remplissons nos yeux et nos esprits de la beauté offerte par cette journée qui s’endort …
Plage de Sperlonga
Torre Truglia
Ruelles de Sperlonga
Ruelles de Sperlonga
Ruelles de Sperlonga
Le lendemain nous déambulons dans la ville portuaire de Gaeta avec son temple dédié à San Francesco et son château.
Temple
Vue de Gaeta
Après ces quelques jours à profiter d’un temps très clément et de belles plages, se pose la question de la suite. La région de Naples est toujours en rouge. Nous avons des retours de voyageurs passés dans des régions rouges comme la Campanie ou les Pouilles qui nous disent qu’il n’y a aucun souci à se balader dans ces coins, même confinés. Cependant, nous n’avons pas forcément envie de traverser des villages fantomatiques. De plus, la population locale dans ces régions rouges et/ou oranges étant limitée dans ses déplacements inter-villes et inter-régions, nous nous sentirions mal à l’aise de ne pas respecter ses propres contraintes… Il nous faut donc trouver une autre région jaune dans laquelle vadrouiller après le Latium. Il nous reste … La Sardaigne. Renseignements pris, il a y a bien 1 ferry qui part de Civitavecchia pour Olbia. Ce n’est pas très clair si nous devons nous enregistrer ou pas sur le site de la région avant d’y arriver, ni si cet enregistrement peut être fait à la dernière minute ou 48h avant. Qu’à cela ne tienne, nous verrons bien sur place.
Nous embarquons chien et enfant dans Tiny-Land et nous remontons un peu au-dessus de Rome, par les petits chemins. Le ferry part à 22h30. Nous décidons de ne pas réserver en ligne et de voir, sur place, s’il est possible d’embarquer.
L’arrivée au port, de nuit, sera chaotique. Difficile de trouver son chemin dans ce dédale, surtout quand un gardien un peu endormi nous envoie vers le quai « twelve », auquel est amarré un bateau qui ne ressemble pas vraiment à un ferry … Le personnel de sécurité, rapidement prévenu, nous redirigera (très gentiment) vers le « diciotto » … à l’autre bout donc ! 😉
Prendrons-nous le ferry ? Oui, non ? … La suite au prochain épisode !!